• Hooligans

     

     

    Salut miss, salut mister ! autant être direct, de tous les sports en équipe que je connais, le foot est le truc qui m'emmerde le plus, souvent parce que si tout le monde voit des footballeurs superstars blindés de fric, moi je vois juste des frimeurs cons comme des briques qui se la pètent en se payant des bagnoles de sport aussi moche que leurs coiffures et qui ne font rien d'autre que de coller un coup de pied dans un ballon pour que la moitié des tribunes du stade les acclament comme des dieux.

    Je sais, je suis très violent mais même si je me fous pas mal de ce sport, je vois quand même un certain esprit au sein des joueurs, c'est énormément le cas dans le pays qui l'a popularisé : l'Angleterre.

     

    La-bas règne un véritable culte envers de nombreuses équipes et moi-même qui déteste le foot, je parvient à admirer ces équipes car ce sentiment de camaraderie se ressent profondément, chaque joueur démontre leur sympathie envers leurs fans, c'est d'ailleurs pour cela que la seule équipe que je respecte terriblement dans ce milieu est anglais, le nom de l'équipe est Manchester United.

    Malheureusement, comme beaucoup de sports, il y a des choses auxquelles le public et les joueurs ne tolèrent, bien à l'écart de la lumière se trouve une pratique aux conséquences parfois importantes de la part de fans qui décident de se frotter de bien trop près du feu, ces fans se font appelés les hooligans.

    C'est d'ailleurs, comme vous avez constaté le titre de cette critique, alors sans plus faire poireauter, voici Hooligans.

     

    C'est quoi ?

     

    Hooligans, ce n'est pas un groupe de musique que t'oublie après l'avoir entendu à la télé, encore moins le nom du nouveau jeu à la mode sur Facebook sinon le scandale serait fatal pour son fondateur.

    Il s'agit d'un film dramatique sortie en france le 31 mai 2006, réalisé par Lexi Alexander, qui sera suite au succès du film un peu plus connu et réalisera par la suite un film sur le comics Punisher, appelé Punisher : Zone de guerre, qui est a priori moins merdique que le film de 2004.

    Manque de bol, le film ne fera pas de gros chiffres : seulement 100 000 entrées, ce qui est très faible.

     

    Hooligans

     

    Elijah Wood ( à gauche ) et Lexi Alexander ( a droite )

     

     

    Il y a qui dedans ?

     

    Au casting, on trouve Elijah Wood, qui était déjà très connu pour être l'interprète de Frodon dans la trilogie Le Seigneur des anneaux.

    Charlie Hunnam, qui deviendra la révélation grâce à ce film et que l'on retrouvera plus tard dans Pacific Rim et Crimson Peak, tous les deux réalisés par Guillermo del Toro, mais il est surtout connu pour son rôle de Jax Teller dans la sublime série Sons of Anarchy.

    Claire Florani, qui jouera ensuite dans la série Les experts : Manhattan en jouant le docteur Driscoll.

    Marc Warren, qui a joué dans diverses séries et téléfilms à la télé britannique.

     

    Ainsi que plein d'autres acteurs pas hyper connus.

     

     

    L'histoire, c'est quoi ?

     

    Nous suivons Matt Buckner ( Elijah Wood ), jeune homme qui, après s'être fait virer de l'Université d'Harvard à cause de son connard de camarade qui à fait croire qu'il a apporté de la cocaïne, part rejoindre sa sœur, Shannon ( Claire Florani ) en Angleterre.

    La-bas, il y fait la connaissance du frère de son mari, Pete Dunham, qui va emmener Matt voir des matchs de foot, ce dernier va se rendre vite compte que les supporters vénèrent leurs équipes respectifs comme une religion.

    Il verra aussi que les affrontements entre supporters sont très courant et va être attiré par Pete, leader du GSE ( pour Green Street Elite ), groupe n'ayant jamais peur d'utiliser les poings pour l'honneur de l'équipe de West Ham United.

    Matt s'y sent progressivement chez lui.

     

    La critique :

     

    Les films sur le foot, il y en a pas des masses, hormis la trilogie Goal, que j'ai jamais regardé et Shaolin Soccer, un film plutôt moyen, je ne connais aucun autre film sur le foot.

    Mais alors, une question se pose : pourquoi Hooligans vaut clairement le coup ? il faut d'abord savoir que la diffusion de ce film à été très, très compliquée en Angleterre.

    Avec un sujet aussi épineux que le hooliganisme dans un film, Lexi Alexander se doutait bien que cela pouvait déclencher une grosse polémique, il faut dire que la coupe du monde de 2006 approchait et que cela provoquerait un beau bordel.

    Coup de bol car les trois femmes chargés de la production du film ont lourdement bataillé pour obtenir assez d'autorisations de diffusions, le plus emmerdant aura été pour trouver un stade pour tourner quelques scènes et l'équipe est parvenu à ses fins car ils ont trouvé un stade.

    Aussitôt le film lancé, on se rend compte d'un truc : le film suit direct en plan d'ouverture des personnages qui semblent peu recommandables, gueulant ce qui semble être une victoire d'une équipe, on pige direct que l'on rentre direct dans le vif du sujet, cela peut à première vu paraître relativement simpliste et mainte fois utilisé et bien en fait, c'est plutôt rare de voir un rentre dedans comme celui-ci dans le cinéma.

    La plupart des films ayant une thématique qui suscite une polémique se contente d'abord de présenté le héros, afin de faire progressivement venir le reste du thème de manière à ce que les spectateurs comprennent en douceur si l'histoire est à la base pas évident à piger.

    Hooligans n'a pas besoin de faire un topo long et emmerdant, son histoire parle d'un mec qui débarque dans un autre pays dans lequel une activité apprécié de tous peut aussi bien être le théâtre de violences parfois inouïs, pas la peine de préciser que le scénario du film est assez simpliste mais en ressort une structure qui sort complètement du lot.

     

    Hooligans

    Une immense partie du film se focalise sur la relation entre Matt et Pete

     

    Lexi Alexander nous montre que le hooliganisme peut toucher n'importe quelle classe sociale, montré par les divers personnages secondaires, montrant également leurs bons côtés comme certains qui sont de bons époux ou des types avec un taf et un bon revenu, mais il y a un petit soucis dans Hooligans : on montre pas assez la vie des autres membres du GSE ou des autres bandes, ce qui empêche véritablement une exploration plus poussif de leur quotidiens hormis leur meeting dans le pub du coin quand il n'y a pas de match.

     

    Hooligans

     

    British power dans la gueule !

     

    Et Matt Buckner, il fout quoi dans ce film ? il fait office de témoin des répercussions que peuvent avoir les actes de cette pratique, les péripéties, dont il ne s'attendait pas vont forger chez lui une confiance plus droite, malgré que plusieurs potes de Pete ( qu'il considère comme son protégé ) ne parviendront pas à le blairer en raison de sa nationalité et qu'il est celui de trop selon eux, ce qui le déstabilisera, au point que le boss de la bande doutera de la fiabilité du jeune homme.

     

     

    Hooligans

    Malgré une certaine sympathie de tous, quelque personne ne parviendront pas à aimer l'américain.

     

    La mise en scène est clairement assez impressionnante pour un premier film : que ce soit les décors anglais ( le film fût tourné à Londres et Macclefield ) aidant à placer le contexte social dans lequel évolue les personnages, les plans d'ensemble très propres et le montage, qui est nickel.

    Ce qui pourrait gêné certains sont les scènes de bastons, elles sont chorégraphié de façon formidable, mais les mouvements de caméra à l'épaule pourrait faire chier car il se peut que parfois on voit pas grand chose, mais en même temps cela suis le rythme de l'action et nous immerge complètement.

     

    Hooligans

    Hooligans

    Hooligans

    Autant être franc : j'en ai chier pour les captures d'écrans tant les mouvements de caméra sont nerveux.

     

    Concernant les acteurs, ils sont tous très doués, parlons d'abord de Elijah Wood, il à bien failli ne jamais obtenir le rôle de Matt car Lexi Alexander ne voulait pas de la star de la trilogie Le seigneur des anneaux, pensant que le public se rappellerait plus facilement de son rôle de Hobbit que d'ex-étudiant devenu hooligan, avec beaucoup d'insistance de la part de l'agent de ce dernier, une rencontre entre elle et Elijah Wood s'est produit et suite au fait que ce soit un acteur très sérieux dans ses rôles, il fût engagé pour le film.

    Son jeu est vraiment très bon, complètement concentré sur la personnalité d'un jeune homme qui s'est trop souvent fait avoir sans se défendre et dont son " expérience " dans un univers violent et sans limites va lui apprendre à savoir encaisser et riposter.

    Charlie Hunnam est le meilleur acteur du film, l'interprète de Pete possède un jeu extrêmement dynamique qui rend son personnage hyper crédible, sa présence à l'écran est bluffante, on comprend qu'il sera un personnage crucial dans ce film, en quoi il est crucial sera révélé un gros passage du film donc je ne vais pas m'étendre dessus.

    Mark Warren et Claire Floriani sont excellents eux aussi, leurs personnages sont ici pour montré les divers impacts sociaux quand on a quelqu'un de notre famille impliqué dans de tels actes.

     

    Hooligans

    Le film ne prive jamais son spectateur des impacts des agissements de Pete sur sa famille.

     

    Les autres acteurs sont également très concentrés dans leurs rôles, aucun reproche à leur faire.

    Dernier point à souligner, à savoir que la réalisatrice à elle-même fréquenté de vrais hooligans dans le passé, en arrivant en Angleterre ( car né en 1974 à Mannheim, en Allemagne ), Alexander est devenu professeur d'arts martiaux dans un gymnase et parmi ces élèves figuraient des mecs ouvertement hooligans, ce qui fait qu'elle sera un peu décrit une sorte de mascotte par certains d'entres eux.

    Bien qu'elle n'ait jamais rejoint ce milieu rempli surtout d'hommes, elle a parfois eu des conversations avec plusieurs d'entre, plusieurs années après, elle aura l'idée de concevoir un film à ce sujet en s'inspirant de ce qu'elle a entendu.

     

    Hooligans

    Pour mieux imprégner votre ami qui connait que dalle du foot...

    Hooligans

    ... faites comme Pete avec Matt : mettez-le en gardien de but dans une équipe de gamins.

     

    En conclusion, Hooligans est un film très osé mais également assez intéressant à regarder car il brise le silence, bien que la mise en scène soit un peu amateur, le scénario, le thème et les acteurs sont les éléments essentiels qui font la force de ce film et surtout, grâce à ce film, la carrière de Charlie Hunnam deviendra par la suite plus importante. En revanche, ce film n'aurait jamais dû avoir de suites car je vous garanti qu'elles sont complètement minable.

    Sur ces mots, je vous dis à plus, matez-vous des films et à la prochaine !

     

     

    Bande-annonce du film 

     

     

     


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  • Duel

     

     

    Salut miss, salut mister ! pendant notre enfance, on est toujours curieux d'en savoir plus sur un réalisateur que l'on admire pour un film que l'on a vu un certain nombre de fois et bien souvent, quand on croit avoir vu son tout premier film, on se plante complètement, pourquoi je dis ça ? parce que cela m'est arrivé lorsque je pensais que Les dents de la mer était le premier film de Steven Spielberg.

     

    Voila quelqu'un qui fût pendant longtemps un de mes réalisateurs préférés, ayant vu ses plus gros succès au cinéma, a commencé dans cet ordre : d'abord E.T : l'extraterrestre, suivit de Le monde perdu, Jurassic Park, la trilogie Indiana Jones, Il faut sauver le soldat Ryan, Le terminal,Les dents de la mer, La guerre des mondes, et dernièrement Les aventures de Tintin : le secret de la licorne.

    Il aura fallu de nombreuses années pour que j'apprenne moi-même que je me trompais concernant Les dents de la mer, la toute première réalisation de cet homme est sortie 2 ans avant son succès au cinéma, alors, c'est partie, parlons de Duel.

     

     

    C'est quoi ?

     

    Duel, contrairement à ce que certains pourraient penser, ce n'est pas un film de western italien, ni le nom d'une émission politique à la con fait pour plomber votre après-midi.

    Il s'agit d'un téléfilm réalisé par Steven Spielberg, diffusé à la télévision américaine le 13 Novembre 1971, qui sortira au cinéma le 21 mars 1973 en France.

    Il remportera un fort succès à la fois critique et public, ce qui permettra sa diffusion au cinéma dans certains pays européens, en France, il fera plus de 660 000 entrées.

     

    Duel

    Steven Spielberg en 1971, bossant sur Duel.

     

     

     

    Il y a qui dedans ?

     

    Au casting, Dennis Weaver, acteur ayant été croisé dans plusieurs westerns comme Le déserteur de Fort Alamo ou la série Gunsmoke ( série de westerns diffusée de 1955 à 1961 ), mais le rôle qui le fera connaitre est celui du veilleur de nuit dans La soif du mal de Orson Welles et son rôle dans Duel est considéré comme étant le meilleur de sa carrière.

     

    Quant au reste du casting, ils sont tous peu voir quasiment pas connu du public : Jacqueline Scott ( aperçu dans un épisode de Starsky et Hutch ), Eddie Firestone, Lou Frizell et bien d'autres qui font office de rôles très secondaires.

     

     

    L'histoire, c'est quoi ?

     

    Nous suivons David Mann, un employé de commerce chargé de se rendre à un rendez-vous important, pour si rendre, il doit effectuer un long trajet en voiture.

    Sur la route, il va rencontrer à de nombreuses reprises un camionneur qu'il doublera plus d'une fois, ce qu'il va vite remarquer, c'est que ce dernier va le prendre en chasse sans aucune raison dans l'intention de le tuer.

     

     

    La critique :

     

    Quand on apprend qu'à l'époque du tournage de Duel Spielberg n'avait que 24 ans, beaucoup pourraient s'attendre à ce qu'un jeune individu fasse son premier film dans un genre destiné aux jeunes seulement, sauf que non, ce film cible aussi bien un public adolescent et adulte tant l'histoire est simple mais au résultat assez satisfaisant, mais avant d'attaquer le vif du sujet, parlons de comment ce film a été pondu.

    A la base, Duel est une nouvelle de Richard Matheson ( auteur de nombreux scénarios de la série La Quatrième dimension ), racontant la même histoire que dans le film de Spielberg, parue dans le magazine Playboy, les studios Universal achèterons les droits d'auteur pour en faire un téléfilm, par la suite, l'assistante de Steven Spielberg, Nona Tyson, fera lire l'histoire, ce qui lui plaira tout de suite et accepte de se charger de la réalisation.

    Les débuts des réalisateurs aujourd'hui célèbres sont souvent chaotique, faute à un probable manque d'expérience qui arrive au fil du temps, sauf qu'avec Spielberg, cela aurait pût être risqué car il ne disposait que de 12 jours pour tourner son film.

    Hors, Duel à provoqué une véritable surprise sur plusieurs points, le fait de transformer une histoire très simple en un spectacle hallucinant, cela est très remarqué par la mise en scène irréprochable et par son personnage qui, pensant au départ juste croiser un camionneur parmi tant d'autres va finir par se rendre compte qu'il est sa proie.

     

    Duel

    Lunettes de merde, moustache impeccable, pas de doute, on est dans les 70's !

     

     

    Les plans montrant la paranoïa progressive de David sont finement travaillé, la caméra suit régulièrement le regard du personnage principal craignant l'arrivée de ce conducteur cinglé, au point de n'avoir aucune confiance envers les rares personnes qu'il rencontre, cherchant désespérément de l'aide mais en même temps inquiétant sans s'en rendre, on est vite surpris par les conséquences.

     

    La course-poursuite est foutrement prenante, elle dure longtemps mais en même temps, on assiste à une variante de David et Goliath sauf qu'ici les personnages de la bible sont des véhicules : David représenté par une bagnole limite merdique qui roule pas très vite avec un moteur qui déconne pas mal, et Goliath qui est un vieux camion-citerne qui fonce comme un missile et malheur à celui qui croise ce dernier car il est impossible à semer et quasiment indestructible. De plus ce qui renforce le niveau de menace de ce camion est son conducteur car à aucun moment on voit sa tête, on n'entend jamais le son de sa voix, ce qui nous empêche de connaitre ce qui le pousse à tuer David, un peu comme s'il agissait par instinct.

     

    Duel

    Le duel est représenté sous deux plans, les plans de la poursuite, représentant le niveau de menace...

     

    Duel

    ... et les " plans rétroviseur " montrant le regard inquiet du personnage principal

     

     

     

    Les paysages du désert de Mojaves ( lieu du tournage du film ) sont vraiment très beaux et permettent une meilleure immersion dans cette aventure, laissant peu d'espoir pour le personnage principal de trouver de la civilisation, les rares contacts sont les petites stations-essences mais il ne peut rester longtemps car le mystérieux conducteur rode dans les parages, ce qui nous poussent à nous dire au mec de faire gaffe à lui.

    Je vous ait dit que ce film s'adresse à la fois aux adolescents et aux adultes, et bien cela s'explique au fait que, bien que l'histoire soit rapide à résumé, la manière dont elle est menée dans le film nous captive, après tout, on aurait pu s'attendre à ce que ce soit une poursuite de seulement 10 minutes après le tueur crève vite, sauf qu'ici, Spielberg fait en sorte à ce que cette séquence soit allongée et nous montre via des scènes remarquables et parfois frustrantes son talent assez précoce.

     

    Duel

    La première grosse erreur à évité quand on est réalisateur est ne pas se rapprocher des vitres : regardez sur la droite de l'image, on voit Steven Spielberg

     

     

    Les acteurs du film s'en sortent très bien et plus particulièrement Dennis Weaver, son jeu est exceptionnel, complètement habité par son personnage, il nous donne l'impression d'avoir réellement vécu la situation de son personnage, son jeu lors des divers expressions est très crédible, on sent vraiment que tout le potentiel du film est sur son jeu et lui aussi savait l'importance de son jeu.

    En conclusion, Duel est un coup réussi de la part d'un jeune cinéaste qui ne se doute pas la moindre minute que ce film aura de nombreuses références de la part d'autres réalisateurs, de plus, il prouvera que l'homme qui l'a conçu est bourrée de talents qu'il dévoilera un peu plus tard.

    Duel

    Parmi les références à Duel les plus connu, celle de l'excellent film d'horreur Jeeppers creepers de Victor Salva, sortie en 2002, est ma préféré

     

     

    Nous garantissant une des courses-poursuites les plus cultes du 7ième art, avec un Dennis Weaver qui sera en très grande partie connu que pour ce rôle, cette chasse entre le camion et la voiture rappellera le requin et ses victimes dans Les Dents de la mer, qui révélera Steven Spielberg en 1975 et qui fera démarrer sa carrière riche en longs-métrages qui auront pour la plupart un impact considérable dans la culture cinématographique et Duel en fait partie.

     

    Sur ces mots, je vous dis à plus, matez-vous des films et à la prochaine !

     

     

     

    La bande-annonce du film 


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  • Good Bye Lenin !

     

     

    Salut miss, salut mister ! ce mois-ci, j'avais envie de me m'incruster dans une décennie remplie d’événements importants dans notre histoire : les années 80.

    Cette période n'était pas qu'une année où Slayer et Metallica faisait pousser des couilles à la musique, ni qu'une année ou la télé proposait des trucs moins merdiques qu'aujourd'hui, en effet, certains événements ont fait leurs apparitions dans les livres d'histoire tel la guerre des Malouines entre l'Argentine et l'Angleterre en 1982 ou l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986 par exemple.

     

    Mais l’événement qui a marqué le monde entier dans les années 80 est sans le moindre doute la chute du mur de Berlin en 1989, symbole de la fin d'un conflit de territoire entre Berlin est et Berlin ouest, après plusieurs manifs dans en RDA ( Allemagne de l'est ), la foule se déchaîne et effectue une action qui marquera l'histoire du pays : le 9 novembre 1989, les berlinois de l'est brisent le mur sans avoir de soucis avec les gardes frontistes, cette action devient le symbole de la fin d'un pays divisé par le communisme et le début d'un nouveau monde plus libre, attendu depuis 28 ans.

    Le film dont je vais vous parler se déroule durant cet période et plus précisément dans l'après chute du mur, je ne vais rentrer dans l'histoire complète du mur de Berlin sinon ça prendrait des plombes et cela pourrait vous faire chier, cet critique sera à la fois une analyse de l'après chute du mur et une critique du film, alors, sans plus attendre, voici Good Bye Lenin ! 

     

     

    C'est quoi ?

     

    Good Bye Lenin ! ce n'est pas le nom d'un album d'un groupe punk, encore moins le nom d'un restaurant réservé uniquement aux anti-communistes.

    Il s'agit d'un film allemand sorti le 10 septembre 2003, réalisé par Wolfgang Becker, ce dernier a réalisé un autre film également de type comédie dramatique ( comme Good Bye Lenin ! ) appellé La vie est un chantier, racontant l'histoire d'un homme voulant cacher sa séropositivité après l'avoir appris de la bouche de son ex, cependant, je ne connais pas ce film.

    Le film aura très vite un immense succès, surtout en Allemagne dans lequel, il fera plus de 6 millions d'entrées, en France, ce sera également un gros succès avec plus d'un million d'entrées.

    Good Bye Lenin !

     

    Le réalisateur Wolfgang Brecker

     

     

     

     

    Il y a qui dedans ?

     

    Au casting, Daniel Brühl, qui avec ce film aura une meilleure notoriété car il était plutôt connu en Allemagne, il aura droit par la suite d'être dans des films comme Joyeux Noël du français Christian Carion ou Inglorious Basterds de Quentin Tarantino et il à joué le pilote de course Nicky Lauda dans Rush de Ron Howard.

    Katrin Sass, actrice connue pour avoir travaillé à la télévision à l'époque de la RDA, sa carrière commencera vraiment aux alentours des années 80 et Good Bye Lenin ! sera le film qui signera son come back.

    Tchoulpan Khamatova, actrice russe qui faisait ses débuts dans le cinéma.

    Egalement au casting, Florian Lukas, Alexender Beyer, Burghart Klaussner, Micheal Gwisdek et d'autres acteurs plus connu en allemagne que chez nous ( à moins de regarder Arte tou les soirs ).

     

    L'histoire, c'est quoi ?

     

    Nous sommes 1989, Alexander Kerner ( Daniel Brühl ) est un jeune homme vivant avec sa mère, Christiane ( Katrin Sass ) et sa sœur, Ariane ( Maria Simon ) à Berlin-Est, occupé par la RDA ( République Démocratique Allemande ), un soir, alors qu'une manifestation pour la liberté d'expression et la circulation libre, sa mère, contrainte de sortir d'un taxi l'emmenant à la célébration des 40 ans de la RDA.

    Parmi les manifestants arrêtés avec violence par les flics, elle y voit son fils, sous le choc, elle s'évanouit, sous les yeux de son fils.

    Alexender apprend la nouvelle : sa mère à eu un infarctus et est tombé dans le coma. Un mois plus tard, le 9 novembre 1989, le mur de Berlin s'écroule et Alex doit à tout prix cacher cette nouvelle à leur mère car les médecins sont formels : au moindre choc émotionnel, le cœur de sa mère s'arrêtera de battre, il va alors cacher tant bien que mal la vérité sur les derniers événements.

     

     

    La critique :

     

    Avant de connaitre ce film, je ne connaissais pas grand chose de ce qui s'était passé lors de la chute du mur de Berlin et la raison est due au fait que je sois né au début des années 90, avec l'âge et la curiosité, je cherchais un moyen de comprendre l'avant chute du mur et l'après chute du mur. Beaucoup de personnes ont sans doute été comme moi sans vraie réponse et n'ayant pas la tête à se mater des documentaires à la télé, j'ai découvert certaines possibles réponses dans Good Bye lenin ! avec son histoire.

    L'avant chute du mur nous dévoile le quotidien d'une famille tout à fait normal en 1978, cette famille fait partie des gens cherchant une certaine liberté, une liberté symbolisée ici avec la mère du petit Alex, désirant tout le bien-être de ces enfants ainsi qu'au reste de son entourage, elle se présente d'abord comme une femme démolie par la séparation de son mari, partie à l'Ouest, laissant ses enfants désemparés et qui par la suite deviendra ce symbole de liberté pleine de gentillesse, ne cherchant pas à se laisser abattre par l'autorité communiste qui règne en maître.

     

    Good Bye Lenin !

     

    Le petit Alex se fera l'ange gardien de sa mère...

     

    Good Bye Lenin !

     

    ... jusqu'à l'âge adulte ou il n'hésite pas à courir quelques risques

     

     

     

    Les années s'écoulent mais le quotidien des citoyens ne change pas : les nouvelles avancées culturelles et technologiques de Berlin-Ouest qui semblent si différentes de leur monde est cachées par ceux qui imposent leurs lois, décrivant l'univers de l'ouest comme étant une menace pour le peuple et ça, Alex et sa famille n'en peuvent plus de croire en des choses pareilles, sentant que le peuple ne croit plus aux propos de  leur gouvernement, ils décident malgré eux de vouloir réclamer un avenir plus radieux.

    Cet avenir radieux s'installe doucement lors de l'après chute du mur de Berlin, les deux pays n'en font maintenant qu'un, deux univers se rencontrent, les couleurs et les cultures mélangés de l'Ouest rencontrent les drapeaux soviétiques de l'Est, sans vouloir en découdre, bien au contraire, l'envie de se retrouver après 28 longues années de séparation, sans échanges est plus forte que l'envie de tout casser.

    Alex se rend compte de ce changement soudain d'ambiance et prend conscience que sa mère sera trop choqué par cette arrivée subite de la culture occidentale et c'est l que l'aspect comique du film arrive.

     

    Good Bye Lenin !

    Le début d'une nouvelle décennie

     

     

    Si tout le monde décide de suivre le changement culturel et social, le jeune homme, lui, s'investie à 400 % pour que sa mère ne se doute de rien avant qu'elle ne sorte du coma, seulement voilà, l'année 1990 est largement franchie, les appartements se débarrassent de leurs contenus d'autrefois, il devient alors assez compliqué pour Alex de devoir reconstituer la chambre de sa mère.

    Ainsi nous verrons que retrouver les objets qu'il a connu durant toutes ses années est de plus en plus durs : les étagères de magasins se remplissent de nouvelles sortes de bouffes, les enseignes occidentales poussent un peu partout, les nouvelles formes d'expressions prennent du terrain et tout cela va rendre la tache d'Alex plus compliqué que prévu.

     

    Good Bye Lenin !

    Pour les autres qui ont acceptés les nouveaux aliments, Alex est un peu un extraterrestre !

     

     

     

    Mais qui dit changement dit évolution de sois-même, en effet, même si la famille décide de suivre le plan d'Alex lors de la réunification, ils sont pleinement conscient que tôt ou tard, la mère va se réveiller et savoir la vérité sur les événements qui se sont déroulés pendant son coma, ça, ils ne l'oublient pas, alors chacun décide de s'adapter au changement, en particulier Alex, devenant petit à petit un homme plus autonome, alors que l'on connaissait pas grand-chose sur lui au début du film hormis son enfance, nous le voyons lors de la deuxième partie grandir, découvrir un univers nouveau, tout cela se dévoile avec le point fort du film : sa réalisation.

    Elle est irréprochable, Wolfgang Brecker parvient à ce que le public fasse peu à peu connaissance avec les protagonistes principaux, bien que l'histoire se concentre surtout sur Alex, on parvient à trouver un certain attachement envers ses proches et lui-même, les séquences dévoilant le changement d'atmosphère dans le pays sont filmés de manière progressive, ce qui permet une très bonne immersion du contexte de l'époque, ses conséquences sur la population et sans que cela nous montre des trucs que personne ne pigera, au contraire, ce sont de nombreuses scènes de la vie quotidienne que l'on voit à l'écran, et non de la politique à tout bout de champ qui aurait plombé l'aspect humoristique du long métrage.

     

    L'humour, parlons en justement, si vous vous attendiez à des situations hilarantes et à côté de la plaque au point que vous serez capable de pondre des : " LOL", " Ptn, c'est kro Marran " ou " PTDR " et autres trucs que les ados cons et décérébrés peuvent sortir à chaque message sur Facebook, vous pouvez vous barrer car ici l'humour se veut plus subtil.

    Dans Good Bye Lenin ! , point d'humour centré sur le cul, ni sur les grosses cuites, ni sur les histoires de familles débiles comme pas permis. Ici, l'aspect comique provient surtout de l'objectif d'Alex : faire croire à sa mère que rien n'a bougée, que le mur n'est pas tombé et que le communisme est toujours présent, refusant toute venue d'objets provenant de l'ouest.

    Good Bye Lenin !

    Good Bye Lenin !

    Clairement ma scène préféré du film : comment faire comprendre l'arrivée du coca en RDA

     

     Alex devra affronter plusieurs problèmes et devra clairement redoubler d'ingéniosité, par exemple, avec l'aide de son collègue, vendeur d'antennes satellites, il préparera de faux journaux télévisés, il devra également tenter de convaincre d'anciens collègues de sa mère, tombés dans le chômage, de jouer le jeu lors de son anniversaire, l'humour du film, certains auront du mal à le comprendre, le film possède ce petit défaut de trop se concentrer sur cette supercherie à faire croire quelque chose d'inventé de toutes pièces, mais il ne s'agit que d'un problème finalement minuscule.

    Good Bye Lenin ! est également un film évoquant les valeurs familiales, alors que chaque instant compte pour Christiane, dont la santé s'est fragilisé si vite, jadis une famille heureuse malgré l'absence d'un père, tous comprenne l'importance de devoir se réunir avant que l'inévitable se produise, cependant, ils savent aussi que tôt ou tard, leur mère connaîtra la vérité sur le mur et ses conséquences, c'est alors que Alex se rend compte que cacher la vérité n'est pas la solution et devra se confronter aux répercutions assez inattendues de la part de sa mère, ce qui renforcera les liens familiaux, c'est une des forces de ce film.

     

    Good Bye Lenin !

    Unis par l'amour de la famille malgré l'accident

     

     

    Tous les acteurs sont sublimes, Daniel Brühl possède un jeu vraiment parfait et assez comique et touchant. Mais s'est surtout Katrin Sass qui surprendra beaucoup par sa prestation exceptionnelle, son jeu colle immédiatement au personnage qu'elle interprète.

    Quand au reste des acteurs, eux aussi s'en tirent formidablement bien, Wolfgang brecker possède toute les cartes en main pour réussir son film.

    En conclusion, Good Bye lenin ! fait partie des meilleurs surprises de l'année 2003, de par l'originalité du scénario et sa thématique abordée, l'humour ainsi que le talent des acteurs présent, c'est un film que je vous recommande chaudement.

    Sur ces mots, je vous dis à plus, matez-vous des vidéos et à la prochaine !

     

     

    La bande annonce donne déjà le ton d'humour du film

     

    La musique du film est tout simplement merveilleuse et colle bien avec l'aspect comédie dramatique

     

     

     


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  • Notorious

     

     

    Salut miss, salut mister! quand on aime une personnalité dans un domaine en particulier, on est en droit de se demander si un jour, ils feront un biopic sur l'artiste en question, la plupart des biopics concernent très souvent des musiciens connus, en exemple, je peu citer le film Ray, dédié au pianiste Ray Charles, un film de 2005 que je vous recommande.

    Cependant, j'avais envie de me tourner sur un genre musical que j'aimais durant mon adolescence et qui me déçoit énormément ces derniers temps : le rap.

    Ce genre, né à la fin des années 70, était d'abord un phénomène de mode parmi tant d'autres, des groupes sont vites devenus connus : Grandmaster Flash et RUN DMC par exemple sont des références dans le domaine. Mais ce qui fait que le rap fait autant parler de lui dans les médias provient des paroles de certains groupes qui dénoncaient en particulier la justice américaine envers la population afro-américaine, les groupes comme Public Enemy et N.W.A n'ont pas hésité à faire parler d'eux ainsi et feront naitre un nouveau genre : le gangsta rap.

    Tout change doucement lors des années 90, au fil de son évolution, le rap s'est amélioré dans ses textes, ceci grâce à des artistes comme Tupac Shakur qui, même s'il fait du gangsta rap, il peut se montrer très poétique dans certaines de ses chansons, ce qui fait qu'il est toujours une référence aujourd'hui, mais le biopic dont je vais vous parler par d'un autre rappeur important dans les 90's : Notorious Big, dont le film s'intitule simplement Notorious big ( ou Notorious, ça dépend ).

     

    C'est quoi ?

     

    Notorious, ce n'est pas le nom d'un nouveau pokemon pas charismatique, encore moins le nom d'un sort sortie de l'univers d'Harry Potter.

    Il s'agit en fait d'un film biographique sortie le 24 juin 2009 en france et réalisée par George Tillman Jr, qui était connu avec le film Les chemins de la dignité, film dédié au premier afro-américain à avoir intégré la NAVY lors de la seconde guerre mondiale.

    Le film n'obtiendra pas un fort succès en salles, seulement 130 000 entrées en france. En chiffres mondiaux, c'est limite aussi, le budget de 20 millions de dollars sera faiblement dépassé, seulement 44 millions de recettes mondiales.

    Notorious

    Le réalisateur George Tillman Jr

     

    Il y a qui dedans ?

     

    Au casting, Jamal Woolard, plutôt connu dans le rap sous le nom de Gravy, joue dans son unique rôle au cinéma. Angela Bassett, actrice vu dans Malcom X de Spike Lee ou Contact de Robert Zemeckis, n'ayant pas vu ces deux films, je ne peut pas dire ce que j'en ai pensé.

    Anthony Mackie, ayant fait ses débuts dans un épisode de New York, section criminelle, puis ayant intégré le casting de 8 Mile ( biopic du rappeur Eminem ) de Curtis Hanson et Milion Dollar baby de Clint Eastwood ou encore le génial Real Steel de Shawn levy.

     

    Egalement au casting, nous avons Derek Luke, Naturi Naughton, Antonique Smith, Sean Ringgold et d'autres acteurs pas forcément connu.

     

    L'histoire, c'est quoi ?

     

    Nous suivons le parcours de Christopher wallace ( Jamal woolard ), de son enfance dans le quartier difficile de brooklyn en tant que jeune voyou, il se découvre un véritable talent dans le rap avec ses rimes et sa voix, il ne le sait pas encore mais les années qui suivront seront celles ou il rentrera dans la légende de la culture hip-hop sous le nom toujours respecté aujourd'hui de Notorious B.I.G.

    Son destin sera tragiquement stoppé le jour de sa mort violente en 1997.

     

     

    La critique :

     

    Quand un film s'inspire d'un artiste disparu, il est très important de respecter son histoire et les relations qu'il entretenait avec ses proches, c'est pour cela que avant de commencer la critique, nous devons revenir sur la vie du rappeur Notorious B.I.G.

     

    Christopher George Latore Wallace vient au monde le 21 mai 1972 à New York, fils de Voletta Wallace ( 19 ans lors de sa naissance ), enseignante à la maternelle, et de George Latore, soudeur, il ne connaîtra presque pas ce dernier qui abandonnera sa mère à l'âge de 2 ans.

    Très bonne élève au collège, il connaîtra malheureusement les petits délits en trafiquant de la drogue à 12 ans, chose que sa mère saura des années plus tard. Ayant quitté le système scolaire à 17 ans, il sera arrêté et passera 9 mois en taule.

    A sa sortie, suite à la naissance de sa fille, il change de vie en prenant une décision cruciale : arrêter le trafic pour faire une carrière musicale dans le rap.

    Après avoir enregistrement une cassette démo, il rencontrera Sean " Puffy " Combs, directeur artistique de Uptown Records et le signe direct après l'écoute de sa cassette, Christopher modifia alors son nom de scène en Notorious B.I.G en hommage à un film de Sydney Poitier.

     

    Le 13 septembre 1994 sort Ready to Die, son premier album, qui le conduira au succès international, recevant de nombreux prix, ce succès le fera rencontrer beaucoup d'artistes, notamment celui qui sera son meilleur ami : 2 Pac.

    Notorious

    L'album Ready To Die se vendra à 500 000 exemplaires

     

     

    Mais très vite, tout dérape lorsque 2 Pac est violemment agressée à l'entrée d'un studio en novembre 1994 par des individus armés, suite à cet événement, il accusera devant tout le monde que les responsables étaient Notorious et plusieurs artistes de Bad Boys records ( label dans lequel Notorious était signé )

     

    Durant 2 ans, Notorious et 2 pac s'éviteront, les médias s'empresseront de parler d'une guerre Est/Ouest dans le milieu du rap, ce qui déplaira à Biggie ( surnom de Christopher Wallace depuis l'enfance en raison de sa corpulence ), qui voudra tout faire pour stopper cela.

    Le 13 septembre 1996, à Las Vegas, un terrible événement marquera l'histoire de la musique :  Tupac Amaru Shakur, dit 2 Pac, est assassinée à la sortie d'un amtch de Mike Tisson, à l'âge de 25 ans, cette nouvelle aura un profond impact moral pour Notorious B.I.G. qui vient de perdre un ancien ami devenu ennemie.

    En 1997, son style change avec son deuxième album Live after death, et sa vie connaîtra un tournure tragique : le 9 mars 1997, à Los Angeles, il fait la promotion de son album en compagnie de sean " Puffy " Combs et de quelques amis, après la promotion de l'album, il quitte la soirée, à l'arrêt d'un feu rouge, une voiture s'approche et plusieurs coups de feu en sorte pour atteindre Biggie.

    quelques heures plus tard, l'info est tombée : Christopher Wallace, plus connu sous le nom de Notorious B.I.G. est décédé, il n'avait que 24 ans.

     

    Vous l'aurez compris, le film parle de l'histoire de ce rappeur tout en prenant soin de ne pas brusquer les proches et pour une raison simple : la mère de Notorious B.I.G. fait partie de l'équipe de production du film.

    On comprend bien vite que George Tillman Jr ne pouvait se permettre de faire n'importe quoi dans son film et il nous a démontré tout son respect avec ce long métrage.

    Son respect est montré dans plusieurs formes : d'abord par l'histoire du protagoniste principal, nous dévoilant le quotidien peu chaleureux de par sa situation familial, il se montre comme étant un voyou dealant de la drogue en ayant une allure de dure, et d'une autre part, on ressent en lui un être assez fragile lorsque la réalité le rattrape, cela se ressent avec la relation qu'il entretient avec sa mère, le gros dur redevient un jeune homme prenant pas tout de suite mais progressivement la gravité de ses actes.

     

    Notorious

     

    Du petit garçon de Brooklyn sans histoire...

     

    Notorious

    ... N'ayant quasiment pas connu son père...

     

     

    Notorious

     

    Notorious

     

    ... menant une double vie dangereuse dans la rue...

     

     

    Notorious

     

    ... il sera sauvé par son don pour le rap

     

     

    Notorious nous montre plus facilement la relation amicale qu'il entretenait avec 2 Pac, la manière dont les scènes dans lequel ils apparaissent ensemble sont vraiment très bien retranscrites, avec ce film, on a la chance de voir de manière vraiment approfondie leur amitié et ce qui détruira leur amitié, à savoir l'agression de 2 Pac et les conséquences de cette dernière sur la vie de Notorious B.I.G.

    La mise en scène de George tillman Jr est vraiment impeccable, le film dévoile l'évolution de son personnage avec une grande habilité, le tout accompagné par une voix off du personnage principal, ce dernier racontant lui-même son histoire, de sa naissance à sa mort, une approche vraiment superbe car si au départ, on y voit rien d'autre qu'un branleur dealant de la dope et paraissant peu important, cela n'est que la première partie de l'histoire du rappeur car nous voyons à la fois le changement de personnalité de Christopher Wallace, de la rue, il commence à vouloir vivre de sa passion pour le chant vers la seconde partie du film montrant les moments importants de sa vie dans des scènes vraiment très soignées de par la photographie, l'ambiance des années 90 très bien retranscrit, l'univers musical est également très respecté, nous permettant de voir de quel manière s'est construit les albums de l'artiste en question.

     

    Ce qui est plaisant dans Notorious vient du fait que rien n'est épargné, et pour cela, il faut voir les séquences dévoilant Notorius B.I.G. quand il devient célèbre, lui qui a connu la gloire et les dessous du showbiz avec les soirées privées dans lequel tout est possible, il nous entraine dans la véritable vie d'artiste international, on découvre aussi l'admiration qu'a le public pour lui, surtout les habitants de Brooklyn, le décrivant comme un véritable héros ayant renforcé une musique qui n'était alors pas vraiment apprécié du grand public.

     

    Notorious

     

    Le succès se fera dès la sortie de son premier album, la reconnaissance du public se confirmera instantanément

     

     

     

    Diverses facettes se construisent à travers cet homme : en premier un artiste connaissant des débuts plus que prometteur rapidement négligé suite à un terrible malentendu avec son ami le plus proche, ce qui influencera fortement le reste de sa courte carrière, l'album Live After Death, sortie 2 semaines après son assassinat montrera la puissante évolution des paroles d'un jeune rappeur d'abord aux textes crus et d'autres qui sont nettement plus touchants et positifs. En second un individu vite manipulé par les médias lors de l'agression de 2 Pac, c'est à ce moment que le film prend une dimension différente, la fin d'un rêve pour le début d'un cauchemar sans fin pour le chanteur : ses admirateurs croiront les médias et se retourneront contre Biggie, la presse lancera des rumeurs sur sa vie privée qui le mettront dans une colère noire et ses amis et ses femmes verront cet colère de très près, ce qui le fragilisera.

     

    Notorious

     

    Sean " Puffy " Combs est à la fois son patron et son ami, ce sera la personne qui aidera le plus Notorious B.I.G après l'agression de 2 Pac

     

     Notorious est à la fois une oeuvre biographique et une critique malgré lui de notre système de consommation, une manière de montrer comment il est facile d'influencer les esprits naïfs quand la communication reste sur le même sujet concernant un domaine comme la musique, cet aspect " guerre des tranchées " s'imprègne du film quand le public du milieu du rap est partagé, ce qui va créé malheureusement cet  pseudo guerre " Est Coast/ West Coast " qui provoquera un vrai bordel dans le secteur musical.

     

    Notorious

     

    La tension du film se montre de manière puissante, notamment quand Biggie s'expliquera lors d'un concert au public, un acte courageux de sa part

     

     

    Mais alors, une question se pose alors que vous lisez cette critique : si le film à pas mal de qualités, pourquoi il n'a pas fait plus d'entrées ? 

    La réponse se trouve le 25 Juin 2009 avec la mort de Micheal Jackson, le roi de la pop nous avait quitté le jour d'après sa sortie, rendant triste le monde entier, ce qui fait que les gens étaient vraiment trop chamboulés pour aller au ciné, cependant, une deuxième question se pose : le film aurait-il eu un meilleur chiffre au box office si la mort de Micheal Jackson n'aurait pas lieu ? la réponse n'est pas simple car le film possède quelques problèmes.

    Déjà, les personnages secondaires, c'est-à-dire les personnes ayant connu Biggie sont parfois un peu ennuyants, certains servent plutôt de rôle comique mais malheureusement l'aspect humour est assez simpliste, ensuite viens le fait de certains acteurs prennent leurs jeux tellement à coeur qu'ils peuvent donner une impression d'en faire trop.

     

    La plupart des acteurs sont vraiment excellents, a commencé par Jamal Woolard, jouant le rôle titre ( qui a failli être joué par le rappeur Sean Kingston ) à vraiment mis tout son coeur, il est parfait, tenait tellement à le jouer qu'il avait pris 20 kilos exprès pour ce rôle et clairement, sa carrure imposante renforce sa ressemblance avec le rappeur.

    Angela Bassett ( Voletta Wallace ) est merveilleuse en tant que mère cherchant tant bien que mal à vouloir sortir son enfant du monde du trafic de drogue et réalisant qu'en devenant un artiste, il devient un vrai adulte.

    Anthonie Mackie en 2 Pac est lui aussi convaincant, certains trouveront qu'il est pénible mais son jeu d'intègre très bien dans le film et montre vraiment l'amitié entre biggie et 2 Pac.

    En revanche, Derek Luke a beau avoir les mêmes traits de visage de sean " Puffy " Combs, son jeu est un peu maladroit, il fait trop le grand patron qui se la raconte devant le petit nouveau, malgré tout, il se montre bon lors des séquences dans lequel il règne une certaine tension, c'est-à-dire après l'agression de 2 Pac.

     

    Quand à Naturi Naughton et Antonique Smith, jouant respectivement Lil' Kim et Faith Evans, les deux femmes de biggie, elles sont très doués pour jouer ces rôles et c'est normal car elles deviennent témoins de l'histoire du rappeur, ce qu'il était en tant que mari célèbre mais dont les médias ont vite fait de le manipuler, ce qui le rendra agressif envers elles.

    E le reste des acteurs, ils suivent de leur mieux le rythme du film mais leurs rôles secondaires font que l'on ne parvient finalement pas vraiment à s'intéresser à eux.

    En conclusion, Notorious est un film très bien fait, probablement le biopic de musicien le plus sincère depuis Ray, le fait qu'il n'ait pas eu beaucoup de succès en raison de la mort de Micheal Jackson aurait pu le faire passait dans les oubliettes du septième art, hors ce n'est pas le cas et fort heureusement vu le potentiel du film, je vous le recommande en tant qu'hommage au plus grand rappeur des états unis partit trop tôt.

     

    Sur ces mots, je vous dis à plus, matez-vous des films et à la prochaine !

     

    La bande annonce du film

     

     

    Et un petit bonus ! le titre le plus connu du rappeur, mon préféré en plus : Juicy

     


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  • Freddy con Jason

     

     

     

     

    Salut miss, salut mister ! il existe dans le cinéma d'horreur des créatures avec plein d'originalités, beaucoup ont vu le jour dans une décennie magique : les années 80.

    Les années 80 ont connu une véritable émergence du genre, on a eu des tueurs fous, des manifestations de fantômes, des lieux maudits et d'autres formes de frayeurs.

     Mais si on devait retenir un nom pour désigner les tueurs fictifs qui deviendront des emblèmes des films d'horreur, ce sont les boogeymen, ces personnages qui butent sans réfléchir des jeunes gens pour une raison particulière et parmi ces tueurs, deux noms reviennent systématiquement : Freddy Krueger et Jason Voorhees, deux monuments qui mettront un temps fou pour se rencontrer, les voici dans Freddy contre Jason.

     

    C'est quoi ?

     

    Freddy contre Jason, ce n'est pas le titre d'un reportage télé rempli d'oublies, ni le titre d'un combat de boxe de canal + , il s'agit d'un film d'horreur sortie le 29 Octobre 2003, réalisé par Ronny Yu, ce dernier est connu dans les films d'arts martiaux et est aussi connu pour avoir pondu La Fiancée de Chucky en 1998, qui sortira le 10 mars 1999 chez nous et qui est pas mal, sans plus.

     

    Doté d'un budget de 30 millions de dollars, le film dépassera très bien son budget avec 82 millions de dollars à travers le monde, cependant, en France, le nombre d'entrées est assez faible, environ 300 000 entrées.

     

    Freddy contre Jason

     

    Le réalisateur Ronny Yu

     

    Il y a qui dedans ?

     

    Au casting, un grand homme du cinéma d'horreur refait son apparition dans son rôle de Freddy Krueger, j'ai nommé Robert Englund.

    Freddy contre Jason

     

    L'acteur Robert Englund sera toujours attaché à ce croque mitaine de Freddy Krueger 

     

    Pour Jason Voorhees, manque de bol, ce n'est pas ce mastard de Kane Hodder qui le jouait dans Vendredi 13 : un nouveau défi en 1988 à Jason X en 2002, pour des raisons inconnues, on ignore la raison de son absence pourtant évidente, il sera joué par un homme très imposant aussi, Ken Kirzinger.

    Monica Keena, plutôt connue dans la série télé Dawson est également de la partie. Jason Ritter, qui jouera plus tard dans le remake de  The Wicker Man et dans W : l'improbable président, biopic du président américain George W. Bush. 

    Kelly Rowland, très connu pour faire partie du groupe R'n'B destiny's Child et qui commençait sa carrière au cinéma. Christopher marquette, qui jouera plus tard dans Invisible et Infestation.

    Parmi les autres acteurs, nous avons : Katharine Isabelle, Brendan Fletcher, Tom Butler ( vu dans plusieurs séries fantastiques ) et Lochlyn Munroe pour ne cité qu'une partie du reste des acteurs ayant des rôles plus secondaires.

     

     

    La critique :

     

    Avant de véritablement commencer la critique, il est très important de revenir sur l'histoire de ces deux monuments du cinéma d'horreur, commençons par celui qui est apparu en premier sur nos écrans : Jason Voorhees.

    Freddy contre Jason

     

     

    Tu es né en 1946 avec une malformation faciale avec une paralysie du côté droit de ton visage, ce qui fera fuir ton père, te laissant ainsi seul avec ta mère, Pamela, âgé de 16 ans. Ton histoire connaîtra une année tragique : 1957, celle de ta mort, poursuivit par des garnements près d'un lac en raison de ton handicap, tu y tomberas et te noiera à cause des moniteurs occupés à satisfaire leurs besoins de sexe. 

    Ta mère, rongé par une profonde colère, tuera le couple responsable de ta mort, suite à cette macabre découverte, le camp fermera ses portes. En 1980, le camp est rénové, ce que les moniteurs ignorent est que ta mère s’apprête à remontrer sa haine envers ce camp depuis l'accident. Elle finira par être tué par une survivante de sa folie meurtrière, cette dernière et ta mère ignorent que, à ce moment, tu es en train d'observer, tu avais survécu à ta noyade durant 23 années, te nourrissant d'animaux sauvages et vivant dans une cabane délabrée.

    L'année suivante, ta revanche commence avec ton meurtre envers la femme qui a tué ta mère, tu finiras par avoir le même destin : éliminé quiconque ose venir dans ce qui est ton territoire qu'est Crystal Lake Camp.

     

    beaucoup te penseront mort en 1984, tu montrera le contraire en 1986, cette fois-ci, tu deviens ce que l'homme peut craindre : un mort-vivant armé d'une machette, dès lors, Crystal Lake ne sera jamais joyeux et paisible.

    Comment le sait on ? Un homme sera celui qui racontera ton histoire : Sean S. Cunninghan, il est ton vrai créateur, si lors de ton premier film, il te montre qu'a la fin, tu seras la vedette dans les deux autres films, fait par Steve Miner, il nous montrera ta brutalité envers les occupants du camp et sera avec nous le témoin de l'abandon de ton sac à patates sur la tête pour revêtir ce qui te symbolise toujours aujourd'hui : le masque de hockey, ainsi, tes victimes auront un visage plus effrayant.

     

    Au fil des années, tu feras preuve de cruauté envers eux, les tuant avec ta fameuse machette, tu te serviras aussi de nombreux accessoires : tournevis, débroussailleuse, hache, taille et bien d'autres, tu deviendras malgré toi la caricature de l'amérique profonde et croyante, traquant principalement des ados ne pensant qu'à baiser et se droguer.

     Malgré cela, tu seras confronté à des problèmes avec l'arrivée de nouveaux réalisateurs te ressuscitant de manière parfois ridicules, tes actes perdront un peu de qualité avec le temps, ton envie de tuer ceux qui pénètrent dans ton territoire te mènera parfois dans de l'absurdité. 

    Tes histoires et des meurtres barbares feront de toi l'emblème d'un genre de film d'horreur en pleine croissance : le slasher. Les médias populaires te rendront hommage sous forme de clins d’œils,  de chansons, de romans, de bandes dessinées à ta gloire. La simple prononciation de la saga de tes films Vendredi 13 sera toujours suivie par ton nom : Jason.

     

    Freddy contre Jason

     

     

    Tu es né en 1942 de l'union du viol collectif commis par des patients alors que ta mère travaillait dans un hôpital psychiatrique, peu après ta naissance, elle mourra. L'enfance que tu passeras à Springwood est horrible, ton beau-père alcoolique et violent te battra régulièrement et te fera subir des châtiments corporels sadiques, tu ressentiras par la suite un goût pour la violence.

     

    Parvenu à l'âge adulte, tu épouse une femme, de votre union, une fille naîtra, malgré les apparences tu mène une autre vie, celle d'un tueur d'enfants , tu les kidnappes et les tues dans une ancienne chaufferie à l'aide de tes gants munie de griffes lacérés. Ta femme remarquera la présence de nombreux articles de journaux ainsi que tes armes, tu la tueras sous les yeux de ta fille de seulement 5 ans. 

    La police finira par t'arrêter mais te relâchera plus tard malgré tes crimes, plus tard, de nombreux parents furieux se rassembleront autour de ta maison pour lancer des cocktails molotov dessus. Tu décéderas enfermé à l'intérieur. Ta résurrection se fera 16 ans après ta mort, en 1984, tu auras élu domicile dans l'esprit des adolescents d'Elm Street, tu les tueras avec un profond sadisme et de la manière la plus discrète : dans leurs rêves, ainsi, si tu en assassine un dans son rêve, il meurt réellement.

     

    Le premier témoin de ta soudaine résurrection s'appelle Wes Craven, ton univers est le sien également, avec lui et de nombreux autres individus de tes prochaines aventures, tu te forgeras une solide réputation, tu obtiendras le même statut que certains de tes semblables découverts dans les années 80, chacun de tes meurtres sont d'une grande originalité, tes pouvoirs de métamorphoses te fournissent une plus grande puissance, d'autant que l'état dans lequel tu laisses tes victimes sont tel qu'ils sont dans la réalité.

     

    Vers la fin de la décennie, tes histoires auront une sérieuse baisse de popularité, la faute à des gens se prenant la tête pour imaginer des morts parfois stupides et sans originalité, les années suivantes ne seront pas une bonne chose pour toi malgré le retour de ton créateur à la réalisation, tu semble faibli et ton public commence à douter de ton avenir.

    Mais sache que tu possèdes un public qui te soutient et te vénère de la même manière que l'on fait pour une religion, de multiples hommages te mettront en valeur te manière flamboyante, tu parviens à tenir le cap grâce aux rêves des enfants et à tes fans, tu es un phénix qui renaît de ses cendres, des cendres qui franchiront l'univers de Jason Voorhees, nous te verront agrippé son masque de hockey à la fin de l'un de ses films et nous patienteront des années pour voir votre confrontation.

     La nouvelle vision du cauchemar  a un nom, le tien, Freddy Krueger.

     

    Après avoir mis en avant ces deux légendes, revenons à notre film. Remontons d'abord aux origines du projet, en 1993 sorti Jason va en enfer, même si le film pue le film raté, on retiendra une chose à la fin : le bras de Freddy Krueger sort de la terre pour agripper le masque de Jason, il s'agissait d'une idée de Sean S. Cunninghan qui désirait faire un film évoquant la rencontre entre Freddy et Jason.

    Malgré cete idée de projet, il y eut un énorme problème qui fera que cela prendra du temps : les droits d'auteur. La licence des Vendredi 13 appartenait à Paramount Pictures tandis que les Griffes de la nuit étaient la propriété de New Line Cinema. Durant de nombreuses années, ils tenteront de trouver un accord pour faire ce film, seulement, ils ne parvenaient jamais à trouver un accord, ce projet aurait pu ne jamais voir le jour si la Paramount Pictures n'avait pas perdu les droits d'auteur, ils seront vite racheté par New Line Cinema avec l'aide du premier réalisateur et créateur de Vendredi 13.

     

    Une fois les droits récupérés venaient le temps de trouver un homme chargé de le réaliser, ainsi commença de très nombreux entretiens avec près d'une soixantaine de réalisateurs, 17 scénarios différents seront proposés et parmi les prétendants pour la réalisation il y a Ronny Yu, et alors pour lui, c'est bingo car il sera désigné pour la réalisation, on pourrait supposé que la société avait vu le travail qu'avait fait le bonhomme dans la fiancée de Chucky.

     

    Le pari de faire un film sur la rencontre entre les deux personnages était risqué, surtout que l'année précédente sortit le ridicule Jason X, qui, avec une histoire trop farfelue, des acteurs pénibles et surtout, un changement trop inattendu dans la façon de tuer de Jason qui d’habitude est face à sa proie décide d'un coup à faire la subtilité. 

    Ronny Yu s'est rendu vite compte du désastre qu'était ce film et fort heureusement il n'a pas commis la même faute avec les cartes qu'il détient entre ses mains que je vous dévoile.

    Sa première carte est d'abord le scénario qui est vraiment très bien écrit, remplie d'une grande originalité, il a fait partie des 17 scénarios proposés et c'est à ce moment que l'on se rend compte que l'on aurait pu avoir de la merde bourrée d'incohérences et de dialogues inutiles.

     

    Freddy contre Jason

    Le début commence très bien avec l'apparition de Robert Englund à visage découvert

     

    La deuxième carte est ce qui concerne la réalisation, bien que le début manque de sens, le reste tiens particulièrement bien la route, on assiste à la rencontre entre deux sortes de personnages : ceux qui ne pensent qu'à la baise et à la défonce des Vendredi 13 et les adolescents craignant de rentrer en contact avec le terrible croque mitaines des Griffes de la nuit. Ce n'est pas que deux monstres qui se rencontres, ils ramènent avec eux leurs mondes dans lequel ils se sont forgé une réputation qui suscitent une véritable panique. 

     

    Les décors sont vraiment très soignés, ils sont certes du déjà vu mais bien pour placer le contexte de l'histoire. Cela dit, de nombreuses scènes ont été coupées, ce qui fait que parfois c'est un peu le bazar, en exemple, la scène qui ouvre le film à une partie coupée, ce qui fait qu'elle manque de sens, environ une dizaine de scènes coupées sont visibles dans les bonus du dvd. 

    Freddy contre Jason

    Mark et Will forment le meilleur duo du film 

     

    La première partie, faite pour présenter les protagonistes est vraiment bien mené, on parvient à trouver un attachement avec des personnages stéréotypés mais pas trop pénibles. La seconde partie commence à mettre en avant les meurtres des deux tueurs et il y a une petite déception qui à agacer pas mal de fans de Freddy : il ne fait pas assez de victimes, du coup, le film aurait pu avoir l'aspect d'un énième Vendredi 13, sauf que ce n'est pas le cas. 

    Freddy Krueger nous montre bien sa présence par les divers rêves de certains personnages, ces séquences de rêves donnent vite un aspect glauque et pas rassurant, ce qui nous démontre la présence du croque mitaine, de plus, on retrouve la personnalité dérangeante et la voix caverneuse qui fait son charme, tout sauf ses punchlines qu'il sort à ses victimes.

    Freddy contre Jason

     

    Freddy, fait risette aux petits enfants, s'il te plait !

     

     

    J'avais dis un combat entre ces deux légendes et bien il est présent dans le film, et nom de dieu, ils se font pas de cadeaux car non seulement leurs meurtres sont bien gores et bien faits, mais leur confrontation est vraiment du sans pitié pour son adversaire, le tout avec une mise en scène efficace, tournée sur le lieu de tournage utilisé pour Lake Placid, un film de crocodile tueur sorti 3 ans avant que je vous recommande.

    Freddy contre Jason

    Jason n'a jamais le temps de chômé, direct au boulot et Pole Emploi, il s'en tape ! 

     

     

    Bien qu'il soit moins connu que Kane Hodder dans la peau de Jason, Ken Kirzinger est assez impressionnant sous le masque de hockey et son physique est très avantageux, il mesure quand même 1 mètre 96 !

    Monica Keena en revanche, c'est pas terrible, dans les attaques, elle surjoue sans arrêt mais dans les moments calmes, elle joue bien. Jason Ritter est celui qui joue le mieux, on trouve beaucoup d’intérêt pour son personnage et son jeu le rend crédible. Kelly Rowland, bien que son jeu soit énervant, elle peut quand même nous faire rire involontairement.

    Le reste du casting, qui est un peu en retrait, parvient à suivre le rythme du film et de leurs collègues même si ils ne sont que des personnages secondaires.

    Freddy contre Jason

    Freddy : merci de m'avoir bien foutu la honte devant mes fans, connard !

    Jason : prochain coup, démerde toi avec Chucky pour qu'il t'aide, tu m'énerve, toi aussi !!

     

    Afin de conclure, je dirais que contrairement à ce que beaucoup ont pu dire, Freddy contre Jason n'a rien d'un film commercial au travail bâclé, le rêve du créateur de Jason Voorhees à finit par se réaliser, malgré que l'attente de presque 10 ans n'ait pas convaincu tout le monde, il mérite néanmoins un visionnage pour une raison à ne pas oublier : c'est ce film qui a redonné un véritable retour des patrons de l'horreur. Après l'avoir regardé, on se rendre compte pourquoi il n'a pas laissé les fans des deux franchises indifférents, donc je vous le conseille malgré ses défauts évidents.

     

    Sur ces mots, je vous dis à plus, matez-vous des films et à la prochaine !

     

     

    La Bande annonce du film

     

    Et la BO du film, " How Can I Live " du groupe de latino métal Ill Ninno, absolument génial 

     


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  • Arnaques, crimes et botanique

     

     

    Salut miss, salut mister ! Il était pour moi une obligation de parler de ce pays débordant de créativité culturelle, le nom du pays : l'Angleterre.

    C'est grâce à ce pays que l'on a vu le premier groupe de métal, c'est grâce à ce pays que le mouvement punk et la new wave s'est propagée dans le monde et dans ce pays, de nombreux réalisateurs ont conçu des films qui nous démontrent par leurs styles personnels quels sont leurs influences et d'une manière assez complexe, pour donner un exemple parlons de Arnaques, crimes et botanique.

     

    C'est quoi ?

     

    Arnaques, crimes et botanique, ce n'est pas une série cherchant à faire de l'ombre à Chapeau melon et bottes de cuir, ni un nouvel épisode de Faites entrer l'accusé ou des Experts : Miami ( de toute façon, ça n'aurait sans doute pas marché ), il s'agit en fait d'un film sorti chez nous le 28 octobre 1998 et réalisé par Guy Ritchie, cet homme fera par la suite Snatch, tu braques ou tu raques en 2000 qui connaîtra un beau succès. Le réalisateur fera également les deux films Sherlock holmes, sortie respectivement en 2008 et 2011.

    Arnaques, crimes et botanique

     

    Guy Ritchie lors de l'avant première de Edge Of Tomorrow en 2014

     

     

    Doté d'un budget de 960 000 livres, le film s'en sortira plutôt bien avec presque 30 millions de dollars de recettes mondiales, cependant, la France aura un nombre d'entrées assez faible avec environ 111 000 entrées contre près de 2 millions en Angleterre et presque 710 000 aux états unis.

     

    Il y a qui dedans ?

     

    Au casting, on aperçoit pour la première fois Jason Statham, qui fait alors sa toute première apparition à l'écran alors qu'il était à l'époque un vendeur de bijoux, ce film lancera sa carrière en tant qu'acteur et sera connu dans Snactch, du même réalisateur mais il aura une reconnaissance dans son rôle de Frank Martin dans la trilogie Le Transporteur et après on le verra dans une tripoté de films d'action, ils sont trop nombreux pour les cités ( Hyper Tension, Expendables et plein d'autres ). 

    A ses côtés, Nick Moran, qui sera vu 12 années plus tard dans les derniers films de la licence Harry Potter.

    Jason Flemyng, ayant fais ses débuts à la télé, il fera ses débuts au cinéma dans Le Livre de la jungle, on le verra également dans Snatch, La ligue des gentlemen extraordinaires, Le fils de Chucky, L'étrange histoire de Benjamin Button, X Men : le commencement et d'autres films.

    Nous avons également Dexter Fletcher,P.H Moriarty, Vinnie Jones, Vas Blackwood, Lenny mclean ( qui décédera peu de temps après la sortie du film d'un cancer du poumon ) et même le chanteur Sting.

     

    De quoi ça parle ?

     

    Nous suivons l'aventure que 4 potes : Eddie ( Nick Moran ), Bacon ( Jason Statham ), Tom ( Jason Flemyng ) et Soap ( Dexter Fletcher ), ces quatre jeunes gens vivent de petites activités pas vraiment légals. 

    Un jour, ils parviennent à réunir 100 000 livres afin que Eddie, le spécialiste des cartes de la bande, puise entrée dans la table de poker d'un gros caïd, Harry la hache ( P.H Moriarthy ), alors qu'il est sur le point de gagner, Eddie tombe dans la tricherie du truand et de son associé, Barry le baptiste ( Lenny Mclean ), ainsi, ayant perdu tout l'argent, Harry leur donne 1 semaine pour réunir 500 000 livres, les quatre amis vont devoir élaborer un plan.

     

    La critique du film :

     

    Quand on entend la trame scénaristique du film la première fois, on peut facilement l'apparenter à un banal film de gangsters et rien de plus, cependant, Arnaques, crimes et botanique est plus approfondie qu'il n'y parait.

    Ici, tout ce joue avant tout sur la mise en scène de Guy Ritchie qui nous démontre sa grande influence qu'est Quentin tarantino, on a affaire à un croisement entre Pulp Fiction et de nombreux films de gangsters, on met en avant une écriture des dialogues qui prend une énorme place, ce que le public aurait sans doute voulu soit que l'action soit un peu plus présent à l'écran, ce détail est sans doute un élément de réponse au très faible nombre d'entrées en France.

    Arnaques, crimes et botanique

    Activité typiquement anglaise : la picole dans le pub !

     

    Le grand point fort de ce long métrage provient de ses personnages qui sont tous très bien développé et possédant une personnalité assez poussée, je pense en seul exemple au père de famille bossant pour un truand accompagné de son fils, il fait à la fois son boulot et son rôle de père, remontant souvent les bretelles de son môme quand il dit un juron alors que lui-même en dit assez souvent et cela me permet d'aborder l'autre point positif : l'humour du film.

     

    Il faut admettre que le jeune Guy Ritchie, âgé de 30 ans en 1998, a pris de grands risques en travaillant lui-même sur l'histoire et les dialogues , il est vrai qu'au premier visionnage, les conversations semblent simplistes, en fait, en le regardant sous un autre angle, on se rend compte que ce qui fait le charme d'Arnaques, crimes et botanique, c'est clairement l'humour anglais qui est quasi présent, plusieurs situations généralement sérieuses dans les films de gangsters sont transformé des scènes hilarantes le tout avec certaines phrases que l'on pourrait garder en tête tant elles sont bien écrites.

    Arnaques, crimes et botanique

    Ouaip, les gangster ne sont plus ce qu'ils étaient, Al Capone se fout de vous, les mecs !

     

    Les quatre amis ne sont absolument pas des gangsters ayant commis des meurtres, des braquages et autres, du coup, on adore les voir se demander comment ils vont pouvoir rendre à César ce qui est à César, et le César en question est justement un gangster très réputé dans le milieu, ce qui fait que durant leur aventure, on espère qu'il vont s'en tiré indemne, car avant leur gros pétrin, ils n'étaient que des petits vendeurs à la sauvette.   

     

    Certains critiques ont reproché à Guy Ritchie une mise en scène manquant de saveur et de style, en réalité, elle est plutôt bien travaillée mais se focalise plutôt sur les dialogues, ce qui peut provoquer un petit ennui chez le spectateur, cela dit, les quelques scènes de fusillades sont discrètes mais foutrement efficaces et rappelle l'influence de Tarantino, une influence démontrée par la personnalités propres à chaque personnage, des personnes qui se sont jamais rencontré et se croiseront malgré leurs objectifs très différents, ces derniers sont lié sans le savoir à un détail qui concerne nos quatre braqueurs du dimanche, ce croisement d'histoires vous rappellera très vite Pulp Fiction de Tarantino car comme je l'ai dit, Guy Ritchie s'en inspire fortement.

     chaque première apparition est accompagnée d'un arrêt sur image avec une voix off leur présentant de manière décontractée, ce qui donne vite le ton très british du reste du film.

     

    Tous les acteurs du film s'en sortent à merveille, Jason Statham qui, pour son début au cinéma, est vraiment excellent, s'impliquant sans faire dans l'exagération, Nick Moran et Sting font vraiment un travail impressionnant, surtout Nick Moran, qui joue Eddie montre à quel point son personnage est très important de manière flamboyante quant à l'ex-chanteur de The Police, bien qu'il ne soit pas trop présent, il joue bien le père d'Eddie, JD, Jason Flemyng est également très bon, en fait, tous montre un jeu d'acteur, le reste du casting s'en tire fortement bien aussi, donnant le sentiment d'être des habitués à ce genre de films. 

    Arnaques, crimes et botanique

     

    Sting en patron de bar

    Dernier point, la bande-son absolument exquise, presque toutes les scènes importantes sont accompagnées d'une musique en grande partie rock, pop et reggae, je pense surtout au fait qu'ils ont utilisé le tube I Wanna be your dog du groupe The Stooges pile au bon moment dans une scène que je ne dévoilerais naturellement pas.

    Afin de conclure, je le dis tout de suite Arnaques, crimes et botanique n'est pas un mauvais film, il s'avère plutôt qu'à l'époque, il pouvait passer pour un énième  film de gangsters, certes il n'est pas aussi culte que Le Parrain et Scarface mais, néanmoins, on ressent une certaine forme de respect du genre et surtout, une sorte de remerciement à Quentin tarantino de la part de Guy Ritchie, bref, je vous le recommande.

    Sur ces mots, je vous dis à plus, matez-vous des films et à la prochaine !!

     

    Désolé pour la qualité du son, j'ai pas trouvé mieux

     

     


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  • American Beauty

     


    Salut miss, salut mister ! Avoir la famille parfaite c'est ce que tout le monde désire, vivre dans une maison magnifique, de belles bagnoles et ce qui va avec.


    Et dans notre vie, il y a très souvent eu un pays qui donne cette impression de tout faire nickel, ce sont les états unis. Qui n'a jamais rêvez de connaître le "rêve américain " : quand on voit ces beaux quartiers, ses habitants très chics, des enfants gentils comme tout, on est habitué à voir ça dans les films, cependant, une question se creuse : es-ce que les individus en question vont bien dans leur famille ? quel est leur situation actuelle ? c'est se que ce demande aussi une œuvre appelée American Beauty.



     C'est quoi ?


    American Beauty, ce n'est pas un nouveau roman coquin à la con façon 50 nuances de grey, ni un nouveau titre de One Direction, il s'agit d'un film sortie le 2 Février 2000, réalisé par Sam Mendes, ce monsieur à part la suite réalisé Les Sentiers de la perdition, un film de gangsters que je ne connais pas et ça craint car Tom Hanks joue dedans et que j'admire cet homme.


    Sam Mendes est surtout le mec qui a ressuscité pour de bon James Bond avec Skyfall... que j'ai pas vu car je n'aime pas vraiment les James Bond, voila, c'est dit !


    Le film obtiendra un très grand succès aux box-office, son budget de 15 millions de dollars sera plus que dépassé avec plus de 350 millions à travers le monde.


    En france, ce sera une grosse réussite avec presque 3 millions d'entrées, le film obtiendra 14 prix dont 5 oscars ( meilleur photographie, meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario original et meilleur acteur )

     

    American Beauty

    Le réalisateur Sam Mendes

     

     

    Il y a qui dedans ?


    Au casting, il y a Kevin Spacey, une grande figure du cinéma, il a été aperçu dans Usual Suspect, Seven, Superman Returns et le trop sous-estimé K Pax, l'homme qui vient de loin.
    Annette Bening est de la partie aussi, elle à été joué dans des films comme Mars Attack !, Open Ranch et plus récemment The Search.


    Peter Gallagher, très connu dans la série Newport Beach, que je vous recommande chaudement, on le voit également dans : L'amour de ta vie, Adam, Sexe,mensonges et vidéos et The Prayer.
    A noté aussi deux jeunes acteurs : Thora Birsh et Wes Bentley ( vu dans Interstellar )

     

     

    De quoi ça parle ?


    Nous suivons la vie d'un homme, Lester Burhman ( Kevin Spacey ), il a tout pour aller bien : une maison de bourges, une femme et une fille, cependant, rien ne va dans sa famille : sa femme, Carolyn ( Annette Benning ) le méprise sans arrêt, sa fille ( Thora trish ) fait comme si il n'existait pas, et au boulot, ce n'est pas mieux car son patron est un bel enfoiré.


    Puis un jour, Lester en a marre que sa vie soit si chiante, il décide alors de se laisser guider par une nouvelle liberté, mais à quel prix ?

     

    American Beauty

    Lester, le protagoniste principal

     

     


    La critique du film :

     


    Quand on revient des années en arrière, on se rend compte que les relations familiales dans le cinéma ont souvent été utilisé pour des comédies tout public dans lequel on nous exhibe un couple avec des enfants se déroulant dans la joie et la bonne humeur, du coup, on pourrait penser que American Beauty va suivre le chemin de ses ainés, et bien non.


    Dans ce film, on nous démontre un climat plus proche de la réalité, en nous montrant le quotidien d'un père de famille qui se laisse beaucoup trop marcher sur les pieds par ses proches, qui, eux, ne voit en lui qu'un individu pathétique, ce regard est surtout porté par sa compagne, qui fait preuve d'une farouche autorité envers son mari et elle-même souffre d'un grand manque de confiance en soi, cela se voit avec l’attitude qu'elle a envers ses proches, cette envie de tout contrôler l'empêche de se rendre à l'évidence que son comportement nuit à sa famille.

    American Beauty

    Sa femme, Carolyn, " chef " de famille méprisant son homme

     


    On ressent autour de ce film que Lester est dépassé que son quotidien soit si maussade, du jour au lendemain, il se rend compte que tout cela le coupe trop du reste du monde, du coup, les spectateurs se disent dans leurs têtes des conseils pour qu'il retrouve la liberté qu'il avait jadis. Passé les 15 minutes du film, les décisions prises par cet homme choquent son entourage, il ne comprenne absolument pas que pour lui, cette période où tout le monde le contrôle a fait déborder le vase.

     


    Lester est un symbole de la vraie liberté, lui qui décide de déchirer la laisse qu'on lui attache au cou fait beaucoup de plaisir à voir de part les activités qu'il exerce, il ose enfin vidé son sac de manière très courageuse, il en a marre d'être obligé d'obéir tel un gosse devant ses parents et le démontre même avec ses gestes : il fume des joints, refait de l'exercice ect... et croyez moi, on est très content pour lui, il nous envoie par ces actes un message : il n'est pas trop tard pour changer la donne.

    American Beauty

    Cela peut sembler banale de voir Lester faire de l'exercice, en fait, il faut voir cela comme un début de bien être pour lui.

     


    Autre personnage-clé du film : Jane, la fille de Lester et Carolyn, elle est complètement perdue par la relation de ses parents et ne sait pas vraiment en qui avoir confiance, c'est à partir de la seconde partie du film qu'elle se rend compte qu'une personne possède un immense attachement pour elle et semble être compréhensible envers ce qu'elle est en train de vivre en ce moment, je ne dirais pas le nom de cette personne, cela gâcherais tout le film.

     

    Dans ce film, Sam Mendes met en avant une question importante : es-ce que le rêve américain existe vraiment ? la perfection familiale existe-elle ? il y répond avec American beauty " cela n'est qu'une illusion ", personne ne peut avoir la perfection, imaginons en l'espace d'un instant que notre monde se fait sans engueulade, dans lequel tout le monde à une belle famille, on à tous les même opinions... NON, ARRÊTER D’ÊTRE DANS LA LUNE ! ce film nous dit clairement que rien ne peut être parfait à 100 % certains individus ont beau faire croire que tout va impeccable dans ce film, en réalité, une fois chez eux, on voit que tout déconne, voir sans ambiance, cela se montre surtout avec la relation qu'entretiennent la famille Burhman et certains voisins dont je tairais le nom.

     


    Les acteurs sont tout simplement exemplaires, Kevin Spacey donne véritablement le sentiment d'être un homme désespéré par ses proches, Annette Bening incarne merveilleusement bien une mère que toutes les femmes ayant vu ce film doivent avoir envie de lui foutre un coup de poing dans la gueule tant elle envahit l'esprit de son homme, Thora Trish, l'adolescente ayant honte d'être dans une famille comme ça est brillante.


    Le film possède également une bande originale magnifiquement composée par Thomas Newman, elle est rapidement devenu culte et utilisé dans de nombreuses séries et films.

     


    Conclusion :


    American Beauty est tout simplement une œuvre forte, forgée pour faire sortir les gens de leurs fantasmes à vouloir tout contrôler, avoir la famille exemplaire, " ce n'est pas la solution " est la réponse qu'envoie le film à ces gens-là, c'est un film que l'on peut regarder en boucle tant il est magistral, à voir de toute urgence !!

     


    Sur ces mots, je vous dit à plus, matez vous des films et à bientôt !!


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  • The Thing

     

     

    Salut miss, salut mister ! de tout les réalisateurs de films d'horreur que je connait, John Carpenter est l'homme que j'admire le plus. Et mon film d'horreur préféré est de ce réalisateur, le mythique Halloween, qui 35 ans après sa sortie n'a absolument pas vieilli au niveau de son ambiance très glaçante et ce légendaire psychopathe fictif qu'est Micheal Myers et son magnifique masque encore aujourd'hui effrayant.

    Malgré un budget restreint ( 325 000 $ ), il obtiendra un succès incroyable pour 1979 : 75 millions de dollars au box-office, prix de la meilleure interprétation féminine pour Jamie Lee Curtis et meilleur film au Festival d'Avoriaz la même année, et ce n'est pas tout, ce film ouvrit les portes à un genre extrêmement populaire dans le cinéma d'horreur : le Slasher.

    En 1980, il réalise New York 1997, film très concentré sur un New York futuriste et son héros sombre, Snake Plissken, dont le nom, l'apparence et la personnalité serviront d'inspiration pour la création d'un personnage de jeu vidéo : Snake Eather des Metal Gear Solid. 

    Si une grande partie de sa filmographie est devenue des classiques ( Halloween, Fog, New York 1997 ) certains films de John Carpenter furent un échec dès leur sortie au cinéma, soit à cause d'un film qui faisait de l'ombre, soit parce que le public manquait à l'appel, et ce fût le cas pour le film The Thing.

    The Thing, sortie en France le 3 Novembre 1982, à connu un échec lors de sa sortie aux états unis, non pas parce que le genre cinéma fantastique et d'horreur était en essoufflement mais parce qu'un autre film avait trop bien marché pour que l'on puisse s’intéresser à lui. Pourtant, The Thing avait d'immenses qualités pour être un triomphe, pourquoi es-ce que son succès arrivera plus tard ? Explications.

    L'intrigue du film est la suivante : en hiver 1982, un hélicoptère tente d'abattre un chien, ce dernier trouve refuge dans une base scientifique américaine, pensant que c'est un fou, ces derniers tuent l'homme qui sort de l'hélicoptère qui explose accidentellement, sans s'interroger sur ce qui vient de se dérouler, quelques membres de l'équipe américaine décident d'explorer la base norvégienne d'où venait l'hélico. Durant leur, absence, les chiens de la base américaine sont perturbés par le nouveau venu dans le chenil, se transformant en une créature indescriptible, le chien attaque la meute et prend leur apparence, c'est ainsi que débute une traque où la crainte et la folie se rencontrent.

    The Thing

     

    Quel idée de laissez les chiens avec une bête pareil !

     

    L'histoire du film est brillante, on ressent vite l'intelligence dans ce long métrage, il y a une chose à savoir : ce film est un remake du film The Thing From Another World, qui date de 1951, qui est l'adaptation d'un roman de John W. Campbell. John Carpenter a souhaité faire une reprise du film de Howard Hawke, une de ses grandes influences, quoique je connaisse pas du tout le film de 1956, je suppose que le résultat est fidèle à l'original.

    Le film de Carpenter évoque un sujet délicat à exploiter dans le cinéma, à savoir la paranoïa au sein d'une communauté, pour comprendre un peu plus, nous devons nous arrêter sur une scène en particularité : la découverte par les américains d'un corps humain, brûlé, extrêmement déformé (au point de ressembler à une oeuvre de Salvador Dali ) dans la base de recherche norvégienne, complètement déserte, c'est à partir de ce moment que les protagonistes commencent à prendre conscience du danger, quelque chose semblait prendre possession du corps.

    The Thing

    Durant tout le film, la confiance qu'avait les personnages avec leurs amis disparait très vite

     

     

    Au fur est à mesure que l'histoire avance, une grosse perte de confiance s'installe dans l'équipe, chacun se méfie des membres de l'équipe, même de ses amis proches, on ressent un profond malaise quand un imprévu se réalise, ce qui me permet de passer à une première étape: la réalisation, qui est parfaite, toutes les séquences ont reçu un soin intense en matière de mise en scène, le cadrage est soignée, l'utilité des personnages n'est ni exagéré, ni peu inspiré et les décors sont une franche réussite.

     Mais le plus impressionnant est clairement les effets spéciaux, qui, 32 ans après la sortie du film, n'ont absolument pas vieilli, les différentes formes de la créature furent réalisé par Rob Bottin, un des meilleurs maquilleurs du cinéma d'horreur, il n'a que 22 ans lorsque John Carpenter l'engage pour travailler sur son film, à partir de cet instant, Bottin Travaillera sur les maquillages de The Thing pendant 1 an, tous les jours, en allant même à dormir sur le plateau. Carpenter décida alors de le conduire à l’hôpital, en état d'épuisement total, on pourrait alors penser que ce projet fût trop ambitieux pour un jeune homme, et bien non, le résultat apporté est tout simplement irréprochable, toutes les apparences sont bluffantes, surtout la tête munie de grandes pattes semblable à une araignée, qui est effrayante, on y croit tout de suite tellement elle est magnifique. Sincèrement, nous devons un profond respect pour Rob Bottin, un respect du même niveau que Tom Savini.

    The Thing

     

    La plus célèbre mutation du film, classe pour accueillir les gens !  

     

    Parlons désormais des acteurs, il est difficile de trouver des reproches tant leurs jeux est maîtrisé. Ceux qui ont vu New York 1997 reconnaîtront Kurt Russell, qui avait joué Snake Plissken, il est en quelque sorte le "héros" de The Thing, pourquoi je mets des parenthèses sur le mot "héros"? rappelez-vous que la créature peut prendre l'apparence de n’importe quoi ou de n’importe qui, du coup ce n'est pas simple qualifié le personnage de Kurt Russell comme héros, il peut également être la créature, nous avons dans l'équipe Charles Hallahan, Peter Maloney, Andrew Wilford Brimley et bien d'autres, ils sont très bons dans leurs rôles, tous semble habité leurs rôles.

    The Thing

     

    Le personnage de Mc Ready fait partie des meilleurs rôles de Kurt Russell

     

     

    Pourquoi c'est bien :

    l'affiche du film est mythique

    Les effets spéciaux sont hallucinants

    Kurt Russell

    La réalisation 

    Son ambiance pesante

    La thématique du film : la paranoïa

     

    Pourquoi ce n'est pas bien :

    Aider moi à trouver des défauts !!

     

    Conclusion :

    Connaissez-vous la raison de l'échec du film lors de sa sortie ? à l'époque de la sortie de The Thing, un autre réalisateur avait montré au monde entier qu'il pouvait toucher beaucoup de public grâce à son film de 1982, il s’agissait d'un dénommé Steven Spielberg et de son film E.T l'extraterrestre, qui avait conquis le cœur du monde entier, laissant The Thing un peu dans l’inaperçu étant donné qu'il est sorti tout juste 2 semaines après le film de Spielberg.

     

    Le budget de 15 millions de dollars ne fut malheureusement pas dépassé ( 13 millions de dollars au box office ), les critiques furent assez durent également avec ce film, mais alors comment The Thing est parvenue à être sauvé ? lors de sa sortie en vidéo et via la télévision, il finit par trouvé son public et sera très vite considéré comme étant un classique du cinéma d'horreur.

    En 2011 sorti une préquelle également appelé The Thing, dans ce film, nous retraçons l'histoire originale sauf que cette fois-ci, on se concentre uniquement sur ce qui c'est passé dans la base norvégienne. Je ne peux pas donner mon avis pour la simple raison est que je ne l'ai pas vu.

    Sur ces mots, je vous dit à très bientôt, mater vous des films et à la prochaine !

     


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  • Salut miss, salut mister ! les films fantastiques sont un genre à la fois divertissant et moralisateur, depuis les années 50, les réalisateurs  mettaient en avant des monstres gigantesques pour dénoncer les essais nucléaires et leurs impacts sur la faune, l'exemple le plus connu est Godzilla, sortie en 1954, son réalisateur, Ishiro Honda, évoquait sa créature comme étant une réponse de la nature face à l'homme qui se croyait supérieur avec le nucléaire, ce fût un immense succès à l'époque grâce aux effets spéciaux très impressionnants et au message qu'il voulait passer ainsi, il donna naissance à un style de film très populaire au Japon : les Kaiju Eiga ( en français, les films de monstres ) 

    Autre exemple non négligeable : les séries B, genre qui voyait plein de bêtes en tout genres : pieuvre, crabe, fourmi, yéti, même une dinde géante ( The Giant Claw en 1957) dont l'allure est à se pisser de rire !

     Les séries B eurent une influence importante pour de nombreux réalisateurs ( surtout pour Quentin Tarantino et Steven Spielberg ), donnant naissance à un grand nombre de genres tels les Westerns, les films policiers et les films d'horreur. 

    De nos jours encore, des films rendent hommage aux années 50, soit avec des remakes souvent délicats à concevoir par crainte de frustrer ceux qui ont vu l'original, soit en proposant un film mettant en scène des animaux de taille immenses, en général, prenons ce dernier exemple et on obtient une grosse liste de films et parmi eux, un bon petit hommage aux animaux géants.

    Arac Attack, les monstres à 8 pattes, sortie en France le 31 Juillet 2002 et Réalisé par Ellory Elkayem, un réalisateur néo-zélandais très peu connu ayant fait ses débuts en 1998 ( il a alors 28 ans) avec Larger Than Life, un court métrage qui lui valut d'être récompensé au Festival du Fantastique en Suède, qui réalisera en 2000 Eclosion, couronnée du prix du public au Festival de Gerardmer.

    Arac Attack, les monstres à huit pattes

     

    Le réalisateur Ellory Elkayem

    De quoi parle son film ? on se retrouve dans la ville de Prosperity, dans ce qui semble être la cambrousse remplie de montagnes et de cactus, avec pour commencer, on entend un commentateur radio tellement flippé par l'idée que les aliens viennent se pointer sur terre que les ploucs qui l'écoutent le laissent dire ses conneries, il est joué par Doug E. Doug ( Rasta Rocket, Gang de requins ) il deviendra assez pénible parfois durant le film. 

    Au même moment,  un camionneur manque de faucher un lapin, un baril de déchets toxiques se détache de sa remorque et tombe dans l'étang.

    Le lendemain, un ado appelé Mike, un ado bien perché joué par Scott Terra ( Dardevil, Firefly ) va dans son endroit préféré : une ferme à araignées, dont le proprio, Joshua, remarque que ces bestioles deviennent de plus en plus grosses, cela est dû aux criquets qu'elles mangent, alors que Mike quitte la boutique, une mygale mord  le proprio pendant qu'un grand nombre d'araignées courent sur le plafond, ainsi peut commencer leur invasion étant donné qu'elles deviennent énormes rapidement.

     

     

    Ne vous foutez pas de la gueule des araignées en images de synthèses, c'était ça 2002

    Certes, dis comme ça, le scénario est basique, mais ce long métrage est un hommage à un film de 1955, Tarentula, dans lequel un tarentule géante dopée aux essais nucléaires veut bouffer tout le monde, d'autres séquences rendent hommage aux séries B, il faut l'admettre, les 50's étaint la décennie des insectes titanesques.

    Si vous avez le DVD d'Arac Attack, vous avez dû remarquer la notion " par le producteur de Godzilla et Independence day " vous avez reconnu l'homme derrière ce texte : il s'agit de Roland Emmerich, on pourrait le définir comme " le deuxième Micheal Bay" car dans beaucoup de leurs films, cela se passe ainsi : coups de feu, explosions, figurants criant et courant dans tout les sens, effets spéciaux jolis, mais, avec Arac Attack, il n'y a pas de tout cela, les explosions sont rares, les figurants savent ce qu'ils font, les araignées géantes sont assez jolies ( la tarentule géante fout la trouille ) à voir pour un film datant de 2002... mais à également pris un coup de vieux impressionnant par rapport à aujourd'hui. En parlant des araignées, une fois à l'attaque, elle pousse des cris qui vous feront vite rire, tous les animaux terrestres ont servi de cris pour les araignées : lion, tigre, chat en rogne, souris, même des jouets pour chiens !

    Au moment de tourné dans ce film, Scarlett Johansson (18 ans en 2002) avais joué dans 12 films 

    Ce qui est plaisant dans ce genre de film est le fait que les spectateurs le voient pour identifier sans le vouloir leur phobie, je sais ce que je dis : les araignées sont ma principale phobie ( c'est con, c'est moche et souvent placer au mauvais endroit ! ) mais avec des films mêlant épouvante et humour, ça passe mieux car les réalisateurs dédramatisent cette phobie en la mettant dans des moments loufoques, par exemple dans Arac Attack, la ville grouille d'araignées énormes comme des voitures, l'une d'elles se dirige vert un resto dans l'espoir de bouffer 2-3 clients, elle ne se déplace qu'en sautant, du coup, en voulant sauter sur les clients, elle les loupe, vous savez comment ? en se prenant la vitre en pleine gueule, on en rigole, mais on se pose une question logique : comment elle à réussi a crevé ? ce n'est même pas du double vitrage !  

    Non mais regarder la taille de cet bestiole, pour un truc énorme, elle est fragile !

    Aux niveau des acteurs, le casting est assez bien, on retrouve David Arquette ( connu grâce à la série de films Scream ) jouant un certain Chris souhaitant sauver les mines de son père du maire très égoïste de la ville qui veut l'acheter, son jeu d'acteur est convaincant, cependant, le reste des acteurs est moyen, par exemple, Kari Wuhrer( Anaconda, Hitcher 2 : retour en enfer ) jouant le shérif Samanta Parker, tantôt elle est plutôt bonne, tantôt elle fait la flic peu attentionnée, dommage. L'acteur le moins convaincant de tous est sans doute l’interprète du collègue de la flic, il donne souvent l'impression de s'en foutre complètement, même lorsque des bestioles envahissent la ville, il ne réagit pas plus que ça,  attendez de voir l'araignée sauteuse sur sa voiture, il réagit de cette façon :

     

                                                             - tiens, un truc géant sur le toit !

                                                        - merde, j'ai pas pris du Baygon sur moi

                                                        - bon, j'ai mon flingue, ça devrais aller

     

    mais le reste des acteurs sont bons, pas excellents mais suffisant pour que l'ont soit intéressé par ce " pop-corn movie " très sympathique à voir entre potes avec bières et pizza acheté 7.50 euros dans le fast food du coin.

     

    Pourquoi c'est bien : 

    du fun de partout !!!!!

    un belle hommage aux séries B des années 50

    la scène du chat avec l'araignée : irrésistible 

    les scènes d'action bien rythmé

    David Arquette, Scott Terra, Scarlett Johanson sont tous bien

    Pourquoi ce n'est pas bien :

    Effets spéciaux mal vieilli 

    des trous dans le scénario (d'ou vienne les déchets toxiques, par exemple)

    quelques acteurs décevants

    un peu frustrant pour les arachnophobes

    Conclusion :

    Ellory Elkayem a fait un bon boulot avec Arac attack, même si le public de l'époque ne l'avait pas vraiment aimé, reprochant son manque d'originalité dans le scénario, l'humour du film sauva de la mise, avec des effets spéciaux conçus par Karen E. Goulekas, qui avait travaillé pour ceux de Terminator 2, Godzilla (1998) et également Le Cinquième Element.

    Dans ce film, les hommages aux années 50 ne manque pas

    Manque de chance au box office, il fera en tout 298 957 entrée en France, ce qui est peu, on raconte que son budget de 30 millions de dollars ne fût pas dépassé ( 17 millions de dollars aux USA) est-ce que cela en fait un mauvais film ? pas du tout car en 2003, il reçut le prix de meilleur film d'horreur au Saturn Award et est considéré aujourd'hui comme étant un très bon film d'horreur pour les fans du genre et même pour les arachnophobes tant ce film calme cette phobie très présente dans notre société.

     

    Sur ces mots, je vous dit à plus ! matez vous des films et à la prochaine !

     


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    Volcano 

     

    Salut miss, salut mister ! la revanche de la nature sur l'homme, ce thème, le cinéma l'a beaucoup utilisé. Ce genre ne date pas d'hier, en 1925 déjà, Le monde perdu adapté du roman d'Arthur Conan Doyl, mettait en scène des hommes avec des dinosaures,  ce n'est pas le premier, je pourrais en cité quelques autres mais cela prendrait des plombes, donc passons. 

    Les années passèrent et d'autres genres en rapport avec la nature arrivèrent, les animaux évidemment ( Les Oiseaux, Les dents de la mer, Cujo ) et aussi les catastrophes naturelles, très souvent on a le droit à des tornades, Twister par exemple, il y a eu les avalanches avec Danger : avalanche, un téléfilm vraiment pas terrible et les volcans ( Supervolcan) et c'est d’ailleurs avec un film catastrophe que j'ai connu ma première déception de cinéphile.

    Il s'agit du film Volcano, sortie le 27 août 1997, réalisé par Mick Jackson ( réalisateur de Bodygard dans lequel joue Whitney Houston) est l'exemple à ne jamais suivre en cas de nouveaux films catastrophes tant les problèmes s’enchaînent rapidement, faut savoir qu'a l'époque de sa sortie, il fût décrit comme un concurrent de poids contre un autre film de volcan, ceux qui l'ont vu savent bien de qui je parle.

    Le début du film commence doucement avec de nombreux plans montrant la ville de Los Angeles, le tout accompagné de différentes voix de chaines radios, le souci que l'on pourrait reprocher, c'est qu'il y ait du texte disant ou se trouve tel lieu, assez pénible car c'est comme ça dans tout ce film. 

    Juste après, nous rencontrons le héros, Mike Roark joué par Tommy Lee Jones ( Men in Black, Le fugitif, Batman Forever ) accompagnée de sa fille, Kelly, jouée par Gaby Hoffman ( Souvenir d'un été, Jusqu'au bout du rêve ), Mike est le chef de cellule de crise de la ville, ayant été alerté de la mort de 7 ouvriers suite à une explosion de chaleur dans les égouts, il décide d'aller voir le problème dans les égouts, une fois sur le lieu du drame, il aperçoit plein de rats morts, brûlés vifs, au même instant, un tremblement de terre surgit et laisse échapper de la chaleur, Mike et son collègue se rende compte que leurs combinaisons commence à fondre, fort heureusement, ils parviennent à s'enfuirent et ordonnent l'évacuation du parc, provocant un désaccord avec le proprio, on s’aperçoit déjà que ce genre de scène est du déjà-vu dans les films : le mec veut évacuer un lieu, mais le propriétaire refuse pour une histoire de clientèle. Sérieusement, dites-moi combien de films l'ont déjà fait ?

    Bien entendu, ce bazar attire des spécialistes, comme la sismologue Amy Barnes, interprété par Anne Heche (souviens-toi l'été dernier, 6 jours, 7 nuits ) et de son amie, toutes les deux vont à leur tour voir sous le parc, alors que Amy surveille la température de l'égout, une secousse retentit, déséquilibrant sa collègue près de la fente d'out venait la chaleur, cette dernière se brise pour devenir un trou, piégeant ainsi la dame, Amy tente de la secourir, mais échoue, car sa copine finit cramée par d’immenses flammes et tombe en même temps que les flammes disparaissent, ce passage est plutôt réussi, déjà parce que les flammes sont jolies à voir, et c'est bien mis en scène, je ne dit rien là-dessus.

    il y a un passage que j'ai trouvé surprenant : dans un autre parc, la flotte bout tellement fort que les éléphants qui servent de déco fondent petit à petit, à votre avis, les gens réagissent ? eh bien non, ils s'en foutent complètement, apparemment, cela n'est pas choquant !

    Plus tard, dans la nuit, une secousse très violente provoque une panne de jus dans toute la ville, ce qui m'a fait un peu rire dans ce passage, c'est que Mike se réveille à cause du cri de sa fille et non à cause de la secousse, généralement, c'est le contraire, nan ?

    Bref, il décide d'emmener sa fille dans un endroit tranquille, sur le chemin, toutes les bouches d'égout sautent avec la pression de l'air chaud, bel effet de suspense, puis arrivent depuis le parc des bombes de laves, qui blesseront plusieurs personnes y compris la gamine de Mike, au même instant, ce n'est plus de l'eau dans le parc, mais une magnifique coulée de lave qui traverse tout le parc pour rejoindre la route, cette entrée est une réussite, la lave est superbe, pendant le tournage, l'équipe aurait fait la lave à partir de la matière que l'on utilise pour les milk-shakes,le rendu final est plutôt joli, alors pourquoi ce film n'a pas marché ? nous allons en venir.

     

    Volcano

    l'une des qualité du film, c'est que Tommy Lee Jones joue très bien

     

    Durant une grosse partie du film, on va voir quelques scènes que l'on pourrait décrire comme étant inutile : la scène ou le chien est dans la maison par exemple, sert à rien du tout, on le voit sauvé son os de la lave et se sauver pile quand sa maison flambe entièrement, on s'en fout qu'il y ait un chien sauvant sa bouffe, ce n'est pas important ! 

    Volcano 

    Allez Youki, saute dans la lave !

    Volcano 

    Mais qu'est ce que tu fous ?!  ne te sauve pas

     

    Volcano

    Bon, ce n'est pas grave, cette scène sera pour le remplissage, pigé ?

    On peut remarquer parfois des passages nous montrant des plans assez jolis à voir, telle la scène où Mike et Amy sauvent un homme alors que la lave est tout près, ils utilise alors l'échelle des pompiers pour sortir car ils sont coincés entre un arbre couché en flamme et la lave.

    Autre scène : le sauvetage de passagers d'un métro en panne, alors qu'ils sont évacués, un des secouristes attrape le chauffeur, cependant, la lave s'est glissé sous le métro, du coup, il se retrouve coincé avec le conducteur.

     

    Volcano

    Inutile de précisé que l'on peut se faire dessus facilement dans ce genre de situation

    Mais le réel problème de ce film est qu'il regorge de clichés utilisés une centaine de fois dans d'autres films, du coup, cela donne des séquences ridicules, en voici quelques exemples :

    exemple n°1 : Mike veut créé un mur de blocs en béton pour bloquer la lave et l'éteindre, tout le monde est ok, flics, pompiers, militaires, piétons, TOUT LE MONDE AIME CE PLAN, PERSONNE NE MET EN DOUTE CE PLAN !

     

    Volcano

    - Bon, les mecs, on va faire un mur en blocs de bétons pour bloquer cette lave, ensuite...

    - Minute, on devrait pas plutôt ...

    - Ta gueule ! je suis le héros du film, pas toi ! alors obéis moi !

     

    exemple n°2 : un noir demande à un flic d'aller aider son quartier, ce dernier l'envoie chier en lui disant que le quartier n'existe pas, pourquoi ? le flic est blanc... plus cliché que ça, c'est possible dans ce film ?

    Malheureusement oui dans l'exemple n°3: le cliché ultime du film ! le héros sauve sa fille et un gosse au ralenti, avec un immeuble haut comme la tour Montparnasse qui s'écroule très vite, et deviné quoi ? comme c'est le héros, il n'a rien, pas de jambes cassées ou de bras, tout va nickel pour lui !

     

    Volcano

    Tiens, tiens ! et si j'utilisais le bâtiment dans l'arrière plan, maintenant ? 

    Ces genres de scènes sont clichés, mais à mort ! il n'aurait pas pu trouver autres choses que de les remettre au grand jour ? le film en a beaucoup trop, cela gâche vite un long métrage, il possède quelques points positifs, mais l'arrivée des codes utilisés une centaines de fois autrefois gâche 

     

    Pourquoi c'est bien :

    l'affiche est très classe

    quelques plans impressionnants

    Tommy Lee Jones joue bien, idem pour Anne Heche

     

    Pourquoi ce n'est pas bien :

    plein de scènes inutiles (pillages et autres)

    à fond dans les clichés !

    la cendre, c'était en fait du papier journal brûlé 

    quelques personnages sans importance ( le journaliste, le flic raciste, la toubib et son mec )

     

    Conclusion :

    Si le film fut un échec au niveau des spectateurs, c'est en grande partie à cause des clichés, le sentiment de déjà-vu s'empare vite de nous, le pire est qu'ils sont aller surtout parce que Tommy Lee Jones jouait dedans, il avait eu un immense succès avec Men In Black sortie la même année, ils ont dû se sentir pigeonné, les spectateurs, à l'époque !

    Le film n'a même pas dépassé son budget de 90 millions de dollars étant donné qu'il en a rapporté que 47,5 millions. Si jamais vous souhaiter voir un film avec un volcan en éruption, regardé plutôt Le pic de Dante, sortie le 2 avril 1997 et réalisé par Roger Donaldson : c'était le concurrent direct de Volcano, avec une meilleur mise en scène, de bons acteurs ( Pierce Brosnan, le célèbre James Bond, joue dedans ) et de beaux décors.

    Certes, il avait un budget de 104 millions de dollars et en rapporta que 67 millions, mais  il possède un plus gros intérêt que Volcano, de plus, Roger Donaldson est passionné par la géologie, son équipe et lui ont analysé de nombreuses vidéos sur les éruptions volcaniques avant le début du tournage, on ressent vite la passion du réalisateur tout le long du film, donc regardez celui au lieu de Volcano, il est beaucoup moins décevant.

    Sur ces mots, je vous dis à plus, mater vous des films et à la prochaine !

     

     

     


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  • Seven

     

    Salut miss, salut mister ! les Thriller sont une catégorie de films que j'adore, déjà parce qu'il y a souvent une intrique bien construite, souvent ce sont des scénaristes reconnus comme Larry Cohen, qui avait écrit celui du très bon Phone Game . et la seconde raison c'est le mode opératoire des protagonistes : d'abord le héros et son équipe qui veulent bien entendu choper le tueur, et ensuite le tueur qui souvent brouille leurs pistes en raison des retournements de situations imprévus et de ses crimes ayant tous un mystérieux indice laissé sur eux, c'est le cas du film de cette que je vais aborder.

    Il s'agit du film  Seven, sortie le 31 janvier 1996 et réalisé par David Fincher (qui fessait alors ses débuts depuis Alien 3  en 1992 dont il garde un mauvais souvenir) possède l'un des tueurs les plus intéressants du 7e  art, ses crimes sont à la fois effroyables et fascinants.

    Dans ce film, nous suivons l'inspecteur Wiliam Sommerset joué par Morgan Freeman (Million Dollar Baby, Invictus) flic blasé à 7 jours de la retraite. On lui convie une dernière enquête pas vraiment ordinaire: un homme obèse est mort la tête dans son assiette, retrouvée les mains et les pieds ligotées, il s'agit d'un meurtre. Pour l'enquête, il sera aidé par l'inspecteur David Mills joué par Brad Pitt ( Fight Club, Mr and Mrs Smith ) jeune homme plein d'ambitions, tous les deux vont faire face à une série de meurtres qui ont tous un point en commun : chaque meurtre est mis en scène en s'inspirant des 7 péchés capitaux.

    Seven

    Devinez qui c'est le mec a droite de la photo ? c'est le fils de Morgan Freeman, Alphonso Freeman

     

     

    Ce résumé annonce déjà un talent d'écriture de la part du scénariste Andrew Kevin Walker ( Brainscan, Sleepy Holow ) alors un parfait inconnu malgré son premier scénario pour Brainscan sortie en 1994 dans lequel un ado reçoit un jeu vidéo qui le manipule et le fait perdre toute distinction entre la réalité et la fiction. Malgré le scénario, ce film ne marchera pas car beaucoup le décrivent comme étant insultant envers les joueurs. 

    Parlons un peu du tueur dont je tairais le nom, il est joué par Kevin Spacey ( Usual Suspects, Superman Returns, house of cards ) qui fût recruté quelques jours avant le début du tournage, à la base, l'acteur R. Lee Ermey ( le lieutenant Artman dans Full Metal Jacket ) devait l'incarner, il prendra finalement le rôle du capitaine de la police. 

    Les meurtres du tueur sont effroyables, en plus de s'inspirer des 7 péchés capitaux, ses victimes ne sont pas choisies au hasard. Par exemple, pour la victime de la paresse ( je n'en citerais qu'un seul ), il s'agit d'un pédophile attaché à un lit depuis un an, car cet individu ne faisait rien de sa vie hormis les attouchements aux enfants, ainsi, le tueur veut agir tel un justicier qui fait régner la loi à sa façon.

    Seven

    18 années se sont écoulés, mais ce film n'a pas vieilli, en particulier les maquillages

     

    Seven

     

     

     

    un petit mot sur la fin du film, qui m'a fait froid dans le dos, bien entendu, je vais me taire là-dessus, mais c'est une autre grande qualité du film : il ne conclut pas avec un Happy End, au contraire, la fin n'a rien de joyeux, c'est certes de la fiction, mais on est quand même effrayé par le dernière acte de barbarie du tueur et sa conséquence et ça, c'est tant mieux, pourquoi ? car si la fin avait été heureuse, le reste du film aurait en partie perdu son intérêt. La plupart du temps, les tueurs de fiction sont animés soit par la revanche, soit par une haine envers des individus en particulier, hors ici ce n'est pas le cas, le tueur choisi aléatoirement ses victimes, et les puni brutalement pour avoir commis un péché, ce qui fait de lui un des tueurs les plus effrayants du cinéma.

     

     

    Pourquoi c'est bien :

    Très bons acteurs

    Le rythme du film

    Le tueur : à la fois terrifiant et intéressant

    les maquillages

    L'intrigue 

    Long mais très prenant

    Pourquoi ce n'est pas bien : 

    Pour un public adulte

     

    Conclusion :

     Seven à très bien vieilli en 18 années d'existence, ayant reçu un immense succès lors de sa sortie, il reçut malheureusement peu de récompenses : Oscar du meilleur montage en 96, Meilleur scénario original aux Orange British Academy Film Awards et aux BAFTA Awards, Kevin Spacey sera nommé meilleur acteur second rôle par le New York Film Critics Circle ( association de critique de cinéma américaine ).Le budget du film fût également très rentable, doté de 30 millions de dollars, il en rapportera 100 millions sur le sol américain ainsi que 316 millions dans l’ensemble de la planète.

    Je ne peux que vous le conseiller tant ce film est bon, son histoire est originale, le duo que forment Brad Pitt et Morgann Freemann est excellent, d’ailleurs Brad Pitt jouera quelques années après Seven dans un autre film de David Fincher, également très connu : Fight Club ,sortie chez nous en 2000, dans lequel on trouve Edward Norton, que je conseille également. Ses 2 films sont à voir d'urgence !


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    Alone in the dark

     

    Salut miss, salut mister ! Vous savez, quand j’étais môme, dès qu’un film adapté d’un jeu vidéo sortait au ciné, je pensais que ce dernier allait être un succès, hélas, c’est rarement le cas. Mon premier film tiré d’un jeu était Tomb Raider sortie en 2001 avec Angélina Jolie dans le rôle principal, j’ai vu ce film en 2006, et j’ai vite été dégouté par le manque de rapport avec le jeu que j’ai connu sur pc. Autre exemple, Resident Evil , mythe du genre Survival Horror, les films du jeu émerge au début des années 2000, les deux premiers sont bons, mais malheureusement, de nombreuses suites sortît et se changèrent selon moi en foutoir sans lien avec les jeux hormis la présence des persos comme Albert Wesker ou Chris Redfield. 

    Mais je vais vous parler d’un film tiré d’une licence d’un jeu conçu par une figure du jeu vidéo français : Frédéric Raynal, le père de la série Alone in the dark , créé en 1992, il fut l’un des premiers jeux de type Survival Horror ,il fût l’un des premiers en 3d également. Se déroulant dans un manoir grouillant de bestioles peu accueillantes tels des zombies ou autres, on incarne soit Edward Carnby soit une femme chargée de l’aider dans l’enquête de la mort du propriétaire du manoir. Ce jeu fut un très grand succès et au milieu des années 2000, sorti un film reprenant visiblement l’épisode The New Nightmare  sortie en mai 2001 que j’ai connu sur Playstation et qui est un régal a joué et ce fût un désastre, pour vous donner une idée du mot "désastre" le film à coûter 20 millions de dollars et en rapporter que 10 millions.

    Sortie le 28 Janvier 2005 aux états unis (direct en DVD en mai 2006 chez nous) et réalisé par Uwe Boll, qui avait réalisé une autre adaptation du jeu vidéo house of the dead en 2003 (ce film le fera connaitre partout dans le monde ) qui fût un bel échec et descendu par la presse, critiquant le manque flagrant de compétences du réalisateur, surnommé « le nouvelle Ed Wood » ou «  The master of error », ce dernier décida alors d’inviter journalistes et blogueurs ayant été sévère avec son film, à venir se battre dans une salle de boxe. Pensant qu’il fessait juste un show, certains y sont allés et se sont fait démonter car Uwe Boll est un boxeur professionnel, chose qu’il ne leur avait pas révélée.Malgré les échecs, il enchaîna les adaptations de jeu comme Bloodrayne ou Postal, tous les deux ratés également.

     

                                                                   

    Alone in the dark

                                                  uwe boll en 2005 pour le tournage de king rising

     

     Le film débute par un très long texte accompagné d’une voix off, cette dernière raconte la découverte par un certain bureau 713, d’une civilisation perdue nommée les Abkanis dans les années 60, je n’ai pas ce souvenir dans le jeu, du coup je me dois de m’arrêter car ceci est pour moi une preuve d’incompétence, ce passage dure environ 1 minute et ça gave très vite, pourquoi il n’a pas fait une scène au lieu de cela (on dirait un script pour un documentaire d’histoire pour National Geographic Video!) 

     

                                                                

    Alone in the dark

                               Edward Carnby (christian slater) dont l'apparence n'a rien du perso du jeu 

     

     

    Bref, après cela, nous rencontrons le héros, Edward Carnby joué par Christian Slater (pluie d’enfer) se retrouvant poursuivi par un type cherchant un artefact qui servira plus tard, cette poursuite commence en taxi avec son chauffeur au look de surfer très cliché puis se termine en castagne longue et ennuyante, de Carnby  qui lui colle 5 balles dans le bide, sans effet et finalement, le méchant finit par y passer, embrocher sur des tuyaux de fer, cette scène montre que les passants sont un peu des enfoirés car personne n'a songé à prévenir les flics, comme si c’était normal tout ceci.

    Au même moment, un petit vieux sur un bateau repêche un coffre lié aux abkanis, sorte de portail qu’il cherchait et dont je parlerai plus loin.  

    Plus tard, Carnby retrouve Aline Cedrac, archéologue joué par Tara Reid (American pie), alors qu’ils discutent, toutes les lumières du musée déconnent de façon a créé une ambiance flippante… mais malheureusement, la technique des lumières qui clignotent est si ridicules que l’on a plus facilement le souvenir du «  jour, nuit, jour, nuit » dans les visiteurs 

     

    Le gardien du musée est bouffé par une sorte de sangsue en images de synthèse et se met à chercher Carnby, heureusement pour lui, des agents d’un certain bureau 713 lui sauvent les miches, malgré leurs équipements de paintball et sur ce point, je me trompe pas, Uwe Boll a vraiment utilisé des équipements de paintball, ils ont l’uniforme de soldats le plus con que je n'ai jamais vu !

                                                                     

    Alone in the dark

                                                                       vous êtes sur d'être bien protéger ? 

     

     Ils sont dirigés par le commandant Burke, jouée par Stefen Dorff (interprète de Deacon Frost dans blade) et également adversaire de Carnby, et comme si ce n’était pas assez barbant comme ça, ils se disputent car notre héros n’a rien à faire ici, que ce n'est pas ces oignons, et ainsi jusqu’à la scène suivante.

     

    Après cette scène, le petit vieux dont j’ai bêtement oublié le nom s’invite dans la fête, disant être spécialiste des Abkanis et ami d’Aline, il leur explique que les monstres seraient cachés dans une mine abandonnée près de l’orphelinat où Carnby vivait étant gosse, ainsi nous voyons un paquet de gugusses en tenue de paintball, Edward Carby, son rival et Aline partir dégommer des bestioles numériques ( on en voit une orgie, malheureusement) le combat, je le déconseille à tout ceux qui sont épileptiques, en raison des effets de lumière dégueulasses à voir, d’un caméraman sans doute en pleine crise et des soldats qui sont composés à 80 % de brèles, personne ne tire droit, une fois sur dix, leurs balles tuent les bestiaux, alors que ses troupes se font bouffées, Burke est sauvé de justesse d’une attaque de zombie par Christian Slater qui, même s'il  vise à  côté de la tête, l’affreux meurt quand même, sans doute  effrayé par Slater tant il a la classe !

    Après ce grand moment ennuyant, ils explorent la mine, retrouve l’expert en Abkanis qui est en fait le méchant souhaitant faire régner les vilaines bébêtes pour je ne sait quelle raison, utilisant l’artefact qu’il a réclamé à Carnby, il ouvre une porte infestée de monstres avant d’être neutralisé d’un couteau en plein cœur ( le tout serrant amoureusement son cœur, preuve qu’il joue très mal) et de mourir.

    L’équipe de Burke envisage donc de faire sauter la mine sauf que l’interrupteur des bombes déconne, du coup, le rival de Carnby  reste régler le minuteur sur 5 secondes tandis que notre héros et Aline se sauvent : ce mec est tellement con qu’il va tenter se barrer alors que le compteur est déjà sur 2 secondes, à moins que tu puisses te téléporter, t'as aucune chance ! 

    Donc, la mine explose, nos amis sont vivants, ils se rendent compte que la ville fût évacuée ( je l’ignore pourquoi, on nous explique que dalle) et, sans aucune raison, la caméra s’approche brutalement, mais vu que ce n'est pas un monstre, je dirais que c'est en fait le cameraman qui voulait blaguer et FIN !!

     

     

     

     

    Pourquoi c’est bien   

    La B.O est génial ( wish i am an angel de nightwitch ) 

     

    pourquoi ce n'est pas bien

     

    Histoire bordélique

    Les acteurs jouent très mal

    Effets spéciaux bas gamme

    Lumières mal géré

    Rythme du film   

    et le rapport avec le jeu ? ( à part les noms de Edward Carnby et Aline Cédrac)

     

    Conclusion :

    Ce film est très mauvais, déjà parce que le scénario tient sur une feuille de PQ, il est très vite difficile à suivre car il y a tellement de passages incompréhensibles que l’on perd le principal : une civilisation disparue ? des manipulations génétiques ? Un bureau du gouvernement ? Un artefact (bon marché) ? C’est le foutoir complet. Le pire est sans aucun doute le rythme du film : les acteurs s’impliquent si peut qu’ils donnent le sentiment de regretter d’avoir signé leur contrat, les combats ne sont guère réjouissants en raison d’une mise en scène mal filmé et des effets de lumière épileptiques.

    Du même réalisateur, House of the dead est mauvais mais il est néanmoins très drôle à force de voir autant d’erreurs, vous serez moins déçu que par alone in the dark :    ce film n'est jamais drôle, jamais effrayant, insupportable est le mot qui définit le mieux ce long métrage.                                             

     

    afin de se quitter poliment, voici la vidéo d'Uwe Boll contre un blogueur lors du fameux combat le 26 septembre 2006 ( Uwe Boll en noir, le blogueur en rouge)

                       


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