• Le top 10 des films de 2015

     

      

     

    Salut miss, salut mister ! comme tout le monde aurait pu se douter, 2015 a été mouvementé dans le cinéma, depuis le début de l'année, j'ai pu me procurer fort heureusement assez de temps pour me faire une toile.

    Vous devez savoir un truc sur ce blog : normalement, je n'avais pas envie de parler de films sortis récemment mais, finalement, je me suis dit que plutôt d'avoir un mois pour critiquer de A à Z un film récent et du mieux que je peux, je me suis dit que ce ne serais pas idiot que je dise ce que moi je pense des films que je suis aller voir au ciné, alors j'ai décidé de créé début septembre la rubrique " Mon avis sur... ", cette dernière répertorie des articles sur les films que j'ai vu et un avis purement subjectif et un poil différent des critiques.

     

    Me concernant, l'année 2015 niveau ciné était dans l'ensemble très positif, ayant vu énormément de films depuis le début de l'année, je ne dévoilerai pas le nombre exact car ça va vous faire poireauter et penser que je suis un gros con qui frime.

    Alors finit l'intro, voici mon top 10 des films de 2015 !

     

     

     

    10 ) Hôtel Transylvanie 2 :

     

    Le top 10 des films vu en 2015

     

    Vous l'aurez compris, c'est la suite du génial Hôtel Transylvanie, sortie en 2012, toujours réalisé par Gendy Tartakovsky.

    Malgré la présence de Kad Merad dans le doublage pour Dracula ( qui est nettement moins bon que Serge Fallu ), le reste du doublage est toujours aussi savoureux, j'ai retrouvé l'originalité qui a fait le succès de son prédécesseur.

    Malgré un gros nombre de facilités scénaristiques, l'humour à correctement marché, les nouveaux décors sont bien pensés, les nouveaux personnages sont plaisants ( mention spécial pour le père de Dracula, absolument génial et magnifiquement doublée par Michel Galabru ) et les anciens semblent évolués malgré une présence qui m'a presque cassé les couilles.

    Conclusion : une suite pas mal qui aurait mérité quelques retouches.

     

     

    Bande-annonce du film

     

     

     

     

     

     

    9 ) Chappie :

     

     

    Le top 10 des films vu en 2015

     

    J'ai trouvé l'histoire de ce film très ingénieuse, on a toujours vu les robots au cinéma comme des machines sans expressions capable de tuer tout le monde si quelque chose déconne dans leur circuit, et bien avec Chappie, on oublie un peu ce concept de scénario.

    Est s'il existait un système permettant aux robots d'avoir des émotions ? tel est le message de ce film, réalisé par Neil Bloomkamp, le mec qui a fait District 9 et Elysium... que je n'ai pas vu.

    L'univers du film est contemporain avec un peu de contenus futuristes, représenté par les robots chargés de protéger les gens des gangs, est vraiment intéressant, on voit les avis très partagés de la population, d'un côté on dit " ces engins sont des menaces ! ", de l'autre " on a moins de branleurs qui nous pourrissent la vie ! ".

    Et dans ce contexte tendu, un jeune chercheur, a mis au point un système d'intelligence artificielle permettant aux robots de réagir presque comme les humains avec les émotions, malheureusement, il se fera prendre en otage par un gang cherchant à se servir de la machine.

     

    Oeuvre très intelligente, Chappie nous montre une vision ultra différente des robots avec le personnage qui tient le rôle-titre.

    Le film est un mélange entre la science-fiction et une critique du racisme avec ces histoires de personnes divisées par l'avenir des robots et cela est renforcé par le fait que le film se déroule en Afrique du sud, ce qui nous rappellera le régime de l'Aparteid.

    Les scènes d'action, assez nombreuses, sont très dynamiques et bien filmées, la plupart des acteurs sont très crédibles et la musique est très bonne et pas trop exagérée.

    Le reproche à faire serait de ne pas assez exploiter le fait que le robot ait des émotions, ce qui aurait pu encore plus nous surprendre car même si elles sont présentes, elles auraient mérité plus d'impact sur le personnage.

    Conclusion : un film de SF qui change de l'ordinaire avec des effets spéciaux bluffants

     

     

    Bande-annonce du film

     

     

     

     

     

    8 ) Pixels :

     

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    Le retour de Chris Colombus m'a poussé à aller voir ce film, basé sur un court-métrage français, également intitulée Pixels, racontant l'histoire d'une invasion extraterrestre sur terre, jusqu'ici c'est du déjà vu, sauf que les extraterrestres ont pris l'apparence de personnages de jeux vidéo de la génération 8 bits ou 16 bits ( en gros, des jeux des années 80-90 ).

    Ce film a conservé le concept dont il s'inspire mais en ajoutant une histoire impliquant des passionnés de jeux vidéo qui ont connu ces jeux qui ont plus de 30 ans chargés par l'armée de les aider à battre ces extraterrestres parce que le président est pote avec l'un de ses joueurs.

    Je sais, le scénario est con comme la lune, les personnages stéréotypés au possible mais ce film est génial, bourré de grosses références aux jeux d'arcade avec des apparitions tel que Donkey Kong, Centipede, Mario et bien sur Pac Man.

    En revanche, le casting est assez moyen, Adam Sandler ( Sam Brenner dans le film ) ne s'implique pas assez selon moi et c'est dommage, idem pour Peter Dinklage ( Eddie Plant ), oui, c'est un mec connu pour être Tyrion Lannister dans Game of Throne mais son personnage dans Pixels est lourd malgré qu'il joue bien, il est très mal écrit.

    Fort heureusement, le reste des acteurs s'en sortent bien.

    Conclusion : un fort sympathique hommage aux jeux d'arcade qui garantit un chouette moment, que l'on ait connu ou non des jeux des années 80-90.

     

     

    Bande-annonce du film 

     

     

     

     

     

     

    7 ) It Follows :

     

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    Cela faisait un certain temps que je n'étais pas aller voir un film d'horreur et pour cause, j'ai le sentiment que ce genre est trop éclipsé par le fait que c'est de moins en moins populaire au fil des années et que les classiques sont toujours ridiculisés par des remakes de merde.

    Mais alors, pourquoi je suis aller voir ce film ? parce que c'est pas un remake et aussi parce que l'histoire est très original.

    Jay est une jeune femme vivant à Détroit. Après avoir couché avec son mec, elle se retrouve attachée à une chaise après avoir été endormi. Celui-ci l'informe peu après qu'il lui a transmis une entité maléfique sexuellement transmissible, cette malédiction prend la forme de n'importe quelle personne morte et que seule la personne atteinte peut voir.

    Comprenant vite que si cette étrange créature se rapproche d'elle, elle meurt, Jay pense que l'un des moyens de s'en débarrasser serait d'avoir un rapport sexuel avec quelqu'un d'autre.

     

    L'idée d'utiliser le thème des maladies sexuellement transmissible en tant que créature dans un film d'horreur est très originale et osée, cela aurait pu faire une violente polémique car les gens auraient pu penser que le réalisateur, David Robert Mitchell, stigmatise les personnes atteintes de maladies comme le sida, et bien non.

    Avant tout pensée comme un vrai film d'horreur, l'atout principal du film est qu'il se concentre sur son ambiance dérangeante au possible et à sa mise en scène sublime, les décors sont très bien choisis et nous laissent un gros sentiment de gène à la vue des visions de Jay.

    Parlons des visions de Jay justement, la fameuse créature invisible pour les autres personnes change régulièrement d'apparence et toute sont absolument repoussante : on la voit en une vieille dame au début, puis en une femme visiblement battue et violée ( apparition hyper glauque, au passage ) et souvent au visage inexpressif qui dérange beaucoup.

    En plus de cela, la photographie est d'une maîtrise remarquable, en particulier le jeu des lumières qui accentue l'ambiance du film, presque absente, qui rend le tout très malsain, et que dire de la musique oppressante qui s'imprègne parfaitement dans le film.

     

    Les acteurs sont tous très bons, aucun ne fait de surjoue, je retiendrais l'actrice principale en particulier, Maika Monroe, son jeu est magnifique, un véritable sans faute, elle sait jouer la peur de manière tellement crédible que l'on dirait qu'elle est habituée à jouer cette émotion, et le reste du casting est absolument sublime aussi.

    Les défauts seraient la fin qui laisse tomber au final une énorme question : comment est né cette malédiction et pourquoi ? cela me conduit à son deuxième défaut : la durée du film.

    Le film dure 1 h 40 et durant tout le film, on reste très ignorant sur les origines de la malédiction et 20 minutes dans lequel on voit les personnages chercher des renseignements auraient été nécessaire.

    Conclusion : une grosse surprise avec une histoire qui sort des sentiers battus mais qui auraient mérité des minutes supplémentaires.

     

     

    Bande-annonce du film

     

     

     

     

     

     

     6 ) Les nouveaux héros :

     

     

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    Depuis l'annonce en 2013 que Disney arrêtait définitivement l'animation en 2D traditionnelle ( qui ont servi pour quasiment tous les classiques du studio ) pour faire dans l'animation d'aujourd'hui, j'ai eu un peu peur de ne plus retrouver le charme d'un des studios qui a fait grandir plusieurs générations d'enfants.

    Finalement, après avoir vu La reine des neiges alors que j’appréhendais ce film à cause de son aspect film d'animation, j'ai été vite surpris que l'esprit Disney était toujours intact : avec ses personnages, ses chansons et la qualité des images, j'ai changé d'avis sur la nouvelle forme des films de Disney.

    Revenons au film Les nouveaux héros, l'histoire est la suivante : Hiro, un jeune expert en robotique, découvre par hasard un complot criminel qui menace fortement la ville de San Fransokyo. Avec l'aide de Baymax, son robot infirmier qu'il va retaper et de ses amis, il va former un équipe chargée de protéger la ville.

    Adaptation libre d'un comics de Marvel intitulée Big Hero 6, Disney a dû modifier plusieurs noms de personnages ainsi que la ville ( l'action se déroule à Tokyo dans l'oeuvre original ) et divers éléments de l'histoire afin d'éviter d'avoir des emmerdes avec les droits d'auteurs, malgré cela, le résultat est très bien fait.

     La ville de San Fransokyo est absolument géniale, ce croisement entre la culture nippone et américaine se ressent sur chaque plan du film, ce qui donne des détails vraiment bien trouvé, et en plus, c'est très coloré et agréable.

     

    Les personnages sont très attachants, que ce soit Baymax et Hiro qui au début se comporte comme homme et machine finiront par avoir un lien très fort, ou bien les amis avec qui il formera sa future équipe de héros, tous possède des personnalités que l'on a souvent vue mais qui n'empêche pas d'adorer ce film.

    L'humour qui accompagne est très efficace et mise surtout sur Baymax et son évolution, que ce soit en robot-infirmier et en machine de combat, rien n'est épargné. Les scènes d'action sont très efficaces et nous offrent des séquences parfois bluffantes avec des décors toujours variés.

    Et enfin, que serait un film sans son message qu'il apporte et le thème qu'ils ont choisi est assez délicat à évoquer aux gosses car le film parle du deuil et de l'amitié. Hiro est un jeune homme qui a perdu un être qui lui est très cher qui partageait sa passion pour la robotique, ayant conservé un souvenir de cette personne, à savoir le robot Baymax, il trouvera petit à petit une manière de faire le deuil et de reprendre goût à l'amitié.

    Dernier point : la musique. Elle est pas mal du tout et accompagne bien le rythme de chaque scène du film, je retiendrais surtout la participation du groupe de rock américain Fall Out Boys avec leur titre Immortals et dire que j'avais plus de nouvelles d'eux.

     

    Conclusion : Disney est partie pour redonner une âme d'enfant à ceux qui ont ces classiques et ce film en est une preuve.

     

     

    Bande-annonce du film

     

     

     

     

     

     

    5 )Kingsman : Services secrets :

     

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    Les films d'espionnage, en général, ce n'est pas mon truc, hormis quelques James Bond, ma connaissance de ce genre est très limitée... et puis j'ai vu la bande-annonce de Kingsman : Services Secrets et quand je suis aller le voir, j'étais à fond dans tout ce qu'il propose !

    L'histoire est la suivante : le KINGSMAN est une agence du renseignement britannique, cherchant un nouvel agent, il envoie l'espion Harry Hart de trouver un nouveau candidat, il se dirige vers un jeune délinquant surnommé " Eggsy ", qu'il connait sous son vrai nom, Gary Unwin, afin d'honorer les promesses d'un de ses collègues mort 17 ans avant.

    En parallèle, le KINGSMAN a pour mission de déjouer un complot mondial et soupçonne le génie de la technologie Richmond Valentine d'être le responsable, une mission de haut risque les attend.

    Encore une adaptation de comics ( datant de 2012 ) qui envoie du pâté, une parodie des films James Bond mais en version plus brutale et mettant en scène un personnage principal qui n'a rien d'un gentleman en nœud papillon.

    Ici, à la place, on nous offre un mec qui n'a pas de bol car avant d'être recruté, il vivait avec un beau-père violent et sa mère, et pour couronner le tout, il tombe les pieds dans la délinquance avec ses potes, ce qui change vraiment du schéma classique du beau gosse au casier judiciaire vierge et qui fait tout nickel.

    La mise en scène du réalisateur, Matthew Vaughn, est au top : les scènes de bastons sont pêchues, les fusillades nerveuses, le tout servit par des effets spéciaux bien faits.

     

    Et en plus, ils regorgent de références aux films d'espionnage, certains sont assez subtils tandis que d'autres se portent comme un hommage à un film en particulier, ce qui plaira aux fans des James Bond.

    Les acteurs de ce film sont très bons, surtout Colin Firth et Taron Egerton, respectivement Harry et Eggsy, tous les deux sont les meilleurs, leurs personnages sont absolument géniaux, et que dire de Samuel L. Jackson dans le rôle de Richmond Valentine, franchement, il est extra et son personnage est bien écrit.

    Le petit plus provient que le film explique en détail comment fonctionne cette agence, là où de nombreux films se contentent juste de suivre le protagoniste principal au détriment d'un instant explicatif sur l'agence, Kingsman : Service secrets prend le temps de nous expliquer petit à petit le fonctionnement de cet établissement et sans que ce soit compliqué à piger.

     

    Conclusion : un excellent film d'action et d'espionnage qui démontre que le genre n'est pas fini.

     

     

    Bande-annonce du film

     

     

     

     

     

     

    4) Jurassic World

     

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    Alors lui, je voulais clairement pas le louper car je suis un grand fan des 3 films, ayant vu dans l'ordre Le monde perdu : Jurassic Park ( 11 fois ), Jurassic Park ( 7 fois ), Jurassic Park 3 ( 4 fois ), j'avais le sentiment que ce film allait être violemment critiqué avant sa sortie et que ceux qui auront aimé ce film allaient également en chier et bien j'en ai fais les frais car j'ai été très surpris par ce quatrième film.

     

    Tout d'abord, l'histoire suit le premier film mais 22 ans après l'incident de Jurassic Park, le parc à finit par ouvrir au public sous le nom de Jurassic World.

    Seulement voila, au bout d'un moment, la fréquentation se fatigue, c'est alors de Claire dearing, directrice du parc sous l'ordre du proprio du parc, veut que l'on créé un dinosaure de taille titanesque et qui puisse être assez flippant pour attirer du monde.

    Mais, manque de bol, l'indominus rex ( le dino en question ) se barre et fout un bordel pas croyable en bouffant tout ce qui bouge, en apprenant ça, Owen, un " dresseur de raptors " pense avoir une idée pour mettre fin aux agissements du carnivore.

    Ce qui m'a tout de suite interpellé, c'est de voir à quelle point Colin Trevorrow, réalisateur du film, respecte le premier film, il le démontre à la manière dont est travaillé l'histoire : pas de facilités scénaristiques, des personnages correctement écrits et surtout, ce film se montre comme la vrai suite du film de Steven Spielberg.

    Le contenu est très varié, à commencé par le parc, enfin le rêve de John Hammond prend vie et mon dieu, il est magnifique, malgré une taille digne du zoo de Pont Scorff ( dans le Morbihan ) c'est a dire un poil petit, il faut dire que les pensionnaires sont très nombreux : Triceratops, Brontosaure, Ankylosaure, Vélociraptor, Dimorphodon, Mosasaure et bien d'autres bestioles préhistoriques, ce qui va m'amener à parler des effets spéciaux.

     

    Ces derniers sont vraiment de qualités mais ont été victimes de critiques sur les réseaux sociaux, reprochant une surenchère dégueulasse qui fait honte au film de Spielberg, moi, j'ai une autre vision, certes, ils sont loin d'être supérieur au travail de Stan Winston ( l'homme chargé des effets spéciaux de Jurassic Park ) mais ils font office à la fois d'utilité dans le film et de critique de surenchère des effets numériques, dénonçant par exemple les blockbusters hollywoodiens aux budgets hallucinants, ce qui fait que Colin Trevorrow critique lui-même dans Jurassic World cette surenchère avec l'allure des animaux, une technique intelligente et subtile.

    Enfin, le réalisateur à souhaité nous montré son amour pour Jurassic Park avec de très nombreux clins d’œils dans le décor mais je regrette un truc : l'absence d'apparitions d'anciens acteurs des précédents films, j'aurais voulu revoir Sam Neill en Alan Grant et Jeff Goldblum qui reprend le rôle de ce cher Ian Malcolm, c'est vraiment dommage.

     

    Encore deux choses qui m'ont déçu : Claire Dearing est sans doute la directrice la plus conne que j'ai eu à voir, en plus d'avoir des décisions parfois stupides, elle est même pas foutu de réagir correctement, par contre, je veut savoir comment courir en talons sans tomber.

    Et ma plus grosse déception est l'absence d'animatroniques, ces robots qui donnent l'impression d'avoir de vrais dinosaures font que le premier film de cette mythique franchise à magnifiquement bien vieilli, hors avec ce dernier film, il va subir le poids de l'âge avec le temps et c'est regrettable.

    Mais heureusement, les acteurs sont splendides : chris Pratt ( Owen ) est parfait, très crédible et donne vraiment l'impression d'être au milieu de ses raptors dans le film, il y croit. La charmante Bryce Dallas Howard ( Claire ), bien qu'elle est pas de chance avec son personnage,mal écrit selon moi, elle le joue très bien. Notre français, Omar Sy ( Barry, l'ami d'Owen ) fait enfin décoller sa carrière aux USA et avec ce film, il se montre pour l'instant très convaincant. Et les autres acteurs sont tout aussi bons.

     

    Conclusion : à la fois un hommage et un très bon divertissement, Jurassic World possède selon moi assez de qualités pour être la digne suite de Jurassic Park malgré le désaccord de beaucoup de personnes, mon avis n'a pas changé.

     

    Bande-annonce du film 

     

     

     

     

     

     

    3) Le pont des espions :

     

     

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    Les raisons qui m'ont poussé à voir ce film sont le nom du réalisateur,c'est-à-dire Steven Spielberg, un homme dont j'ai vu une grande partie de sa filmographie et surtout la présence de l'homme qui m'a fait aimer le cinéma depuis l'âge de 7 ans : Tom Hanks dans le rôle principal.

    L'histoire nous situe en 1957, en pleine guerre froide, James Donovan, un avocat qui défend les assurances, se verra chargé par le gouvernement une autre mission à haut risque : libérer le pilote et espion Francis Gary Powers dont l'avion a été abattu par l'URSS.

    Le scénario, écrit par Joel et Ethan Coen,  est inspiré de l'histoire de la capture de ce pilote américain et de sa libération très compliqué.

     

     

    Le film montre très bien le contexte très tendu entre les USA et l'URSS dans les années 50, il nous montre comment vivaient les deux camps séparément, d'un côté, la paranoïa progressive des américains, pensant qu'ils vont se prendre des bombes atomiques dans la tronche et de l'autre on assiste au début de la séparation de l'Allemagne avec la construction du mur de Berlin et tout cela est retranscrit avec fluidité.

    La mise en scène a subi un soin vraiment important, surtout pour vraiment montrer la situation de l'époque : les Etats-Unis, pays de liberté qui est finalement assez préoccupée par la menace du nucléaire, James Donovan verra l'impact de cette panique sur sa famille, malgré que les habitants mènent une vie normale, ils sont quand même inquiets lors des nombreuses interventions d'agents de la C.I.A.

    Et Berlin, divisé en deux suite à la seconde guerre mondiale, tout est sans espoir et les gens veulent quitter l'est, contrôlée par les soviétiques, mais subissent de terribles conséquences, en plus, l'image est très sombre avec peu de couleur, ce qui donne encore plus ce sentiment que l'espoir de reprendre un pays réuni s'éteint, au fil de son voyage, l'avocat va voir ce quotidien maussade que vivent les habitants de la ville allemande.

     

    Le pont des espions est également un film qui nous parle de patriotisme, de comment doit-on prendre le fait qu'un habitant de notre pays va aider quelqu'un du même pays à être libéré de chez l'ennemie ? cette histoire sur Powers est la preuve que l'on peut aider les gens avec l'aide de la négociation et non de la violence, quelque soit le prix à payer ( James Donovan sera décrit comme un traite pour son pays en défendant un espion russe ), il faut aller jusqu'au bout.

    Au niveau des acteurs, Tom Hanks est toujours aussi formidable, lui qui avait joué un avocat dans Philadelpia semble assez habitué à ce genre de rôle et montre que son talent ne va pas le quitter et que tout le film repose sur ses épaules puisqu'il joue le plus important des personnages : James Donovan . Austin Stowell est quand à lui très convaincant en Francis Gary Powers, tenant à ne pas dévoiler la moindre information aux russes car il ne sait pas grand-chose sur ce qui devait suivre après sa mission, il est néanmoins assez inquiet sur ce qui va lui arriver et semble à certains moments à bout, quant au reste des acteurs, eux aussi sont talentueux, le casting est une franche réussite.

     

    Conclusion : un film formidable mêlant les valeurs patriotiques, un contexte historique important et une histoire passionnante.

     

    Bande-annonce du film 

     

     

     

     

     

     

    2) Straight Outta Compton :

     

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    Lorsque l'annonce du biopic du groupe de rap N.W.A. fut annoncé, je m'attendais juste à ce qu'il fasse un succès un peu comme ce fut le cas pour 8 Mile en 2003, sauf que cette fois-ci, c'est le premier film à parler non pas d'un rappeur mais d'un groupe de rap et pas n'importe qui car ce sont eux qui ont donné naissance au gangsta rap, le genre qui décrit les gangs et tout le bordel.

    Autant être sincère, le rap est une musique qui m'intéresse plus du tout aujourd'hui, trop merdique et véhiculée par les médias avec en plus des textes qui plaisent aux ados et plus du tout aux adultes.

    Mais alors, pourquoi suis-je aller voir le film ? parce que pour la première fois, on voit des mecs joués des légendes de cette culture : Ice Cube, Dr. Dre, Eazy-E, DJ Yella, MC Ren. Du coup, au final, on se retrouve avec un chef-d'oeuvre de biopic !

     

    Le film nous montre le début du groupe en 1986, le succès, la séparation et tentative de reformation qui ne se fera jamais suite à la mort d'Eazy-E des suites du Sida le 26 mars 1995 à l'âge de 31 ans.

    Dis comme ça, le film semble d'une simplicité et prêt à la déception, et bien non, c'est exactement le contraire puisque l'histoire est incroyablement complète.

    Rien de l'histoire du groupe n'a été épargné, que ce soit la vie des différents membres avant la formation, les premiers concerts, leur appétit sexuel, les embrouilles, bref, tout est absolument dit.

    Le réalisateur F. Gary Gray ( qui avait réalisé un clip d'Ice Cube : It was a good day ) nous offre un film avec une mise en scène irréprochable : l'ambiance des années 80 est tellement bien placé à l'écran que l'on se croirait faire une vraie balade dans cette décennie, l'immersion dans la vie du groupe est également remarquable, que ce soit en privé ou en concert, ces derniers sont d'ailleurs si immersifs que l'on croirait vraiment y assister.

    Straight Outta Compton n'est pas qu'un film sur le rap, il est également une mise en avant de la vie dans les quartiers chauds, le quartier de Compton était rempli de gangs, plus particulièrement de Crips et de Bloods, qui faisaient régné la peur. Les violences policières sont également très abordées dans ce film, plus particulièrement le racisme des flics, un sujet épineux et peu montrer au cinéma, cet violence fréquente dans le quartier inspirera le groupe pour leurs titres ( le titre du film est le nom de leur premier album ) et ira même jusqu'à dénoncé les interventions abusives des forces de l'ordre dans leur titre Fuck tha police, qui symbolisera leur indignation envers ces actes abusifs.

    Enfin, j'aimerais dire à quel point Straight Outta Compton est un bel hommage à Eazy-E, incroyablement bien interpréter par Jason Mitchell, ce rappeur, de par sa présence et sa voix particulière, à laisser une trace impossible à effacer dans le milieu du mouvement rap, non seulement F. Gary gray respecte son sujet mais en plus, il parvient à certains moments à nous donner des séquences émouvantes, notamment dans les relations amicales entre les membres de N.W.A.

    Tous les acteurs du film sont extraordinaires : O Shea Jackson Jr joue Ice Cube, qui n'est autre que son père, Corey Hawkins est Dr. Dre, Jason Mitchell en Eazy-E, Neil Brown Jr en DJ Yella et Aldis Hodge qui joue MC Ren.

    Tous sont incroyables et nous font passer un moment d'une qualité tel que l'on croirait voir les rappeurs en vrai et le reste des acteurs sont également talentueux mais on sent que grâce à ce film, les acteurs cités auront le droit à une grosse carrière.

     

    Conclusion : avec Straight Outta Compton, le réalisateur de Braquage à l'italienne fait son plus grand film.

     

    Bande-annonce du film

     

     

     

     

     

     

    1) Vice-Versa :

     

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    Enfin je parle du film d'un studio que j'aime depuis Toy Story : Pixar, s'il y a bien un nom de studio connu que je garderais en tête, encore plus que Universal ou 20th Century Fox, c'est bien le studio Pixar.

    Dans l'un de leurs derniers films sortis au cinéma ( avec Le Voyage d'Arlo, que j'ai pas vu ), nous suivons ce qui se passe dans la tête de Riley, une jeune fille de 11 ans, dans le quartier général de son cerveau, toutes les émotions de Riley sont perdues suite au déménagement récent de sa famille.

    Joie, Colère, Peur, Dégoût et Tristesse, les émotions qui l'accompagne depuis toujours, ne savent pas trop comment gérer cet événement, et cela est plus difficile quand Joie et Tristesse se perdent dans les recoins de l'esprit de Riley, ensemble elles vont devoir retourner de toute urgence au quartier général qui pour l'instant est contrôlé par Colère, Dégoût et Peur.

     

    Pixar a encore une fois montré que leurs histoires débordent de brillantes idées, dans ce film, on voit à la fois les émotions d'un être humain et leurs répercutions sur la vie de ce dernier.

    Les parties les plus splendides du film proviennent dans le subconscient de Riley, on voit la vie dans son cerveau, c'est-à-dire que les rêves sont faits dans un gigantesque studio de productions de films, les cauchemars sont écartés car représentant une menace et l'imagination est une sorte de ville, le résultat est extraordinaire, merveilleusement coloré, les mecs qui ont été chargé d'imaginer tout ça sont des génies.

    Je vais vous donner une anecdote : à chaque fois que je suis aller voir ce film ( vu 4 fois ), il y avait plus de jeunes adultes comme moi que de gosses, pourquoi ? car ce film d'animation est parfois beaucoup trop complexe pour expliquer aux enfants de bas âge ce dont parle le film.

     

    Le film évoque la découverte de ses propres émotions, ce sont elle qui nous aide à façonné notre personnalité et nous permette de grandir, le déménagement de la famille de Riley aura un impact considérable dans toutes les émotions, la perte de repères et la rébellion seront des signes qu'elle est mal à l'aise, et lorsque Tristesse et Joie se retrouvent paumés dans le subconscient, on pige que la jeune fille refoule complètement ses émotions et qu'il sera compliqué de lui faire traverser ce cap.

    Ce film tente aussi de parler du début de l'adolescence et de la manière dont cette étape de la vie est reflété dans notre esprit, ce que beaucoup de films ont déjà abordé mais Vice-Versa fait dans l'innovation car c'est un film d'animation et nous offre une exploration nettement plus complète de ce qui se trame dans notre esprit, une approche d'une grande intelligence.

    Les musiques ont toutes été écrites par Micheal Giacchino ( qui a également fait la musique de Jurassic World ), elles sont très bien planté pour chaque situation, mes préférences proviennent surtout lorsque Joie et Bing-Bang ( ami imaginaire de Riley durant son enfance ) sont confrontés à l'univers des souvenirs négligés, je ne dirais rien de plus sur ce passage car trop important.

     

    Les doublages français sont au top du top : Charlotte Le Bon ( Tristesse ), Marilou Berry ( Tristesse ), Gilles Lellouche ( Colère ), Pierre Niney ( Peur ) et Mélanie Laurent ( dégout ), tous sont en grande forme pour prêter leurs voix et rendent le film encore plus génial à voir, un immense bravo.

    Conclusion : Vice-Versa fait partie des classiques de Pixar qui aborde des thèmes pas souvent évoqués dans l'animation : le passage de l'adolescence, la découverte de ses émotions et la construction de sa personnalité, et c'est pour cela que c'est mon coup de cœur de 2015.

    Bande-annonce du film

     

     

     

    N'hésiter également à faire part de vos coups de cœur au ciné en 2015 dans les commentaires, je vous dis à plus, joyeux noël en avance et le reste, et à bientôt !

     


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  • Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

     

    Salut miss, salut mister ! dans la catégorie des genres cinématographiques qui ont incroyablement bien évolué à travers le temps, c'est sans le moindre doute les dessins animés qui sont le mieux placés.

    Ils permettent à un enfant de grandir, de comprendre le monde, de rêver et de connaître ses goûts, on doit cette magie grâce à un studio exceptionnel : les studios de Walt Disney.

    Beaucoup de courts ou longs métrages sont devenu des incontournables ( Pinocchio sortie en 1940, Fantasia la même année, Le Roi Lion en 1994 et bien d'autres ), au point que certains iront jusqu'à révolutionner les progrès techniques de leur époque, justement, je vais raconter l'histoire d'une série qui non seulement émerveillera tout un public, mais en plus elle marquera le début des films en images de synthèse et deviendra par la suite des chefs d’œuvres indispensables.

    C'est également l'histoire d'un homme qui sera le fruit d'une collaboration avec Disney, il se chargera de la conception de très nombreux films en images de synthèse et s'investit aujourd'hui encore à l'amélioration des images numériques, il sera également l'homme pour qui le monde entier aura une profonde reconnaissance envers le studio Pixar, ceci est l'introduction pour cette forme d'hommage rendu pour vous, John Lasseter et pour vos films mondialement connus : la saga Toy Story.

     John Lasseter vient au monde le 12 janvier 1957 à Hollywood, en Californie, très vite, grâce sa mère, professeur de dessin, il se passionnera pour l'animation, il fera d'abord ses armes avec la peinture et le dessin. Plus tard, en 1975, a tout juste 18 ans, il abandonne ses études au lycée pour obtenir un poste de stagiaire chez Disney, il sera le deuxième étudiant le Calarts, le Centre de Formation Disney dédié à l'étude du dessin et de la photographie, en 1979, une fois diplômé, il réalisera son tout premier court-métrage: Lady & the lamp, on l'embauchera en tant qu'animateur aux départements des longs métrages, il participera à la conception de Rox et Rouky et Le noël de Mickey.

     

    En 1984, il quitte Disney pour rejoindre le groupe d'effets spéciaux de Georges Lucas, Lucasfilm. John Lasseter sera l'animateur du tout premier court-métrage de Pixar : Les aventures d'André et Wally B.

    En 1986, il imagine avec un de ses collègues, Bill Reeves, un court-métrage dont les personnages seront de simples lampes de bureaux, cela vous dit quelque chose ? normal, il s'agit de Luxo jr. 2 minutes dans lequel on voit deux lampes jouées avec des balles en caoutchouc. La même année, Luxo Jr obtiendra un oscar en tant que meilleur court-métrage. Le fondateur des futur Iphone, Steve Jobs, racheta 10 millions de dollars le groupe dans lequel John Lasseter est lié et fût rebaptisé définitivement par le nom que l'on connaît aujourd'hui : Pixar.

    Partons maintenant en 1988, Tin Toy de Pixar sera le premier court métrage parlant de jouets vivants, il sera par la suite ce qui va aider pour la conception du tout premier long-métrage du studio.

    Trois années passent, un scénario s'écrit pour un projet de long métrage, censé être une suite pour Tin Toy, Pixar dévoile d'abord l'histoire à Disney, ce dernier refusa l'histoire, souhaitant que Lasseter modifie complètement, de nombreuses tensions jailliront entre les studios, surtout en 1993 lorsque Pixar montra en avant-première son premier essai, l'un des personnages ( un certain Woody ) fera que Disney arrêta illico la production du film en raison du comportement déplacé du personnage, décrit comme agressif.Le Pixar est menacé de licenciement, cependant, John Lasseter demanda une seconde chance pour tout modifié, Disney leur accorda cette chance mais les avertit : si le film est un échec, Pixar ne fera plus un seul film.

     

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

    Le tout premier long-métrage des studios Pixar se nomme Toy Story, il sort en France le 27 mars 1996 et est réalisé par John Lasseter, qui signe ainsi son tout premier film, deviendra l'emblème du cinéma d'animation, pourquoi ? Parlons-en.

    De quoi parle ce film ? Toy Story nous plonge dès le début du film dans la chambre d'un enfant, Andy, ce dernier joue avec ses jouets, mais lorsqu'il s'absente de sa chambre, il ignore que ses jouets mènent leur propre vie, et comme chaque année, lors de l'anniversaire d'Andy, tous les jouets paniquent rien qu'a l'idée de voir un nouveau jouet débarqué dans la chambre et ils vont être servis, surtout leur meneur, le jouet préféré du jeune garçon, un patin habillé en cow-boy se faisant appeler Woody. L'un des nouveaux jouets d'Andy se nomme Buzz l’Éclair, il est selon ses dires un ranger de l'espace venant d'une autre galaxie, durant les quelques jours qui suivront, il va leur faire voir de toutes sortes de couleurs.

    En plus d'avoir une histoire très originale, Toy Story possède un atout inoubliable dans l'histoire du 7ième art : il s'agit du tout premier film en images de synthèse, c'est un passage extrêmement important, largement comparable au passage du cinéma muet au cinéma parlant, tous les autres films dédiés aux enfants étaient en dessins animés, cependant, Toy Story ouvre les portes d'une nouvelle ère : l'ère du cinéma en images de synthèse.

    En plus d'être techniquement irréprochable, les personnages principaux sont très vite attachants, les duos Buzz / Woody sont entraînants d'une part par les péripéties qui les attendent et par leurs personnalités débordantes d'énergie. Le film permet de mon point à apprendre aux enfants de ne pas être trop jaloux de la venue d'une nouvelle personne dans sa vie, il s'agit selon moi le message que voulait transmettre Disney, c'est pour cela que je dis que c'est avec leurs films que l'on peut apprendre à grandir.

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

     

    les jouets sont assez originaux, en plus d'être bien faits en 1996

    Petite anecdote sur les noms des personnages : Woody est inspiré d'un célèbre acteur de Western ayant beaucoup tourné avec John Ford, à savoir Woody Strode, quant à Buzz, il est bien entendu inspirer de l'astronaute Buzz Aldrin.

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

    jamais vos enfants se lasserons de Woody et Buzz

    Partons du côté du casting de Toy Story, vous devez savoir un truc sur moi : quand je regardais un dessin animé quand j'étais gosse, j'attachais une petite importance sur les personnes qui sont les voix des personnages, on ne pense pas assez au métier de doubleur et c'est dommage car on a souvent droit à de grands noms. Woody est doublé dans la version originale par un acteur pour lequel j'aurais une reconnaissance éternelle : Tom Hanks, il restera la voix officiel de Woody pour les trois films, quant à Buzz l'éclair, c'est l'acteur Tim Allen qui prête sa voix, ils seront ensemble les témoins de leurs complicités, tout comme leurs homologues français, Jean-Philippe Puymartin double Woody et Richard Darbois donnera sa voix à Buzz l'éclair, ces quatre individus seront tous liés à ces films.

    Toy Story obtiendra un très grand succès en 1996, raflera trois oscars : meilleure chanson pour Randy Newman, meilleure musique pour Randy Newman également et surtout l'oscar du meilleur scénario original, ce qui est une grande première pour un film d'animation, le film fera plus de 2 millions d'entrées en France.

    Après le succès de leur premier film, des rumeurs circulent sur une éventuelle suite pour Toy Story, sauf qu'avec Disney, les suites sortes en Direct To Video ( en gros, direct en dvd, ou plutôt en VHS, n'oublions pas qu'on est dans les 90's ! ), sauf que l'histoire du film plaît tellement à Disney qu'il accepta qu'il sorte sur grand écran.

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

    Toy Story 2 arrive en France le 2 février 2000, John Lasseter remet sa veste de réalisateur, beaucoup de personnes pensent que le film est sortie en 1999, ceci est vrai : il est sortie en fait le 13 novembre 1999 aux états-unis, moi-même j'ai longtemps pensé qu'il était sortie à cette période !

    Quelle est son intrigue ? des années sont passés depuis la première rencontre entre Woody et Buzz, quoique le premier soit toujours le favori du jeune Andy, ce dernier part dans une colonie de vacances, hors un petit tracas l'empêche d'emmener Woody.

    Alors qu'un vide grenier est organisé par la mère d'Andy, Woody part à la rescousse d'un autre jouet, malheureusement, un homme le repère et le vole jusqu'à chez lui, à l'intérieur de son appartement, Woody fait la connaissance de trois autres jouets et lui apprend qu'autrefois, il était la vedette d'une émission télé, sur le coup, deux gros choix s'imposent pour Woody : soit il reste dans un musée en tant que pièce de collection, soit il se résonne et repart rejoindre ses amis.

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

     

    Quand une suite de films est annoncée, on sait qu'il aura moins de surprises que son aîné : un scénario plus avare, des personnages aux charismes allégés où encore un semblant de déja vu qui se fait sentir au fur et à mesure que le film avance.

    sauf que pour Toy Story 2, ce n'est pas le cas : Woody et Buzz n'ont subi aucun retournement de personnalité, idem pour les autres jouets, leurs traits de caractère sont identiques, certains ont évolué ( Mr Patate par exemple ), quant aux nouveaux personnages, ils sont pleins d'originalités, rendant de nombreuses situations aussi drôles que dans Toy Story.

    Quand j'étais gamin, je passais une grosse partie de l'année 2000 à regarder sans relâche ce film, pour quelle raison ? les thèmes abordés concernaient autant les enfants que les adultes, le tout sans que se soit difficile à comprendre dans un film destiné à un jeune public, trois mondes se croisent dedans : l'enfance se divertissant dans son antre qu'est sa chambre garnie de jouets qu'il aime tant, l'entrée vers l'adolescence, partant à la découverte de nouveaux horizons, laissant de côté ses jouets ou les donnant à d'autres enfants plus jeunes et enfin le monde des adultes représenté par ce collectionneur sans cœur appelé Al, considérant certains jouets comme étant des pièces de collection, souhaitant ainsi en tiré une grande somme d'argent sans se préoccuper des avis des enfants.

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

    Toy Story 2 permet aux enfants d'un peu mieux comprendre le monde des grands

    Ce long métrage est l'équilibre parfait entre un divertissement tout public et une vision approfondie du monde de l'être humain, ainsi nous pouvons zigzaguer entre son humour fou et ses séquences émotions incroyablement touchantes, telle la scène où Jessy raconte comment elle fût laissée à l'abandon par sa propriétaire, je vous garantis que même un adulte peut en chialer.

    Toy Story 2 remportera un succès 2 fois plus important que son aîné, sortie 4 ans auparavant, réunissant plus de 4 millions de spectateurs en France, le budget de départ : 90 millions de dollars sera largement dépassés avec environ 245 millions de dollars, il dépassera à cette période le budget du film Le Roi Lion, cependant, à l'heure actuelle, un autre film d'animation dont je dévoilerais le nom plus tard.

    Avec cette flamboyante percée dans l'ouverture du cinéma d'animation, Pixar sculpte d'autres films de qualité toujours impressionnante : Monstres et Cie en 2002, Le Monde de Nemo en 2003, Les Indestructibles en 2004 ( qui met en scène pour la première fois des personnages humains ) et bien d'autres.

    Durant toutes les années 2000, tous ses films seront réalisés par des réalisateurs désormais assez connus tel Brad Bird, à qui l'on doit Les indestructibles ou Ratatouille, mais alors, on pourrait penser que John Lasseter ait arrêté de faire des films, voir ne travaille plus chez Pixar, en réalité, durant l'arrivée des nouveaux réalisateurs, il était toujours chez Pixar et travaillait sur tous les films en tant que producteur exécutif, tous sauf Cars, sortie en 2006, il en est le réalisateur, puis quelques années plus tard, la famille des films de Pixar connait un très, très grand film, pourquoi exagérer sur le mot " très" ? car le film en question se nomme Toy Story 3.

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

    Nos salles françaises l'accueillent le 14 juillet 2010 et feront déborder une orgie d'enseignes de salles de ciné, avant de parler des chiffres, explorons les raisons de ce phénomène.

    L'histoire est la suivante : Andy à 17 ans, il s’apprête à entrer à l'université, il sait bien qu'il doit se débarrasser de ses jouets, il décide alors de les donner et se retrouve par erreur dans une crèche, y compris Buzz et Woody.

    Dans cette crèche, ils rencontreront avec leur bande, de nouveaux jouets, en particulier Lotso, un ours en peluche rose sentant la fraise, si au début tout semble nickel pour Woody et sa bande, très vite, ils désenchantent : entre des enfants de bas âges surexcités qui les balancent partout et Lotso qui montre rapidement qu'il est très autoritaire, voire même froid envers les nouveaux jouets qui refusent son autorité, il se rend compte que le mieux pour ses amis et lui-même, c'est de se tirer de Sunnyside !!!

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

    L'heure des adieux entre les jouets et Andy 

    Ce que vous devez savoir, c'est que c'est le seul Toy Story à ne pas avoir été réalisé par John Lasseter, il passa la réalisation à Lee Unkrich, qui avait réalisé un autre grand film Pixar : Le monde de Nemo.

    Un changement de réalisateur dans une licence à succès entraîne toujours une crainte de la part du public, cette crainte est due à sa vision du film, les séquences qu'il inclura dedans, ainsi que les possibles changements dans la personnalité des divers protagonistes principaux, Lee Unkrich a parfaitement compris qu'il devait faire attention.

    Tout le support d'origine a été respecté, en mieux, Woody et Buzz sont toujours le même duo charismatique, leurs compagnons de route les accompagnent et les soutiennent dans des situations très souvent farfelues, bref, l'esprit des deux premiers films est intact 10 ans après Toy Story 2.

    De plus, Toy Story 3 nous offre des scènes très émouvantes, surtout la scène d'ouverture, incroyablement nostalgique de l'enfance d'Andy jouant avec ses jouets fétiches, tout de suite, on se remémore la scène d'ouverture du premier film pixar, vous devez la sentir, la larmichette à l’œil, non ?

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

    Même les jouets pour enfants ont besoins de mecs en plastic bien balèze !!

    Les nouveaux jouets sont très variés et originaux, beaucoup ont une fonction en particulier, je vais en cité qu'un seul : Rictus, le petit clown mélancolique, sa rencontre avec Woody va lui permettre de comprendre le climat qui règne dans Sunnyside, en plus, il est doublé par Grand Corps Malade, et ça renforce sa crédibilité, c'est le nouveau personnage que je préfère tant il est touchant.

    Quant à la fin, je ne dirais rien du tout mais sachez une chose, c'est manier à la perfection, ceux qui l'ont vu seront d'accord avec moi : Toy Story 3 est un merveilleux adieu entre Andy et tous ces jouets.

    Le succès de Toy Story 3 sera l'un des meilleurs aux box-offices en 2010, environ 4 245 000 entrées en France, 4 prix ( dont celui du meilleur film d'animation aux Oscars 2011) mais surtout, il y a un exploit inédit à propos de ce film : Toy Story 3 est le tout premier film d'animation à franchir la barre symbolique du milliard de dollars de recettes dans le monde, Lee Unkrich a apporté tout un soin dans ce film et il mérite largement un respect du même niveau que John Lasseter.

    Si je ne devais dire qu'une chose sur ses trois films, c'est clairement ceci : non seulement ils nous ont apporté une prouesse technologique exceptionnelle mais en plus de cela les Toy Story ont trois cartes importantes pour assurer la réussite d'un film tout public : humour, émotion et magie.

    Toy Story ou l'incroyable histoire de Pixar

    John Lasseter en 2010

    Nous devons un très grand respect envers John Lasseter, cet homme à fait basculé le monde du 7ième art dans un virage formidablement contrôlé, des petits courts-métrages, il passa avec beaucoup de persévérance aux longs métrages, il fait partie des personnes les plus importantes du Studio Pixar.

    Je vous conseille ni Toy Story, ni Toy Story 2, ni Toy Story 3, mais plutôt de voir ses trois films, leurs importances dans l'univers des dessins animé et des films d'animation sont à voir plusieurs fois dans sa vie, et l'aventure ne s'arrête pas là, en novembre 2014, John Lasseter a annoncé un Toy Story 4, dont la sortie est prévue pour 2017, nous serons au rendez-vous pour cette odyssée inoubliable.

    J'espère que ce dossier vous à plus, rendez-vous plus tard pour de nouvelles connaissances !!

     


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  • ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Salut miss, salut mister ! depuis que Youtube est arrivé il y a presque 10 ans, de nombreux vidéastes publient leurs vidéos pour tenter de se faire connaître, beaucoup en sont parvenue, par exemple le Joueur du Grenier, le Fossoyeur de films, Durendal, Norman, Cyprien, on les connaît mais j'aimerais vous parler de ceux qui sont loin des millions de vues et qui méritent largement d'être plus mis en avant en raison du contenu et de l'originalité de leurs vidéos, sans plus attendre, voici les "Youtubers" pas très connus mais qui valent le coup.

    Je tiens absolument à préciser qu'il ne s'agit pas du tout d'un classement car de nombreux thèmes s'y mélangent et je n'avait pas du tout envie d'en faire un.

     

    Horreur Critique 

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Quand on cherche un film d'horreur, c'est souvent parce que la jaquette donne envie et le descriptif au dos aussi, mais quand est-il du contenu du film ? combien d'entre nous s'est souvent fait avoir ? c'est là qu'intervient l'émission Horreur Critique. Disponible depuis 3 ans, cette émission vous propose régulièrement un épisode dédié à un film d'horreur, toutes époques confondues.

    Son présentateur, Laurent de Champlain, originaire du Québec, est un mordu de ce genre, parlant sur 3 points de chaque film, à savoir le scénario, les acteurs et les effets spéciaux, suivi d'une note sur 10. les vidéos ne sont jamais chiantes à comprendre, il fait preuve d'une grande ouverture d'esprit, certains des films critiqués datent des années 30 et c'est souvent en lisant les commentaires de chaque vidéo qu'il choisit le prochain film ( pourvu qu'il fasse une critique sur Maniac, à mes yeux, c'est le meilleur film de Wiliam Lustig !)

    Chaîne youtube de Horreur critique : https://www.youtube.com/channel/UCir40Y-6QM01t276HhbZ4BQ

     

     

     

     

     

    Comixrays

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Vous ne le saviez pas et c'est normal, je suis un grand amateur de comics, et le présentateur de l'émission, Chris, l'est aussi. 

    Parlant avec une très grosse passion pour nos super-slips préférés, il évoque les faits qui ont marqué l'histoire de ce genre de la bande dessinée ou bien des personnages très peu connus dans le monde ( tel Black Terror ). Livrant de nombreuses anecdotes sur leurs aventures, il parle également de sujets importants ayant rapport telle la mort ou l'homosexualité dans  l'univers des super-héros.

    Les sujets dont il parle sont tous très différents, il peut évoquer le passage des comics en France en s'appuyant sur le contexte de l'époque. Ayant eu du mal à trouver des défauts hormis la qualité du son, vous serez entre de très bonnes mains en sa compagnie.

     bref, je vous conseille fortement si vous aimez la bande dessinée et surtout les comics.

     

    Chaîne youtube de Comixrays :  https://www.youtube.com/channel/UCbTnJG9l-hlGycV234R4sQw

    Je suis d'humeur pour faire gueuler les homophobes, voici la vidéos sur l'homosexualité dans les comics

     

     

     

     

    Moment Critique

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Dans la catégorie des parodies de sorties ciné, l'émission "moment critique" de 100pseudo se démarque très bien.

    Ayant fait ses débuts il y a 7 ans avec l'émission "on crève l'écran" autre émission de cinéma dont la durée des vidéos est assez courte mais bien conçue, mais avec "moment critique", le plaisir est multiplié par 3 ! 

    Cette émission a pour but de commenter l'actu ciné en parlant d'un film fort attendu ou que 100pseudo voulais voir, le tout avec un avis très subjectif accompagnée de sketchs dosés d'humour sur fond vert de très bonne qualité, malgré le fait que l'on lui reproche de trop raconter l'histoire ( c'est pour cela qu'il indique quand faut zapper dès qu'il spoil ). Depuis la mise en ligne de son premier épisode le 10 juillet 2012 dédié à The Amazing Spider-man, ces vidéos ont énormément évolué, si au début, il se concentrait surtout dans le contenu du film dans son intégralité, il se focalise désormais sur les différents protagonistes du film ainsi que sur leurs interactions. Vous pouvez retrouver ses vidéos dans la chaîne youtube Vox Makers, ainsi que sur le site internet : www.Voxmakers.fr

    chaîne youtube de Vox Makers : https://www.youtube.com/channel/UCD8WrmlhIJVBn3L5C9_bYCQ

     

     

     

     

     

    L'antre du mea :

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Ayant découvert complètement au hasard cette émission alors que je cherchais des infos sur Superman 64, j'ai vite été surpris par le contenu de toutes ces vidéos.

    Sur chaque vidéo, Mrmeaaaa, le présentateur, parle de l'histoire du support d'origine, du parcours du créateur ou du réalisateur, de la genèse du sujet en question ( comment le projet s'est construit, ect...) et une fois les présentations faites, un test du jeu niveau par niveau et à la fin, son avis sur le jeu, ce qui est fort plaisant.

    Ce qui est plaisant est le fait qu'il s'investit énormément dans la recherche d'informations et d'anecdotes, toutes les vidéos qui sont publiées depuis 4 ans sont très complètes et approfondies, sincèrement, je prends un grand plaisir à les regarder.

    Récemment, Mrmeaaaa publie des vidéos où il improvise des interviews avec des auteurs de bandes dessinées, mon interview préférée est celle des auteurs de la série des Blacksad car je suis un grand amoureux de tous les tomes de la série.

    Chaîne youtube de l'Antre du mea :https://www.youtube.com/channel/UCEEi1rclmzywXicV7JfPjWw

     

     

     

     

     

    Enjoy the noise - l'émission musicale :

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    La musique est le premier intérêt culturel auquel je me suis attaché, au point que je me rappelle de la première chanson que j'ai aimé ( Dont speak de No Doubt, entendu à 5 ans ), pendant longtemps, j'écoutais de la musique sur Youtube ( ce que je fais toujours ) et puis un jour, j'ai découvert Enjoy the noise.

    Sur cette chaîne, Christophe nous parle d'un groupe ou d'un artiste, venant d'un univers musical tous vraiment différent, il part des débuts des artistes en question avec une grosse passion et finit par faire une conclusion qui met d'accord tout le monde.

    Certaines de ces vidéos se divisent en plusieurs parties si un artiste a fait partie de plusieurs groupes dans sa carrière, ainsi, il parle des divers groupes formés par ce dernier ( en exemple, toutes les vidéos dédiées à Devin Townsend ).

    Le 23 mai 2013, il publie une vidéo en hommage à un des pionniers du Thrash Métal, Slayer, pour quel, raison ? le décès d'un des fondateurs du groupe, Jeff Hanneman, survenu le 2 mai 2013, à seulement 49 ans, qui provoqua un immense tremblement de terre à tous ceux qui aimaient ce groupe, ainsi qu'à toute la scène on peut remercier le présentateur d'Enjoy the noise pour ce bel hommage.

    Petite anecdote sur l'émission : le nom Enjoy the noise est un hommage à la chanson " Enjoy the silence " du groupe Depeche Mode, à la base, Christophe voulait nommer son émission " leçon de son " mais à fini par abandonné très rapidement car il considérait que ce titre était lourd et très prétentieux.

     Chaîne youtube de Enjoy The Noise : https://www.youtube.com/channel/UCDTg3IRVIylTLcX-vUaYwow

     

     Vidéo dédié au groupe Gojira, le groupe de métal " made in france "

     

     

     

     

     

     

    Etat Critique :

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Même avec des images et une voix- off, il est parfaitement possible de se démarquer sur Youtube, la chaîne Etat critique est un très bon exemple.

    Depuis 3 ans, Matt, le premier présentateur, parle de différents films, partant de 1998 à nos jours, il évoque les divers sujets dont parlent les films et comment ils en parlent dans l'histoire, les personnages, j'ai très vite accroché tant Etat Critique est précis et intéressant.

    Pour ceux qui se posaient la question " pourquoi commencé en 1998 ?" voici la réponse que m'a gentiment donnée Matt : avant le début de sa chaîne, Matt analysait des blockbusters ayant eu une grosse importance , écrit à l'époque sur du papier, puis un jour, il décida de lancer ses analyses sur Youtube, il était rendu à l'année 1998, il voulut se montrer plus pertinent avec le format vidéo et c'est une grande réussite.

    Matt est parvenue avec une grande finesse à parler des films qui ont provoqué un grand scandale dans leur période, en exemple, je peux vous citer le film Roberto Scucco, sortie en 2001, réalisé par le français Cédric Kahn, ce film à fait un scandale car il parle du tueur en série du même nom, qui a effrayé l'italie et la france des années 80, dans cette critique, Matt est partie d'abord sur la thématique du film, l'histoire de cet homme ainsi que son impact dans le milieu culturel, il en parle de manière très pertinente.

    La chaîne Etat Critique propose aussi des vidéos "mythologie", qui évoque toute une série de films ayant eu un rôle très important dans le cinéma , je vous recommande chaudement sa série de vidéos dédiées aux films Hellraiser, un grand monument du cinéma d'horreur, partant du premier film tiré du roman de Clive Barker ( dont il est le réalisateur ), il explique comment au fil des temps, les suites devenaient de plus en plus à chier.

    Au cours de l'année 2013, Etat Critique publia une vidéo intitulée Hollywood face au 11 septembre, qui comme son nom l'indique nous immerge dans l'après 11 septembre du cinéma et de ce qu'il en est maintenant. Matt en parle avec d'abord son vécu du 11 septembre dans une petite histoire contée de manière fort habile et parlée de son ressenti sur l'influence qu'auront les attentats sur le cinéma.

    En 2014, Matt annonce avec une grande émotion qu'il quitte Etat Critique afin de réaliser un documentaire sur son acteur préféré : Sam Neill. Son documentaire s'intitule Odyssey : sur les traces de Sam Neill, il devrait sortir en 2015, nous lui souhaitons bonne chance pour ce beau projet.

    Depuis son départ, Etat Critique est occupé par le bras droit de Matt, j'ai nommé Antony Pazzona, cette fois-ci, on voit le visage, l'humour est très bien dosé, mais la critique est toujours aussi pointue et l'efficacité reste la même qu'avec Matt. Pour faire preuve de mon respect pour les deux présentateurs, voici deux de leurs vidéos : l'une sur le film L'enfer du dimanche, qui parle de l'univers du football américain, présenté par Matt, et l'autre sur K Pax, l'homme qui vient de loin, film que Anto trouve beaucoup trop sous-estimé, pour tout vous dire sur les qualités des critiques de la chaîne : tous les deux m'ont donné envie de voir ses deux films, je vous présente un sincère remerciement.

    Actuellement, Anto parle de nombreux films de l'année 2002, Matt s'était occupé de quelques films du début de cet année avant d'annoncer son projet.

    Je tiens absolument à remercier avant tout Matt, pour avoir dévoilé au monde son amour qu'il porte au cinéma, une grande partie de tes vidéos (en tout, il en a fait 200 ) m'ont souvent donné envie de me procurer des films, soit par la façon dont tu évoques le sujet du long métrage, soit parce tu peut te mettre à défendre des films injustement boudés par le public avec d'incroyables arguments très convaincants, avec toi, on change totalement de regard sur le 7ième art, grâce à toi et ta grande passion pour cet art, tu nous apprends à ne pas juger sur-le-champ parce que les autres l'ont dit et à posséder à nous tous notre point de vue de manière pleinement assumé.

    Moi, le petit blogueur débutant dans la critique de films et de jeux vidéo, je tiens aux nom des fans de ta chaîne à te dire un très grand merci. 

    Chaîne youtube d'Etat : Critique : https://www.youtube.com/channel/UCTqRU_p--BcK_GhaJSSTEXA

     

     

    le teaser d'ODYSSEY : Sur Les Traces de Sam Neill

     

     

     

     

     

     

    Metalliquoi ?

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Le métal est une musique que j'écoute depuis 4 ans après avoir été lassé du rap, devenu trop commercial à mes yeux. Cependant, je trouve que cette musique est trop ridiculisée par les médias, trop peu respecté par la société dans lequel nous vivons. Nous autres métalleux cherchons à défendre corps et armes cette culture incomprise, malgré le peu d'émissions parlant de métal, il y en a une qui possède de grande qualité, son nom : Metalliquoi ? 

    Depuis janvier 2014, Hubert nous parle sous différents thèmes l'univers du métal de manière pédagogique, mettant les points sur les i en ce qui concerne des clichés à la con genres " les métalleux sont tous des satanistes !".

    En plus de parler du métal à ceux qui n'y connaissent rien, Hubert nous présente des groupes connus ou non afin de parler des différents styles présents car il ne faut pas oublier que si vous dites " j'écoute du métal " ça peut vouloir dire plein de styles et c'est pour ça que Metalliquoi existe, pour aider les "non métalleux" à s'y retrouver, le tout avec un humour discret.

    Un de ces épisodes est consacré au métal français, car malgré quoiqu'on en parle quasiment pas dans nos médias, il y a toujours  eu une scène métal dans l'hexagone, malheureusement, plein de personnalités méprisent cette musique, en revanche, un homme a toujours été reconnu comme étant un défenseur acharné, le député Patrick Roy, son discours à l'assemblée nationale fût salué par une partie des autres députés et il a même joué le morceau Furia de Mass Histeria sur scène avec le groupe. 3 ans, après sa mort, le métal français respecte toujours cet homme.

    Depuis que j'ai découvert Metalliquoi ?, je me suis mis à écouter plein d'autres groupes, le premier truc qui m'a plu soit que hubert aime Iron Maiden, dont je suis fan depuis 3 ans, à son tour,  il m'a fait découvrir 4 groupes, les voici :

    - Si comme moi, vous êtes breton et vous détestez la musique celtique, je conseille le Folk métal du groupe Alestorm, ce groupe parle de la piraterie avec un très grand talent, le mélange métal/ musique celtique est très travaillé, les morceaux " Keehauled" et "Drink" sont ceux que je préfère

    -  Autrefois le seul groupe de métal français que je connaissais était Trust, et grâce à l'émission, j'écoute beaucoup Gojira et Mass Hysteria, j'adore Gojira pour leurs textes qui parlent surtout de l'écologie, " Flying Wales" est la plus grande chanson du groupe, quant à Mass Hystéria, leur musique très énergique fait beaucoup de bien aux tympans, comme quoi, la France à autre chose que du Maitre Gims et David Guetta !!

    - Je suis un amoureux du métal progressif, j'écoute Dream Theater environ 5 fois par jour, et puis avec Metalliquoi ?, j'ai connu mon coup de cœur de 2014 : les tunisiens du groupe Myrath, la fusion entre le métal progressif et la musique orientale est saisissante, je suis d'accord avec le présentateur, cela aurait été une bonne musique pour Aladin ( pourquoi Disney n'y a pas pensé !!)

    Chaîne youtube de Metalliquoi ? : https://www.youtube.com/channel/UC_17P1ruDpCVujf7C_SxhOA

     

     

     

     

     

    Les chroniques de Vesper :

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Honnêtement, je connaissais pas du tout l'émission avant que je ne fasse une recherche sur le meilleur film de tarantino ( Pulp Fiction, je t'aimerais pour toujours !) j'ai été très content de voir que la personne qui présente Les Chroniques de Vesper soit une femme, je sais, j'ai un côté féministe, ce n'est pas un défaut quand on est un mec.

    Bref, la charmante Vesper présente ses vidéos depuis le 26 février 2014, et donc, de quoi elle cause ? de ses passions : le cinéma et les jeux vidéo.

    Elle en parle avec tout son cœur, elle évoque la façon dont le tournage s'est déroulé, les  petites anecdotes d'une scène en particulier et ce qu'elle en pense, Vesper en parle souvent avec un cosplay ( généralement bien fait ) complètement en rapport avec le sujet qu'elle traite, pour ma part, ma vidéo préférée est celle sur " the walking dead " car je suis un grand fan de la bd et même si la série télé m'a un peu déçu ( chacun sa façon de voir les choses, respectez-les !), j'avoue avoir grandement aimé son travail, bonne continuation à toi, Vesper !

    Chaîne youtube Les Chroniques de Vesper :  https://www.youtube.com/channel/UCD-52EoL9ZktR3OaOsDXeLg

     

     

     

     

     

     

     

    Poil au rock

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Cette fois-ci, c'est le nom qui m'a attiré, et j'adore le contenu bien garni de ce podcast.

    Depuis septembre 2012, Fel merino parle de groupes de rock et de métal qui ont eu une grande importance au fil des années, de The who à Motörhead en passant par Misfits, ils parlent de leurs différents albums et n'hésite pas à avouer ce qu'il en pense, comme en témoigne la vidéo sur le groupe de Thrash métal Slayer, lorsqu'il parle de l'album God hate us all, sortie le 11 septembre 2001, il avoue détesté cet album en particulier, cet album divise beaucoup de fans du groupe et je le comprend, personnellement, je le toujours également très en dessous de ce que faisait le groupe avant cet album.

    Fel possède une personnalité haut en couleur, non seulement ses vidéos sont bourrées d'infos intéressantes et de second degré, il s'y connaît très bien en vocabulaire musical puisqu'il est lui-même musicien dans son propre groupe : les nrv.

    Les nrv se sont formé à Genève au cours de l'année 2000, leur style s'oriente sur le rockabilly, mais lui défini plus comme du punkabilly, il est vrai que cela ressemble plus facilement à du punk mais leur musique est vraiment très bonne et les textes sont d'un bon humour, je vous conseille " le relou-garou" et leur superbe reprise de " la mauvaise réputation" de Georges Brassens.

    Et si vous vous posiez la question : mon album préféré de Slayer est Seasons in the abyss.

    Chaîne youtube de Poil au rock : https://www.youtube.com/channel/UCzbkYuexVaoZZx-6wm-RwDg

     

     

     

     

     

    Sizefac

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Maintenant je vais vous parler d'un vidéaste très particulier car même s'il parle surtout des jeux vidéo, il en parle avec un style spécial.

    Sizefac fait des vidéos sur youtube depuis 6 ans, tout a commencé par une vidéo sur un jeu de nintendo ds : Metroïd Prime : Pinball, ayant voulu y jouer après avoir vu un mec le présentant sur youtube, il a été déçu par ce que propose le jeu, c'est ainsi que, muni d'un caméscope, il présenta à son tour le jeu, en filmant l'écran, il parle d'abord du jeu tel qu'il est présenté, son but ect... puis vient la partie très intéressante de ses vidéos : il présente 3 qualités trouvés ainsi que 3 défauts puis finit par tiré un verdict.

    Au fur et à mesure du temps, ses vidéos se sont beaucoup améliorés, ses premières vidéos ( en 2008 ) duraient 5 minutes, avec un micro de moyenne qualité malgré quoiqu'il ait pu se procurer un câble fait pour les captures de vidéos, le nombre de visionnages atteignait généralement 5 000 vues mais à force de persévérance, ils finirent par grimper au fil des vidéos qui s'améliorer grâce à leurs contenus.

    Le contenu des vidéos, parlons-en, outre le fait de parler de jeux vidéo, Sizefac fait des schémas explicatifs sur les mécanismes du jeu vidéo, sa façon de voir l'industrie des grosses entreprises comme Ubisoft ou Nintendo, à travers les licences qu'il connaît venant d'eux ( il fait partie des rares personnes à ne pas aimer Super Smash Bros Brawl )  il utilise son expérience de joueur en y allant avec une grosse franchise, ainsi, il explique les raisons pour lequel il peut parler d'un jeu que beaucoup adorent et qu'il n'aime pas du tout ou bien défendre jusqu’à la fin de sa vidéo un jeu que beaucoup ont détesté.

    Afin de mieux expliquer pourquoi j'adore Sizefac, je vais plusieurs raisons de voir ses vidéos :

    1) Il dit ce qu'il en pense : jamais dans ces vidéos Sizefac montre qu'il ment, il parle avec grande sincérité d'un jeu que tout le monde aime et que lui n'a pas apprécié ( vidéo de Lost Planet 1 et 2 ) ou bien, il peut se mettre à défendre dans toute une vidéo un jeu qui fut boudé par tout le monde ( vidéo de Transformers sur playstation 2, tiré du film de Micheal Bay ), et ça, j'adore.

    2) l'humour au second degré : au début de ces vidéos, ces dernières étaient sérieuses, mais cela ne veut pas dire que c'est chiant à voir, car Sizefac manie un très bon sens de l'humour, avec de l'idée : on a le droit à 2 personnages nommés Sephiroth ( souvent appelé seph ) et Link de la série des Zelda, ils sont présents dans presque toutes ses vidéos et se foutent souvent de sa gueule à chaque fin de phrase, parfois ont a le droit à d'autres personnages le contredisent ou qui servent pour un sketch par rapport à ce qu'il explique à ce moment.

    Nous avons parfois quelques petites surprises de sa part, en exemple, le début de sa vidéo sur Starfox Adventure où il fait croire que le son déconne sur notre ordi alors qu'en fait il a volontairement coupé le son ( j'y ai cru, j'ai éteint et rallumé le son 4 fois !), bref, il utilise en grande partie le second degré mais réserve un lot de surprises.

    3) les réponses aux commentaires : c'est clairement pour moi le gros point fort de Sizefac, il lit souvent les commentaires et y répond en grande partie et cela peut des fois partir en grande discutions.

    C'est d’ailleurs dans les commentaires que j'ai demandé à Sizefac si je pouvais parler de lui et si je pouvais mettre une de ses vidéos, il m'a répondu positivement le lendemain ( pour info, j'ai demandé l'autorisation aux autres propriétaires des émissions présentes sur cet article depuis leur page Facebook respective, toutes leurs réponses sont positifs ), donc, si vous avez envie de lui causer, il y a de grandes chances qu'il vous réponde.

    4 ) sa parole est efficace : à de nombreuses reprises, il m'a donné envie de me procurer un jeu tant l'écriture est simple et convaincante, de plus, il touche à n'importe quel jeu de consoles différentes, qu'il soit récent ou non, il tente d'aller le plus loin possible dans le jeu et dit où il en a bavé afin de mieux compléter son texte. Manque de bol pour moi, je ne possède pas de Playstation 3, car pour la première fois, il m'a donné envie de jouer à Need for speed : Hot pursuit, et j'arrive pas à chopé Endless Ocean 2 pour ma Wii.

    Au cours de l'année 2010, Sizefac à mis une vidéo annonçant qu'il arrêtait les vidéos, en effet, cela lui prenait beaucoup de temps en raison de la naissance de ses enfants, cependant, suite à de nombreux commentaires d'encouragements, il changea de décision et finit par ce relancé sur Youtube, la vidéo en question est toujours en ligne mais plus d'actualité.

    Pour faire simple avec ce vidéaste et j'assume ce que je vais dire : je préfère Sizefac au joueur du grenier ( ce dernier l'aime bien également ), malgré la différence de concept et de matériel, il ne faut pas se fier aux apparences, il est largement possible de faire ses preuves avec peu de moyens, Sizefac, Horreur Critique et Etat Critique en sont la preuve.

    Si vous vous posiez la question, pour prononcer le nom Sizefac, on dit "Saïzefaque", car dans les commentaires, il pensait que ce serait pas mal de mettre commence on dit son pseudo !

    Chaîne youtube de Sizefac : https://www.youtube.com/channel/UCLVhhP9axYrFPFQ_Si3Ouiw

    cette vidéo de sizefac est ma préféré 

     

     

     

     

     

     

    La chronique du daron :

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    Souvent quand on a des potes et que l'on discutent d'un film en particulier, on ne sait pas trop comment avoué qu'on l'aime où le contraire, et bien, le daron, lui, c'est un mec qui n'y va pas avec le dos de la cuillère !!

    Depuis sa toute première vidéo sur Avengers, publié depuis le 28 avril 2012, ce jeune individu ressemblant à un Freddie Mercury mal rasé a rapidement su faire oublier sa fameuse moustache en parlant de manière virulente des films qu'il déteste et des films qui selon lui, regorgent de qualités.


    Tout de suite, on pourrait me dire qu'il fait comme les autres personnes citées en haut de cet article, et bien non, le style du daron est clairement " ouvrir sa gueule et arrêter les gens qui disent ce que je dois en penser ", il suffit de voir la vidéo  d'Avengers  et de Die Hard 5 pour se rendre compte qu'il peut être terrible avec certains longs métrages.

    Avec une grosse sincérité, le daron s'exprime d'une telle force que l'on pourrait comparer à un bon coup de poing dans la gueule, pour faire court, il défend très bien son point de vue et évité a tout pris de l'emmerder dans les commentaires car il répond quelques fois aux commentaires, donc, réfléchissez bien avant d'agir.

    Certaines vidéos parlent des jeux vidéo qu'il connait, le concept est le même : il dit ce qu'il en pense.

    Ma vidéo préférée de La chronique du daron se nomme "Pourquoi je déteste le remake : Conan le barbare", le daron est un grand admirateur de l'original de John Milius, sorti en 1982, et dis depuis cette vidéo tout ce qui déconne dans le remake, et si vous vouliez mon avis sur le remake, je ne l'ai pas vu car j'en avais clairement rien  à cirer, le film de Milius n'avait pas besoin d'un remake garni d'effets spéciaux moche de chez moche !!

    Chaîne youtube de la chronique du daron :  https://www.youtube.com/channel/UCbzpEBQgAR27MRnHUU3Wtfg

     

     

     

     

     

     

    Monsieur 3d 

    ces vidéastes peu connus mais qui valent le coup

    On a attendu pour avoir le Nostagia Critic français, mais depuis 3 ans, on en possède un : Monsieur 3d.

    Tel son modèle américain, Monsieur 3d ( de son vrai nom, Quentin Hébert) parle des films qu'ils n'aiment pas du tout. Durant ses premières vidéos, la qualité était moyenne ( la pièce semblait très sombre, sa voix semblait sortir d'un téléphone portable parfois...) mais l'écriture de sa vidéo rattrapait le tire, les situations dans lequel il se trouvait avait un humour plutôt bon, il connaît bien les défauts du film en question mais cela ne l’empêcha pas d'avoir des points noirs.

    Lors de ses débuts, Monsieur 3d faisait trop de comparaison lorsque le film était tiré d'une bd ou d'un roman, on lui reprocha également d'utiliser des mots de la mauvaise façon ( dans de nombreux forums, on lui en voulait car beaucoup pensaient qu'il se  moquait des autistes par exemple ).   

    Malgré qu'il soit un sacré personnage, Monsieur 3d se fait extrêmement rare ces derniers temps, au point que des gens se demandent s'il a arrêté définitivement ses vidéos, en fait la raison est la suivante : il est très occupé ces derniers temps dans sa vie personnelle, il a même varié ses vidéos car si autrefois, c'était surtout des reviews de films, il présente aussi des vidéos complètement hors sujet où il se se met à parler des films qu'il adore et qui sont très peu connu voire introuvable en grande surface et en parle avec amour.

    il m'a donné envie de voir " hitman : le cobra ", je suis d'accord avec lui, c'est le plus gros nanar du monde !

    Chaîne youtube de Monsieur 3d : https://www.youtube.com/user/Monsieur3D

    J'espère que cet sélection vous aura plu, je vous dit à bientôt pour de nouveaux dossiers !

     

     

     

     

     


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