Salut miss, salut mister ! La violence dans les jeux vidéos, il y en a pour toutes les sauces : jeux de guerre, de combat, d'aventure et bien d'autres. de nombreux studios sont spécialisés dans ce genre, au point que l'on frisent tout le temps l'overdose avec un certain studio que j'aimais jadis pour un licence musicale qu'ils ont foutu en l'air suite aux succès dévastateur d'un certain de jeu de guerre, je pense que tout le monde sait de qui je cause. 

 

Heureusement, il existe un studio, en Angleterre qui a su faire évoluer la violence dans ce loisir qui était plutôt destiné aux enfants, son nom est un synonyme de respect pour les joueurs adultes, de par le nom de sa licence culte mettant en scène un voyou progressant dans le milieu des gangsters dans un monde vaste, le studio porte comme nom Rockstar Games.

 

Depuis 1998, les fondateurs Sam et Dan Houser se sont forgé une grosse réputation, surtout grâce au succès de leur licence culte : Grand theft Auto, ce n'est pas la peine de se demander pourquoi si vous aimer le studio en quoi consiste chaque volet. Le succès des Grand Theft Auto ( appelé GTA pour les intimes ) est du non seulement à l'aspect monde ouvert et adulte mais aussi aux très nombreuses références de films que dissimulent les développeurs via les missions ou autres.

Bien entendu, Rockstar Games a varier dans d'autres jeux : course, BMX et sans doute plein d'autres assez banales mais il y en a un qui sort clairement du lot en matière d'originalité : Canis Canen Edit, aussi connu sous le nom de Bully : Scholarship Edition et c'est de cette dernière version que je vais vous parler car je l'ai connu sur X Box 360.

 

C'est quoi ?

 

Bully : Scholarship Edition, ce n'est pas le nom d'une fourniture scolaire qui coûte 4 euros pour que dalle, ni un site internet pour apprendre à être violent au lycée ( si un mec pense un jour créer un site pareil, c'est qu'il a besoin de voir un psy ! ).

 

Il s'agit en fait d'un jeu vidéo de type action/aventure sortie le 7 mars 2008 sur X Box 360 et Wii, à la base, c'est un jeu connu sous le nom de Canis Canen Edit, sortie sur Playstation 2 en 2006, les versions de 2008 ont eu quelques ajouts comparés à l'ancienne version, quoi qu'il en soit, ils remporteront un certain succès.

 

L'histoire, c'est quoi ?

 

On est Jimmy Hopkins, un branleur de 15 ans, virée de plusieurs établissements en raison de son caractère pas exemplaire du tout. 

Sa mère et son beau-père décident de le mettre dans la Bullworth Academy, réputé comme étant l'établissement le plus strict de Nouvelle Angleterre ( région du nord-est des Etats-Unis ), sur place, tout semble peinard entre élèves, seulement voilà, Jimmy ignore que l'un d'entre eux va semer un véritable bordel au sein des étudiants et le faire accuser de provoquer la zizanie. 

 

La critique :

 

Avec le succès des Grand Theft Auto, Rockstar Games a dévoilé sans tabou l'univers froid des gangs et du grand banditisme d'une manière très réaliste de par les cinématiques apportées avant les missions et le contenu de ces dernières, cependant une crainte guette les joueurs, le fait qu'ils ne fassent que cette licence au point de ne pas vouloir prendre de risque et fort heureusement, le studio anglais le savait.

 

Bully se différencie de la licence culte du studio, la première provient du fait que l'on ne contrôle pas un adulte avec un casier judiciaire garni mais un adolescent rebelle, séparé de ses parents pour être placé dans un établissement strict, ce qui fait que l'on se rend compte de l'originalité du jeu de par l'histoire, le personnage et le changement d'univers très différent entre adultes et ados.

 

Vient ensuite la façon dont il faut y jouer, certes le côté violent des jeux Rockstar Games est moins important, mais il est plus adapté au fait que l'on dirige un adolescent, ici point de flingue, ni de poignard et trucs de grands, à la place, le lance-pierres, les boules puantes dans la gueule et le lance-patates prennent la relève et demeure assez efficace.

 

A peine débarqué sur Bullworth Academy, Jimmy pète la gueule aux sportifs, quel adorable petit con !

 

N'oublions pas un truc, notre héros est un élève dans un lycée, du coup, pour progresser dans le jeu, on devra suivent les cours : maths, géographie, science, sport, français, dessin et autres font partie de votre programme, si vous réussissez un cours, vous serez récompensé par quelque chose, en revanche, si vous échouez, le prof vous traite comme un cancre, ceux qui n'ont jamais été amoureux de l'école peuvent aussi sécher les cours, cependant, qui dit établissement stricte dit surveillants chiants, ainsi pour leur échapper, planquez-vous dans une poubelle ou dans un casier, vous serez peinard mais éviter à tout prix de coller votre poing dans la gueule d'un surveillant sinon vous êtes foutu, vous serrez forcé de faire le cours même si vous voulez pas, fallait pas faire le con, point !

Le terrain de jeu se situe dans une petite ville aux quartiers assez différents et variés, il faut les débloquer au fur et à mesure que l'histoire progresse, des petits boulots comme tondre la pelouse et les livraisons de journaux rapporteront pas mal de pognon pour pouvoir vous payer des fringues et des accessoires dans les diverses boutiques de la ville.

Jimmy Hopkins, comportement de caille-ra mais type bien dans le fond 

 

 

Les personnages que l'ont croisent sont très variés et possède pour la plupart une bonne intelligence artificielle, que ce soit les passants en ville ou les élèves de l'établissement, chacun réagiront différemment selon vos faits et gestes, si jamais vous insultez quelqu'un, il vous sera possible soit d'interagir avec lui en s'excusant, soit en continuant à l'emmerder et en venir aux mains parfois, si jamais vous frappez un adulte, une chose est sure, les flics vont vous choper et confisquer toutes vos armes sauf le lance-pierres, pourquoi ? bonne question.

 

 

Le jeu est également une manière de pointer du doigt la violence scolaire, du fait que l'on incarne un adolescent rebelle nous permet de montrez jusqu’où peuvent aller les actes de violence avec un jeune âge, bien sur, je ne dis pas que tous les ados sont des abrutis qui se tapent l'un sur l'autre mais dans Bully, on apprend que Jimmy, au fil de l'histoire prend vite conscience que certaines de ses actions faites avec sa brutalité joue sur sa vie personnelle, il se rendra compte que son agressivité ne le permet pas de soulager ses blessures internes.

 

 

En conclusion, Bully : Scholarship Edition est un jeu absolument original et excellent à jouer, Rockstar Games a prouvé que même avec un système de jeu identique aux Grand theft Auto mais avec un angle très différent, ils font preuve d'une grande originalité, et oui, je le recommande !

N'ayez crainte, ce monsieur n'est pas un obsédé sexuel, il veut apprendre à Jimmy... des techniques de combats militaires, normal, quoi !!

 

Sur ces mots, je vous laisse jouer avec modération et à la prochaine !

 

 

Un petit aperçu du jeu, les graphismes sont pas mal du tout quoiqu'un peu vieilli de nos jours