• Mon avis sur... Zootopie

     

     

     

    Salut miss, salut mister ! si il y a un truc que je ne raterais presque jamais chaque année, ce sont clairement les longs métrages d'un studio qui a fait l'enfance de plusieurs générations d'enfants : Disney.

    En 78 ans de films, cette firme à dévoiler une magie illimité dans ses dessins-animés, de par leurs personnages et par les thèmes abordés de manières à nous sortir un message, ils nous ont permis de grandir.

    Bien que le studio ait abandonné l'animation classique pour les images de synthèses, l'esprit Disney reste toujours aussi fort, La Reine des neiges, Les mondes de Ralph et Les nouveaux héros en sont la preuve.

    Et cet année, leur imagination sans limite à encore une fois opérer avec la sortie de Zootopie, que vaut " l'esprit Disney " à l'heure des images de synthèses ? le studio plait-il encore aux petits et grands enfants ? réponse.

     

     

     

    L'histoire, c'est quoi ?

     

    Judy Hopps, une jeune lapine à accomplie son rêve d'enfance : devenir flic.

    Ayant quitté son village natal et ses parents pour la grande ville de Zootopie, dans laquelle vivent en harmonie animaux carnivores et herbivores, elle va se confronter aux difficultés de savoir s'intégrer parmi les policiers de la ville.

    Cependant, on accepte de lui confier une affaire impliquant des disparitions inexpliquées d'animaux, pour cet enquête, elle va avoir besoin de l'aide du renard Nick Wild, arnaqueur professionnel, bien qu'il soit très moqueur envers elle, il accepte de l'aider et vous se retrouver dans une sacrés aventure.

     

     

    Pourquoi j'ai voulu voir ce film ?

     

    Comme je l'ai dit, je fais partie des personnes qui ont grandi avec Disney et qui continue de toujours autant aimé ce studio.

     

     

    Qui est le réalisateur et pourquoi a-t-il fait le film ?

     

    Ce sont deux personnes qui ont fait ce film : Byron Howard et Rich Moore.

    Le premier est connu pour avoir réalisé Raiponce et Volt, star malgré lui, également des studios Disney.

    Le second s'est fait surtout connaitre pour être l'auteur d'un film que je recommande chaudement : Les mondes de Ralph, immense hommage au monde des jeux vidéo.

    La raison de la réalisation du film est qu'ils désiraient faire une comédie-aventure impliquant une ville dans laquelle les humains sont remplacer par des animaux.

     

    Mon avis sur... Zootopie

    Les réalisateurs Byron Howard ( a gauche ) et Rich Moore ( a droite )

     

     

    A quoi ressemble les premières minutes ?

     

    Au tout début du film, on nous explique l'évolution de l'espèce animale à l'état sauvage avant de devenir des êtres civilisés de manière très original mais dont je ne dirais pas plus afin de ne pas gâcher, vous n'êtes pas content ? tant pis pour vous.

     

     

    Qu'est-ce que j'ai aimé dans ce film ?

     

    Avec l'animation actuel, Disney s'est vue ouvert une multitude de nouvelles idées de films et on peut dire que c'est très bien partie depuis La reine des neiges, et avec Zootopie, ils atteignent un niveau d'imagination encore plus élevé.

    L'univers de cet ville varie selon les espèces animales qui y habitent, le quartier tropical est représenté par des bâtiments couverts de mousse sur des arbres, le quartier polaire est entièrement couvert de glace, ect...

     

    Il y renferme de très nombreux clins d’œils à des classiques du cinéma, beaucoup sont discrets et d'autres sont impressionnants, en exemple, il y a une excellente référence à une de mes séries préférées, à savoir Breaking Bad, dont je ne dirais pas plus, cela gâcherais tout le film.

    En plus d'être très inventif d'un point de vue artistique, le long-métrage nous offre divers personnages, principaux et secondaires, très dynamiques et sympa, je pense bien évidemment au duo Judy/Nick, vraiment très drôle mais aussi à leurs alliés, qui bien que d'espèces différentes, s'entendent bien avec eux.

     

    Mon avis sur... Zootopie

     

    D'abord embauché pour coller des prunes sur les bagnoles, Judy va faire l'improbable rencontre avec un renard qui adore se foutre d'elle : Nick

     

    On distingue avec le scénario un semblant d'enquête policière histoire d'éviter de trop tomber dans les clichés déjà vus du nouveau qui débarque des flics et qui va mener une vie banale sans plus se bouger le cul, ici, on a un peu l'impression de suivre un jeu cluedo au fur et à mesure que le film avance ce qui est un bon petit point.

     

    Zootopie est aussi, comme pas mal de films d'animations, une critique de notre société, que ce soit dans le milieu de l'administration avec le bureau des permis de conduire dans lequel tous les employés sont des paresseux ou bien sûr la manière dont les forces de l'ordre rendent public l'avancement d'une enquête ainsi que l'impact sur le public en cas de mauvaises nouvelles.

    Mon avis sur... Zootopie

    Imaginer que tout les employés des bureaux de chaque mairie soit des paresseux dans les secteurs chargés des pièces d’identités.

     

    Et comme tout Disney qui se respecte, le 135ième film du studio renferme un message et une dénonciation, celle-ci concerne un sujet brûlant qui est malheureusement beaucoup d'actualités : le racisme.

    Bien que tous les animaux herbivores et carnivores vivent désormais en communauté, un événement perturbateur va faire que cette alliance va sérieusement se fragiliser, au point que des manifs vont se créer de la part d'individus refusant la théorie sur cet événement, ces derniers seront les cibles de paroles très violentes.

    Le but qu'ont les réalisateurs dans ce film est d'apprendre aux enfants à ne pas diviser les personnes en raison de leurs appartenances ethniques, religieuses ou sociales, tout cela est expliqué avec une grande intelligence.

     

    Pour le casting, je vais me concentrer sur le doublage français qui est génial : Alexis Victor ( comédien de doublage connu pour doubler bradley Cooper ) rend Nick Wild très crédible et attachant, sa partenaire, Marie-Eugénie Marechal ( connu pour doubler Kirsten Dunst ) est impeccable avec le personnage de Judy Hopps, l'acteur Pascal Elbé donne sa voix au chef Bogo, qui dirige la police de Zootopie, sa voix colle direct avec le personnage très costaud car l'animal en question est un buffle.

    Dans les voix des personnages secondaires, il y a Thomas N'Gijol en pour Yax ( un Yach naturiste ), Xavier Fagnon ( comédien de doublage qui prête sa voix à Jud Law ) pour le maire Leodore Lionheart, Jean-Claude Donda ( qui à fait la voix de plusieurs persos de films d'animations et jeux vidéo ) pour Flash, le paresseux de l'auto-école et il y a même le judoka Teddy Rinner qui joue le complice de Nick.

     

     

    Qu'est-ce que j'ai moins aimé ?

     

    Ce qui fait un peu tâche dans ce film vient que ce soit encore une histoire de personnage principal auquel personne ne croit en son futur et qui prouve le contraire, un schéma complètement vu et revu, ce qui est assez banal chez Disney.

    L'autre petit défaut provient du scénario qui est un peu creux et aurait mérité des retournements de situations moins prévisibles.

     

     

    En conclusion ?

     

    Disney arrive pour la énième fois à faire resurgir l'âme d'enfant des adultes et émerveille celles des enfants actuels.

    En voyant Zootopie, on aperçoit un univers fascinant, inventif et drôle auquel on sent que l'animation d'aujourd'hui ainsi que l'éternel imagination du mythique studio semble partir sur de bonnes routes tant la fusion marche.

     

     

    Bande-annonce du film


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  • Steve Jobs

     

     

     


    Salut miss, salut mister ! l'informatique est un outil qui a changé notre quotidien et ceux depuis fort longtemps, mais on peut véritablement dire que les personnalités qui ont contribué aux prouesses technologiques sont des artisans aujourd'hui respectés.


    De Alan Turing et sa machine Enigma en passant par Bill Gates et Microsoft, il existe un nombre impressionnant d'appareils informatiques qui sont apparue au fil du temps.


    Mais il y a aussi un mec qui de ses débuts en fondant son entreprise dans son garage à la tablette numérique à donner une image souvent innovante pour l'époque, un homme qui est devenu un symbole de réussite pour certains des fidèles de son entreprise mais également très critiqués par d'autres, son nom on le connait : Steve Jobs, le fondateur de Apple.

    A sa mort en 2011 d'un cancer du pancréas, une multitude d'hommages fût diffusé, deux ans plus tard ( le 21 Août 2013 précisément )  sort Jobs au cinéma, le fondateur d'Apple est joué par Ashton Kutcher qui, malgré un bon jeu, ne parvient pas a sauver le film car il est très décevant, trop orienté dans une " succès story " selon moi avec un scénario qui donne l'impression que l'équipe du film est allez sur Wikipédia pour l'écrire, ce film sera décrit par beaucoup comme une honte : trop lisse et ne cherchant pas à sortir un aspect plus réaliste de Steve Jobs.
    Et puis, cette année sort un autre film sur cet homme, simplement appelé Steve Jobs et réalisé par un anglais terriblement connu, est-il parvenu à montrer une image sincère de cet homme ? Es-ce qu'il explore les facettes mystérieuses de la vie privée du créateur de la firme à la pomme ? Nous allons voir.

     

    L'histoire, c'est quoi ?



    Le film suit Steve Jobs durant trois périodes importantes de sa vie : 1984 lors de la sortie du Macintosh, 1988 pour la présentation de l'entreprise Next et le Next Computer pour finir sur 1998 avec le I Mac.


    Le film dévoile les coulisses d'avant le début des présentations de chaque produits ainsi que sa relation qu'il entretient avec Lisa, qui mettra énormément de temps pour reconnaitre qu'il s'agit de sa fille.

     


    Pourquoi j'ai voulu voir ce film ?



    Bien que je n'aime pas Steve Jobs à cause de sa personnalité, je reconnait qu'il fait partie de ses " artisans de l'informatique " et aussi parce que Danny Boyle est mon réalisateur anglais préféré et que j'ai toujours eu une grosse confiance envers lui.

     

    Qui est le réalisateur et pourquoi a-t-il fait le film ?

     


    Le réalisateur est comme je l'ai dis Danny Boyle, un mec que je respecte beaucoup, ayant vu son talent avec 28 jours plus tard, Slundog Millionaire, petits meurtres entre amis ( son premier film, sortie en 1994 ) et surtout avec 127 heures dans lequel il atteint la perfection.


    A la base, David Fincher devait réaliser ce biopic mais à renoncer suite à des différends artistiques et également du au fait que la veuve de Steve Jobs et Apple voyaient d'un très mauvais œil un second film sur sa vie.
    Danny Boyle accepta par la suite de reprendre le projet malgré que Laurene Powell Jobs ( veuve de Steve Jobs ) et l'entreprise soient opposées.

     

     

    A quoi ressemble les premières minutes ?

     


    Dès les premières images, on nous évite un rapide résumé sur les débuts d'Apple et comment était la vie de Steve Jobs avant ses idées, une très bonne chose car cela casse le schéma classique des biopics qui retracent un parcours du début à la fin de vie du personnage que l'on suit.


    Ici, on nous met direct dans l'ambiance de l'avant présentation d'un produit et comment se tient Jobs avant, ce qui rend l'immersion meilleur.

     

    Qu'est-ce que j'ai aimé dans ce film ?



    L'élément qui fait la force principal de ce film sont les dialogues, le film à été écrit par Aaron Sorkin, scénariste du film The Social Network ( retraçant la création de Facebook lorsque Mark Zuckerberg, son fondateur, était étudiant ), il s'est aidé du livre de Walter Isaacson, Steve Jobs, pour écrire ce qui sera la trame du film et le résultat est plaisant à voir.


    Le fait que les trois séquences ( durant chacune une quarantaine de minutes ) se déroulent juste avant de monter sur scène nous permet d'en apprendre plus sur Steve Jobs.


    Durant tout le film, on nous présente un homme en proie à des difficultés à exprimer de nombreux sentiments, notamment lorsque l'on voit la relation compliquée qu'il entretient avec sa fille, Lisa, le film se construit sur cette relation qui s'installe progressivement.

    Steve Jobs

    Le film est un aperçu des rapports qu’entretenais Jobs avec ses collègues, en particulier avec Steve Wozniak ( à droite de l'image ) 

     

    Le film ne nous prive pas non plus les instants où Steve Jobs se montre très dur envers ses employés, n'hésitant jamais à les chambrer et les humilier avec un certain plaisir, aux yeux de ses fidèles amis tel Steve Wozniak ( meilleur ami et co-fondateur d'Apple ) qui seront parfois dans l'embarras et subiront aussi son caractère lors de scènes de dialogues.


    Il n'y a pas que dans le scénario que ce film brille, il y a aussi dans la mise en scène, fort bien chorégraphier tant les faits et gestes des comédiens sont rapides, ils se sentent vite immergé dans l'action, sachant que tout le film se déroule dans les dernières minutes trois lancements importants dans la carrière de cet homme, le résultat des mouvements de caméras et des différents plans est excellent.

    Le casting est vraiment grandiose, dans le rôle-titre, on a Micheal Fassbender, bien que je le trouve physiquement un peu " épais " par rapport à l'homme qu'il joue, son jeu est tout simplement fabuleux, grâce à sa performance, il peut faire aimer à ceux qui à la base déteste Apple et son fondateur, ce qui est le cas pour moi, ayant toujours trouvé peu d’intérêts pour les engins de cette firme ( en plus de couter en général assez cher ), le talent de l'acteur de 38 ans ne cesse de s'élargir et il n'a pas à rougir de ce biopic.


    Kate Winslet joue Joanna Hoffman, la responsable marketing d'Apple, tout comme ses collègues masculins, elle est très bonne dans son jeu, pleine de motivation, on y voit une femme gérant difficilement les quelques colères de son patron mais tenant le cap et le soutenant parfois.

    Steve Jobs

    Chaque scène de présentation est théâtral tant la mise en scène est réussie

     

     

    Seth Roggen est Steve Wozniak, encore une fois, on trouve un acteur fabuleux, son jeu est très naturel, il nous montre un personnage très sensible envers les choix que décide de faire Jobs, étant rester sur de gros souvenirs du passé de leurs débuts, il ne cache jamais ses points de vues auprès de son ami.


    Quant à la fille de Steve Jobs, joué par trois actrices d'âges diffèrents, elles sont toutes excellentes, voir irréprochables, jouant énormément dans ses instants de reconnaissance envers le père, à chaque époque, on voit des interactions simples mais montrant un complicité qui s'installe très doucement.


    Et les autres acteurs sont tout aussi merveilleux, Danny Boyle à choisit de très bons comédiens.

     

    Qu'est-ce que j'ai moins aimé ?

     


    il y a un aspect que j'ai clairement moins aimé ce sont les ellipses ( les passages montrant que l'on changent d'époque ), j'ai trouvé cela assez maladroit avec des textes explicatifs sur le produit présenté qui sont montrés parfois trop rapidement.

     

     


    Pour conclure ?

     


    Steve Jobs de Danny Boyle parvient à faire ce que le Jobs de 2013 n'a pas pu faire : parvenir à rendre l'histoire d'un mec qui a changé notre quotidien non seulement de façon intéressante mais en plus dans l'envers du décor et en explorant via les dialogues imaginés par le scénariste la situation à la fois professionnel et personnel du père de la firme à la pomme.

     

    Bande-annonce du film


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  • Mon avis sur : Creed : l'héritage de Rocky Balboa

     

     

     

    Salut miss, salut mister ! durant plusieurs décennies, il y a deux noms ont pénétré en force dans l'esprit de tout le monde, cinéphiles ou non, ils ont laissé presque ensemble une marque indélébile dans notre culture, l'un se fit connaitre en jouant une machine envoyée du futur pour tuer la mère d'un leader contre les robots avant qu'il vienne au monde, tandis que l'autre est sortie de la misère grâce à son rôle de boxeur inconnu du public qui deviendra un symbole américain, leurs noms seront par la suite présents dans un grand nombre de films, tous les deux connaîtront la gloire, et bien sur les chutes, mais ils se relèverons la tête haute et leurs carrières force le respect, et leurs noms également : Arnorld Schwarzenneger et Sylvester Stallone.

     

    Tous les deux sont apparus très récemment, ayant toujours préféré Schwarzy, j'ai été malheureusement déçu par les derniers films dans lequel je l'ai vu en 2015 : Maggie et surtout Terminator : Genisys qui est bourrées de fautes malgré son très bon jeu d'acteur.

    Quant à Stallone, bien que n'aimant pas trop les Rambo, j'ai toujours été fasciné par le personnage de Rocky Balboa, ce boxeur un peu raté à qui on a laissé la chance de se battre contre le champion Apollo Creed, ce film fera connaitre le nom de Stallone, qui à l'époque précédant le film Rocky était SDF et dormait sous un abribus en essayant de gagner sa vie, ayant fortement insisté pour avoir le rôle-titre, il a bien fait puisque non seulement il s'est fait connaitre mais en plus, il donna naissance à une saga de 7 films.

    Et c'est du 7ième film dont je vais vous parler car il est sortie en ce début d'année 2016 et porte le nom de Creed : l'héritage de Rocky Balboa.

     

     

     

    L'histoire, c'est quoi ?

     

    Adonis " Donnie " Johnson est un jeune homme qui n'a jamais rencontré son père, le légendaire boxeur Appolo Creed, mort sur le ring avant sa mort.

    Tentant de se faire un nom dans la boxe en participant à des matchs clandestins, il va être pousser à se rendre à Philadelphie afin de rencontrer Rocky Balboa, l'emblématique boxeur, afin qu'il devienne son entraîneur.

    D'abord opposé, ce dernier verra le talent et la force de frappe d'Adonis et finira par accepter de l’entraîner, commence alors un long chemin pour Adonis.

     

     

     

    Pourquoi j'ai voulu voir ce film ?

     

     

    J'ai tenu à voir ce film parce que malgré le fait que je ne soit pas hyper fan de Stallone, la saga Rocky m'a toujours fasciné car ce n'est pas que de la boxe, c'est aussi des films parlant de la vie en général a travers les relations entre chaque personnages et aussi parce que Rocky est un personnage remarquable et balèze en boxe, mais aussi très attachant qui nous apprend à sa façon comment est la vie et ses règles.

     

     

     

    Qui est le réalisateur et pourquoi il a fait ce film ?

     

     

    Le jeune Ryan Coogler a fait ce film pour la simple raison qu'il adore la saga, il fût choisi en 2013 pour la réalisation de ce Spin-Off, ce projet mettra 2 ans pour se réaliser pour de bon.

     

    Mon avis sur : Creed : l'héritage de Rocky Balboa

     

    Le réalisateur Ryan Coogler

     

     

     

     

     

     

     

    A quoi ressemblent les premières minutes ?

     

     

    Dès le début du film, on mise énormément sur les bases des Rocky, mais on voit d'abord une part de la jeunesse compliquée du protagoniste principal et plusieurs années plus tard, cherchant à renouer avec les origines de son père.

    Cette scène et quelques instants après la rencontre avec Rocky est magnifique, émouvantes et bien travaillée, un savant mélange avec des images assez symboliques.

     

     

     

     

    Qu'est-ce que j'ai aimé dans ce film ?

     

     

    Ce que j'ai trouvé super dans ce film vient avant tout de voir la manière dont la relation entre Adonis et Rocky évolue, eux qui au début ont quelques difficultés à se comprendre en raison du fait que l'ancien boxeur s'est rangée depuis de nombreuses années et qu'il doute d'être à la hauteur pour aider le fils de son ami défunt à améliorer ses compétences, sauf que plus le film avance, plus leur relation s'élargit et montre une complicité intéressante entre eux, presque à la manière d'une discussion entre un père et son fils.

     

    Mon avis sur : Creed : l'héritage de Rocky Balboa

    Le revoilà et bon dieu, on l'attendais son retour !

     

     

    La seconde partie du film est déterminante car on assiste un peu aux premiers combats dans un milieu pro pour Adonis, cela nous montre que ses scènes sont fluides et nous offre des rounds efficacement chorégraphiés, les coups partent comme des missiles, les combattants sont comparables à des gladiateurs dans une arène tant leur énergie est foudroyante, sur ce point, on peut dire que la mise en scène est nickel.

    Parlons justement de la réalisation, alors que Ryan Coogler est âgé de seulement 29 ans, on aurait pu s'attendre à un résultat instable et une moral à deux balles auquel on ne croit pas et bien non, le réalisateur se donne à fond avec le parcours que suivent les deux personnages importants.

    Les séquences d’entraînements sont accompagnés par une bande-son excellente, collant à merveille avec les différents exercices, y compris lors des moments plus intimes, que ce soit pour Rocky ou son protégé.

    Ryan Coogler démontre fort bien qu'il aime la saga en incluant des références très subtil et bien placés, que ce soit visuel ou sonore, j'ai carrément eu des frissons vers la fin du film.

     

    Mon avis sur : Creed : l'héritage de Rocky Balboa

     

     

    Les acteurs sont tous excellents, Micheal B. Jordan ( Adonis ) est pleinement impliqué dans son rôle, son jeu est terrible à voir et ce film va sans doute l'aider dans le reste de sa carrière. Sylvester Stallone est un Rocky vieilli, loin des rings depuis des années mais toujours aussi passionné par la boxe, le jeu de l'acteur est formidable, à la fois drôle et très touchant, il permet également à Adonis de faire un trait sur un rêve qui lui est très cher mais dont je ne dirais rien au risque de gâcher absolument tout le film.

    Les autres acteurs du film sont tout aussi impliqué que les deux principaux, on sent véritablement que chacun veut donner le statut d'appartenance de ce film au reste des Rocky.

     

     

     

     

    Qu'est-ce que j'ai moins aimé ?

     

     

    Bien souvent, les scènes montrant les amis et la famille passent trop rapidement, le film se focalise parfois trop sur le duo Adonis/Rocky, du coup, il peut arriver que l'on se demande la raison de cette amitié entre tel et tel personnage, quels points communs ont-ils, ect.

    Aussi le scénario aurait mérité des petites améliorations, notamment en ce qui concerne la jeunesse de Donnie, on voit seulement une scène ou il était ado, le reste est centré sur l'âge adulte, il y a également quelques facilités dans les dialogues lorsqu'il commence à se confié à Rocky, un peu dommage.

     

     

    En conclusion ?

     

     

    Avec Creed, on sent que la saga repart de très bon pied, il renoue avec les principes du premier film : parler de l'univers de la boxe et être une sorte de leçon de vie dans un angle différent.

    Et le sous-titre de ce film est bien trouvé : l'héritage de Rocky Balboa, car bien que Rocky ait rangé ses gants de boxe pour ouvrir un restaurant en hommage à sa femme, il transmet son savoir de la boxe et sa philosophie. De plus, en entrainant Adonis, il est désireux de rendre honneur à son ancien adversaire devenu ami : Apollo Creed, l'héritage d'une légende est bien transmise.

     

    Mon avis sur... Creed : l'héritage de Rocky Balboa

    Rocky la légende et l'apprentie

     

     

    En conclusion, il y a un seul mot pour définir Creed : l'héritage de Rocky Balboa : parfait.

     

     

     

    Bande-annonce du film

     


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  • Mon avis sur... Odyssey : sur les traces de Sam Neill

     

     

     

    Salut miss, salut mister ! lorsque l'on parle de vidéastes sur Youtube, les gens pensent direct aux personnalités phares tels que Squeezie ou le Joueur du Grenier par exemple, des mecs respectés par presque tout le monde et qui déclenche par le biais des médias une sois-disons " guerre des Youtubeurs ", pour ma part, j'ai horreur de Squeezie car son humour vise bien trop un public adolescent, quand au Joueur du Grenier, bien qu'au début je le trouvais plutôt drôle, on sent vraiment que la fin de son concept d'émission approche, il suffit de voir ses dernières vidéos pour se rendre compte que son public est très partagé, après c'est une question du style d'humour qu'on aime.

     

    Ayant une préférence pour les vidéos fait par des vidéastes aux thèmes différents et plus constructifs ( la plupart ont été cité dans mon article dédié aux vidéastes peu connus, rendez-vous dans la rubrique " dossiers " ), une grande partie se base sur les thèmes suivants : le cinéma et les jeux vidéo.

    Il peut arriver que certains nous informent d'un projet secret et très souvent, il s'agit d'un film qu'ils mettent en ligne sur leur chaîne ou bien en DVD, comme c'est le cas pour Matthieu Blomme, plus connu sous le nom de Matt d'Etat : Critique, qui annonça il y a 1 an quitter sa chaîne de critiques de films pour réaliser son propre film consacré à son acteur fétiche, ce film répond au nom de Odyssey : sur les traces de Sam Neill.

     

     

    L'histoire, c'est quoi ?

     

    Le film est documentaire dans lequel le réalisateur se met en scène, nous montrant son voyage dans le but d'accomplir un rêve qui le suit depuis son enfance : rencontrer le célèbre et discret acteur Sam Neill.

     

     

    Pourquoi j'ai été voir ce film ?

     

    La réponse vient du fait que je connais le réalisateur depuis son activité en tant que vidéaste sur Etat : Critique, suivant cette chaîne depuis 4 ans, j'ai toujours apprécié le travail de cet homme malgré que certaines critiques soient en désaccord avec mon ressentie sur un film.

    Ayant appris le projet de réalisation de Matt, j'ai du attendre pour pouvoir précommander son film sur le site officiel.

    Et pour être sincère : c'est lui qui m'a donné envie de me lancer dans la critiques de films.

     

     

     

    Qui est le réalisateur et pourquoi il a fait ce film ?

     

    Matthieu Blomme est un jeune homme de 25 ans, passionné de cinéma depuis de bien nombreuses années, au point de vouloir y effectué des études de cinéma.

    Au sein de la chaine Youtube Etat : Critique ( dont il est le fondateur ) il analysera plus de 200 films de la toutes fin des années 90 à nos jours ( la chaîne, désormais présenter par Anthony Pazzonna, est rendue à l'année 2002 ) .

    Le motif qu'avait Matt pour faire ce film est le suivant : depuis son enfance, l'acteur Sam Neill le fascine et a fabriqué son amour pour le cinéma, après son départ de Youtube, il débuta le tournage de son film et sera présenté lors d'une projection unique à Fougères, en Ille-et-Vilaine.

     

    Mon avis sur... Odyssey : sur les traces de Sam Neill

     

    Le réalisateur Matthieu Blomme

     

     

     

     

    A quoi ressemblent les premières minutes ?

     

    Le début du film se concentre sur l'organisation de Matt pour son voyage en Nouvelle-Zélande, ainsi, il montre aux spectateurs son objectif qu'est de rencontrer son idole. Ce passage est une tentative d'interaction avec le public mais cela parait trop mis en scène, cela ne m'a pas empêché d'aimer voir ses préparatifs pour l'aventure.

     

     

     

    Qu'est-ce que j'ai aimé dans ce film ?

     

    La première chose qui est plaisante dans ce film est le fait que son réalisateur se met en scène lui-même, tout au long de son voyage, on le voit devant la caméra accompagnée d'une voix off qui n'est autre que la sienne car on ne le voit jamais ouvrir la bouche pour parler dans le film, ce qui donne un aspect aventure à Odyssey.

    Parlons du sujet principal : Sam Neill. Personnellement, hormis le fait qu'il ait joué dans Jurassic Park et L'antre de la folie, je connais très mal cet acteur et bien avec ce film, Matt nous parle de l'homme de A à Z.

    Rien n'est épargné : famille, carrière, endroits qu'il fréquente, passions, il nous dévoile tellement de choses que l'on a même pas besoin de se foutre sur Wikipedia pour vérifier tant la maîtrise de son sujet est une évidence, Matthieu Blomme nous donne absolument toutes les infos.

    En plus de cela, le documentaire est bien plus qu'un film traitant juste de l'acteur, il nous présente également le pays dans lequel il habite : la Nouvelle-Zélande.

     

    Lors de son périple, Matt donne des informations importantes sur l'endroit dans lequel il se trouve, nous transmettant un grand savoir sur les diverses villes qu'il parcoure, le tout en nous montrant des images absolument magnifiques de ce pays et nous donne envie de choper des billets d'avion pour y être également en sa compagnie.

    Je salue également le compositeur du film : Brian Billow, qui trouve toujours la musique qui accompagne merveilleusement bien chaque minute du long-métrage.

     

    Mon avis sur... Odyssey : sur les traces de Sam Neill

    Matthieu Blomme à effectué des recherches incroyables sur Sam Neill, allant jusqu'à parlé de ses ancêtres

     

     

    Qu'est-ce que j'ai moins aimé ?

     

    Pour commencé, j'ai eu un gros problème avec le choix de la caméra, bien que le montage soit très bien ficelé, la qualité des images varie de manière trop agressive, ce qui fait que l'on peut se trouver avec du blanc qui nous explose les yeux tant il est pétant ou bien certains endroits en ville qui sont limites trop sombres.

    Mais ma plus grande déception provient du manque trop évident d'interactions avec le visionneur du film, on aurait aimé qu'il y en ait plus car on ne voit que deux interactions, c'est vraiment dommage.

    J'ai également été déçu du fait qu'il n'interroge personne sur Sam Neill, que ce soit une connaissance ou non, ce qui aurait été un grand plus à son odyssée.

    Et enfin, selon moi, 30 minutes auraient été nécessaires car comme je viens de le dire : ces interrogations auraient pu être un véritable avantage pour son parcours et auraient pu lui donner pleins d'opportunités.

     

     

    Mon avis sur... Odyssey : sur les traces de Sam Neill

     

    En conclusion ?

     

    Bien que ce soit un document avec des défauts fort visibles, Odyssey : Sur les traces de Sam Neill est un formidable documentaire.

    Allant bien plus loin qu'un documentaire sur un acteur lambda que tout le monde connaît et qui est diffusé sans soucis à la télé, il nous propose d'être les témoins d'un voyage certes court ( 1h 04 ) mais extraordinairement bien fournie en informations à la fois sur le comédien et sur son pays.

    Et surtout, on ressent la profonde détermination d'une idole à vouloir rencontrer la personne qui le fascine depuis son enfance, il nous montre tout ce qu'il a vécu, ses victoires et ses échecs, tout y passe.

    En gros c'est vraiment un film que je vous conseille si vous connaissez mal l'acteur ou bien si vous connaissez son passé de vidéaste sur Youtube.

     

     

    La bande-annonce du film

     


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  • Mon avis sur... Hotel Transylvanie 2

     

     

     

    Salut miss, salut mister ! au fil des années, les films d'animation à jamais trop perdu de l'originalité dans leurs histoires, que ce soit des jouets menant leurs vies pendant que le gosse qui s'en occupe est absent ( trilogie Toy Story ), un père poisson-clown partant à la recherche de son fils dans une grosse aventure ( Le monde de Nemo ), une famille de super-héros qui doivent à la fois se soutenir et aider les citoyens ( Les indestructibles ) ou encore des personnages de jeux vidéos quittant leurs bornes d'arcades pour se promener de jeu en jeu quand la salle d'arcade ferme ( Les mondes de Ralph ), les scénarios deviennent de plus en plus originaux.

    Mais il y a 3 ans maintenant, j'ai découvert au ciné Hôtel Transylvanie, un film dans lequel le célèbre vampire Dracula dirigeait un hôtel pour que les monstres y soient à l'abri des humains, sauf qu'un jour, Jonathan, un humain de 21 ans débarque et la, Dracula va faire de son mieux pour éviter que tout le monde s'aperçoit et encore moins sa fille Mavis qui fête ses 118 ans prochainement.

    Une véritable surprise ce film, le scénario est brillant, l'animation est bien faite, l'humour fonctionne très bien, le doublage fabuleux et a reçu des retours très positifs, assez motivant pour sortir cet année sa suite, logiquement intitulée Hôtel Transylvanie 2, mérite-il les mêmes bons retours ? on va voir ça.

     

     

    L'histoire, c'est quoi ?

     

    Quelques années ont passé depuis la rencontre entre Mavis et Jonathan, ces derniers décident de se marier et Dracula apprend plus tard qu'il va devenir grand-père.

    Suite à la naissance de Dennis Mavis, Dracula et sa bande composée de Wayne le loup-garou, la momie, l'homme invisible, Frankenstein et dernièrement le blob, envisagent d'initier son petit garçon pour faire de lui un monstre, sauf que, ils vont se rendre comptent que c'est plus facile à dire qu'a faire.

     

     

     

    Pourquoi j'ai été voir ce film ?

     

    La réponse va être toute simple : parce que j'ai été surpris par le premier film, alors que je m'attendais à un truc fait pour des gosses d'environ 7 ans, j'ai vu qu'il y avait un gros nombre de références aux films d'horreur et aussi parce que j'adore les films d'animation.

     

     

     

    Qui est le réalisateur et pourquoi il a fait ce film ?

     

    Le réalisateur répond au nom de Genndy Tartakovsky, vous connaissez pas ce mec ? alors un retour dans certains dessins animés de notre enfance s'impose.

    Si vous faites parties des gamins qui regardaient les dessins animés sur France 3 au début des années 2000 chaque dimanche, vous connaissez forcément Le Laboratoire de Dexter, Les Super Nanas et Samouraï Jack, et bien ces trois séries d'animations ont été crée Par Genndy Tartakovsky, il est surtout connu pour son travail en collaboration avec la chaîne Cartoon Network.

    Et pour finir, il est le réalisateur du premier Hôtel Transylvanie, ayant vu les retours prometteurs de ce film, il décida de débuter le tournage de sa suite au cours de l'année 2014.

     

     

    Mon avis sur... Hotel Transylvanie 2

    Genndy Tartakovsky

     

     

     

    A quoi ressemblent les premières minutes ?

     

    Les premières minutes nous dévoilent un événement que je ne dévoilerais pas car il spoilerais une partie de l'histoire mais celui-ci n'a rien de vraiment surpennant car on nous dévoile assez vite ses conséquences dans le film, ce qui est un peu dommage.

     

     

     

    Qu'est-ce que j'ai aimé dans ce film ?

     

    Le point le plus important à souligner dans ses deux films est le nombre impressionnant de références au cinéma d'horreur, a commencé par les personnages principaux qui sont des monstres emblématiques : Dracula, Frankenstein, le loup-garou, la momie et l'homme invisible. Ces personnages, qui étaient déjà présents dans le premier film font preuve d'une présence constante, c'est à la fois bien et pas bien, bien parce qu'ils ne perdent pas beaucoup de leurs personnalités propres et pas bien parce que le film se concentre un peu trop sur eux, ce qui fait que les nouveaux personnages apparaissent plus facilement quand on se rapproche de la fin.

    Mon avis sur... Hotel Transylvanie 2

    Géré un jeune monstre ( ou humain ), c'est très chiant et Dracula s'en apercevra bien vite

     

     

    Les nouveaux décors sont plutôt bien trouvés et apportent un peu de petits plus dans le scénario, en effet, pour savoir si son petit-fils est un vampire, Dracula va l'emmener dans divers lieux parfois improbables comme une colo pour vampires pour apprendre aux gosses à être éduqué comme un monstre, pourquoi l'emmener là-bas ? selon lui, cet endroit fait partie de son enfance, considérant que rien à changé au fil des années, il fera vite un constat assez décevant lorsqu'il sera confronté au changement d'ambiance.

    L'humour se montre toujours présent mais se montre plus conçu pour faire rire les enfants. Malgré cela, il peut arriver que certaines situations peuvent faire rire aussi les adultes car les scènes en question ne manquent pas d'imagination.

     

    Mon avis sur... Hotel Transylvanie 2

     

     

    Au casting, on retrouve de nombreuses voix, alors autant commencé par les voix originals : Adam Sandler ( Dracula ), Andy Samberg ( Jonathan ), Selena Gomez ( Mavis ), Kevin James ( Frankenstein ), Keegan-Micheal Key ( Murray, la momie ), Steve Buscemi ( Wayne, le loup-garou ), Molly Shannon ( la femme de Wayne, Wanda ) David Spade ( l'homme invisible ) et pour finir Mel Brooks ( le père de Dracula, Vlad ).

    Chez nous, les voix sont celles de : Kad Merad et plus Serge Faliu pour Dracula, Alex Goude ( Jonathan ), Virginie Effira ( Mavis ), Xavier Fragnon ( Frankenstein ), Guillaume Lebon ( wayne ), William Coryn ( l'homme invisible ) et un grand nom du cinéma français, Michel Galabru ( Vlad ).

    Tous font un très bon travail, malgré ma petite déception avec Kad Mérad pour la voix de Dracula ( moins prenante selon moi ), le doublage reste de qualité. 

     

     

     

    Qu'est-ce que j'ai moins aimé ?

     

    La principale faiblesse du film provient de son développement, si au début, tout se déroule sans encombre, on se rend compte lors de la seconde partie que le scénario faiblit, donnant l'impression d'avoir été bâclé à certains moments.

    L'autre problème sont les protagonistes secondaires qui ne sont malheureusement pas assez présents dans ce film, trop éclipsé par les personnages principaux qui font preuve d'une présence presque envahissante.

     

     

    Au final ?

     

    Hormis des défauts assez visibles, Hôtel Transylvanie 2 se montre assez généreux en divertissement familial : l'humour fait plutôt mouche, l'animation est tout aussi jolie que dans le premier long-métrage, les dialogues bien écrits, le gros soucis est la finition du scénario qui gâche le dernière partie du film, trop guignolesque, on aurait préféré obtenir plus de subtilité mais elle se conclut en Happy End des plus basiques, dommage car le reste du film est correct.

     

     

    La bande annonce du film

     


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  • Mon avis sur... Straight Outta Compton

     

     

    Salut miss, salut mister ! cet été, il n'y a pas eu grand-choses à m'intéresser au ciné, trop de films tout publics qui cartonne aux box-office partout et aux campagnes marketing infernales, parce que je viens bien que Les Minions soit un film méga attendu mais pourquoi on fout 4 milliards de pubs chaque jour et autant de produits dérivés ?!

    Et en plus, on voit l'arrivée dans les années à venir une orgie de remakes de films cultes qui vont les massacrer, une preuve que Hollywood perd de l'inspiration, mais fors heureusement, il existe un genre qui n'a jamais besoin d'un remake : les biopics et le film que j'ai vu en est un, une plongée dans les années 80-90 avec un groupe de rap culte qui a fait souvent parlé d'eux à cause de leur premier album qui sert également de titre au film : Straight Outta Compton.

     

     

     

    L'histoire, c'est quoi ?

     

    Nous sommes en 1987, dans le quartier de Compton, à Los Angeles, réputé dangereux en raison des gangs et de la drogue qui règnent en maîtres.

    C'est ici que vivent cinq jeunes hommes qui tentent tant bien que mal de tenir le bout, seulement voilà, entre les histoires de gangs et les contrôles abusifs et souvent violents des forces de l'ordre.

    Frustrés, ils décident de faire parler d'eux avec une arme que chacun partage dans le sang : la musique. Ensemble, ils forment le groupe N.W.A. ( pour Niggas With Attitude )  

    Ensemble, ils dénoncent par les textes de leurs chansons les conditions de vie dans leur quartier, au point de subir une menace du gouvernement, ce qui déclenchera une révolution sociale qui ne cesse d'être d'actualité.

     

     

     

    Pourquoi j'ai été voir ce film ?

     

    Le rap était une musique que j'écoutais énormément quand j'étais ado, aujourd'hui, à l'âge adulte, j'ai laissé tomber le rap pour m'orienter dans la culture rock et métal, genres que j'écoutais parfois durant l'adolescence.

    Parmi les artistes que j'écoutais dans le rap, il y avait Eazy-E, que j'adorais, ce que j'ignorais à l'époque était qu'il fût membre du groupe qui a fait évoluer le " Gangsta Rap " : N.W.A. Après des écoutes du groupe, je l'adore et des années plus tard, j'apprends qu'un film sur ce groupe va sortir, il a immédiatement fait partie de mes attentes de 2015.

     

    Mon avis sur... Straight Outta Compton

    Le groupe N.W.A., de gauche à droite : Ice Cube, Eazy E, DJ Yella et Dr Dre

     

     

     

     

    Qui est le réalisateur et pourquoi a-t-il fait ce film ?

     

     

    Le réalisateur est Felix Gary Gray, la raison qui l'a poussé à faire ce film est qu'il fût réalisateur de nombreux clips vidéo et parmi eux se trouvent le clip du single de Ice Cube " It was a good day " et avec Dr.Dre dans un des premiers films du réalisateur, Le prix à payer, un film de  1996 parlant de la misère et du racisme dans la communauté afro-américaine.

    Sachant que Ice Cube et Dr.Dre étaient d'anciens membres de N.W.A. , il s'est porté volontaire parmi d'autres réalisateurs pour faire ce projet de biopic et fût choisi pour la réalisation car parmi les producteurs se trouvent trois personnes : Dr.Dre et Ice Cube ainsi que la veuve du rappeur Eazy-E : Tomica-Wood-Wright.

     

     

    Mon avis sur... Straight Outta Compton

    F. Gary Gray au milieu de Dr. Dre et Ice Cube lors du tournage du film

     

     

     

    A quoi ressemblent les premières minutes ?

     

    Les premières minutes nous montrent le quotidien de nos quatre amis dans leurs vies d'avant N.W.A. en les présentant sous leurs vrais noms : Eric Wright ( Eazy-E ) dealer de drogue dans un quartier de Compton appartenant au dangereux gang des Crips. 

    André Young ( Dre.Dre ) est DJ dans une boîte de nuit mais ne parvient pas à s'entendre avec sa mère, qui souhaite qu'il trouve un meilleur travail pour améliorer la condition de vie de sa famille.

    O'Shea Jackson ( Ice Cube ) est un jeune homme de 17 ans, suivant une scolarité normale et écrivant des rimes tout le temps, ces dernières parlent des gangs, de la drogue et des violences policières que subit la communauté afro-américaine.

    Antoine Carraby ( DJ Yella ) travaille dans la même boite de nuit et est ami avec André, il finira par rejoindre le groupe après la dissolution du sien.

     

    Le film démarre de manière à bien présenter chacun des protagonistes du groupe et nous comprenons mieux pourquoi le but principal du groupe est de dire la vérité sur l'endroit que beaucoup surnomment " l'endroit le plus dangereux des Etats-Unis ", là où personne ne connaît vraiment ce qu'ils endurent chaque jour, le début du film nous prouve avec une puissance leurs déterminations à vouloir s'exprimer avec leurs dons que chacun possède dans la musique.

     

     

    Mon avis sur... Straight Outta Compton

    Le film se montre comme une leçon d'espoir pour les délaissés de la société

     

     

     

    Qu'est-ce que j'ai aimé dans ce film ?

     

    Et bien, pour être sincère, le film possède tellement de qualités que je sais pas trop par où commencer !

    Déjà, l'histoire du groupe est très bien respectée, le film nous montre l'évolution étape par étape, la conception de l'album STRAIGHT OUTTA COMPTON, leur rencontre avec Jerry Heller, qui deviendra leur producteur, leur consécration, la carrière solo de chaque membre du groupe pendant leur séparation pour finir sur la mort du rappeur Eazy-E le 26 mars 1995 à seulement 31 ans des suites du sida.

    Rien n'est épargné, l'envers du décor avec l'appétit sexuel qu'avait le groupe, leur manière de composer les chansons avec beaucoup d'énergie, les magouilles de leur producteur qui provoquera des disputes entre eux, et bien d'autres choses qui approfondissent l'histoire de ce film.

    Ce qui fait l'une des forces du long métrage est sa mise en scène incroyable, l'ambiance des années 80-90 est très bien retranscrit et nous montre ce qu'était le quotidien à Compton durant ces périodes, c'est-à-dire rien de joyeux, les années 80 étaient la période dans laquelle les guerres de gangs étaient fréquentes, rendant la vie très dure pour ses habitants, mais malgré cela, les futurs membres du groupe N.W.A. en ont marre que personne ne parle vraiment de leur réalité et se servent de la violence de leurs textes pour parler ouvertement des gangs, de la drogue et des armes, ce qui succitera une grosse admiration pour un grand nombre de gens et une véritable indignation pour les gens, un changement d'ambiance vite remarquable et bien filmé.

     

    Mon avis sur... Straight Outta Compton

    Malgré la violence des textes, le premier album de N.W.A. sera vendu à trois millions d'exemplaires et sera certifié double disque de platine

     

    chaque scène se déroulant lors des concerts est d'une immersion hallucinante, on se croirait vraiment en train d'assister à un show du groupe tant l'ambiance tient en haleine le spectateur que nous somme.

    Mais le véritable point fort est sans hésité les acteurs du film : ils sont tous excellents voir irréprochables, à commencer par O'Shea Jackson Jr qui joue son propre père : Ice Cube et franchement il nous impressionne, il joue avec tout son coeur et rend le personnage vraiment intéressant. Jason Mitchell joue Eazy-E et franchement, il est complètement dingue, en plus de lui ressembler énormément dans le film, son jeu est d'une qualité formidable.

     

    Mon avis sur... Straight Outta Compton

    O'Shea Jackson Jr ressemble physiquement à son propre père, ce qui le rend parfait comme acteur

     

     

    Corey Hawkins est Dr.Dre, lui aussi très bon et intéressant, on assiste dans ce film à sa carrière au sein du groupe ainsi qu'à ses débuts en tant que producteur, un passage dévoilant un homme plein d'ambitions qui deviendra des années plus tard une des plus grandes fortunes des USA.

    Paul Giammati campe le rôle de Jerry Heller, il joue bien malgré quelques petits cabotinages, cependant, il a parfois tendance à en faire un peu trop quand il montre l'aspect du producteur plus centré sur l'argent que sur ces relations avec le groupe, mais il est quand même très bon acteur.

    Neil Brown Jr et Aldis Hodge sont respectivement DJ yella et MC Ren, eux aussi sont superbes dans leurs rôles et sont tout aussi concentré que leurs collègues au rôles bien plus importants.

    Quant aux autres acteurs, ils sont tous vraiment très bons mais vraiment trop nombreux pour être citées.

     

    Straight Outta Compton est aussi une profonde analyse sur l'amérique des laissé-pour-comptes, en particulier envers la communauté des afro-américains, souvent contrôlé de manière abusive par les flics, ces derniers les prenant pour des suspects, on nous montre les contrôles violents sur fond de discrimination et de harcèlement, ce qui finit parfois mal et en ce que l'on appelle les bavures policières, il suffit de voir les événements récents telle la tragédie de Ferguson et de Baltimore dans lequel deux jeunes afro-américains sont morts lors de violents contrôles policiers, cela rappellera l'affaire Rodney King, ce noir bourré qui s'est fait violenter par des policiers blancs lors d'une interpellation, on y fait une référence dans ce film et cela nous montre que la situation de cette communauté n'a pas vraiment changé malgré la dénonciation faite par le groupe N.W.A. dans leur chanson " Fuck Tha Police ".

     

    Mon avis sur... Straight Outta Compton

    Straight Outta Compton est le témoignage d'un abus de la justice américaine à sa façon

    Mon avis sur... Straight Outta Compton

     

     

     Qu'es-ce que j'ai moins aimé ?

     

    Les quelques longueurs font perdre un peu de temps au long-métrage, en particulier certaines scènes qui n'ont pas trop de rapport avec le groupes. Aussi, il y a un membre du groupe complètement absent dans le film : Arabian Prince, qui fût membre du groupe jusqu'en 1988, aucune explication sur son absence.

     

    Au final ?

     

    Que l'on aime ou non le mouvement rap, Straight Outta Compton est un véritable chef-d'oeuvre dans le monde des biopics : débordant d'intelligence, avec une bande-son inouïe, des acteurs exceptionnels, une ambiance ancrée dans les années 80-90, il est un magnifique hommage au groupe le plus important du Gangsta Rap, tellement important qu'on le décrit comme le premier groupe du genre.

    Le film est dédié à Eazy-E, un rappeur inoubliable de par sa voix si particulière, son attitude et sa personnalité manque au monde entier, le 7 septembre 2015, un bon nombre d'hommages lui fût rendu pour ce qui aurait été ses 52 ans et le film de F. Gary Gray nous ferait voir même presque pleuré tant l'hommage fourni est fort, un film à voir absolument.

    Mon avis sur... Straight Outta Compton

     

    Un sincère hommage à un rappeur incroyable

     

     

     

    La bande-annonce du film

     

     

     

     

    La chanson-titre de leur album a obtenu un immense succès

     

     

    Idem pour l'un des titres les plus connus de Eazy-E : Boyz N' Tha Hood, on entend un petit morceau dans la bande-annonce

     

     

     


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