• The Thing

    The Thing

     

     

    Salut miss, salut mister ! de tout les réalisateurs de films d'horreur que je connait, John Carpenter est l'homme que j'admire le plus. Et mon film d'horreur préféré est de ce réalisateur, le mythique Halloween, qui 35 ans après sa sortie n'a absolument pas vieilli au niveau de son ambiance très glaçante et ce légendaire psychopathe fictif qu'est Micheal Myers et son magnifique masque encore aujourd'hui effrayant.

    Malgré un budget restreint ( 325 000 $ ), il obtiendra un succès incroyable pour 1979 : 75 millions de dollars au box-office, prix de la meilleure interprétation féminine pour Jamie Lee Curtis et meilleur film au Festival d'Avoriaz la même année, et ce n'est pas tout, ce film ouvrit les portes à un genre extrêmement populaire dans le cinéma d'horreur : le Slasher.

    En 1980, il réalise New York 1997, film très concentré sur un New York futuriste et son héros sombre, Snake Plissken, dont le nom, l'apparence et la personnalité serviront d'inspiration pour la création d'un personnage de jeu vidéo : Snake Eather des Metal Gear Solid. 

    Si une grande partie de sa filmographie est devenue des classiques ( Halloween, Fog, New York 1997 ) certains films de John Carpenter furent un échec dès leur sortie au cinéma, soit à cause d'un film qui faisait de l'ombre, soit parce que le public manquait à l'appel, et ce fût le cas pour le film The Thing.

    The Thing, sortie en France le 3 Novembre 1982, à connu un échec lors de sa sortie aux états unis, non pas parce que le genre cinéma fantastique et d'horreur était en essoufflement mais parce qu'un autre film avait trop bien marché pour que l'on puisse s’intéresser à lui. Pourtant, The Thing avait d'immenses qualités pour être un triomphe, pourquoi es-ce que son succès arrivera plus tard ? Explications.

    L'intrigue du film est la suivante : en hiver 1982, un hélicoptère tente d'abattre un chien, ce dernier trouve refuge dans une base scientifique américaine, pensant que c'est un fou, ces derniers tuent l'homme qui sort de l'hélicoptère qui explose accidentellement, sans s'interroger sur ce qui vient de se dérouler, quelques membres de l'équipe américaine décident d'explorer la base norvégienne d'où venait l'hélico. Durant leur, absence, les chiens de la base américaine sont perturbés par le nouveau venu dans le chenil, se transformant en une créature indescriptible, le chien attaque la meute et prend leur apparence, c'est ainsi que débute une traque où la crainte et la folie se rencontrent.

    The Thing

     

    Quel idée de laissez les chiens avec une bête pareil !

     

    L'histoire du film est brillante, on ressent vite l'intelligence dans ce long métrage, il y a une chose à savoir : ce film est un remake du film The Thing From Another World, qui date de 1951, qui est l'adaptation d'un roman de John W. Campbell. John Carpenter a souhaité faire une reprise du film de Howard Hawke, une de ses grandes influences, quoique je connaisse pas du tout le film de 1956, je suppose que le résultat est fidèle à l'original.

    Le film de Carpenter évoque un sujet délicat à exploiter dans le cinéma, à savoir la paranoïa au sein d'une communauté, pour comprendre un peu plus, nous devons nous arrêter sur une scène en particularité : la découverte par les américains d'un corps humain, brûlé, extrêmement déformé (au point de ressembler à une oeuvre de Salvador Dali ) dans la base de recherche norvégienne, complètement déserte, c'est à partir de ce moment que les protagonistes commencent à prendre conscience du danger, quelque chose semblait prendre possession du corps.

    The Thing

    Durant tout le film, la confiance qu'avait les personnages avec leurs amis disparait très vite

     

     

    Au fur est à mesure que l'histoire avance, une grosse perte de confiance s'installe dans l'équipe, chacun se méfie des membres de l'équipe, même de ses amis proches, on ressent un profond malaise quand un imprévu se réalise, ce qui me permet de passer à une première étape: la réalisation, qui est parfaite, toutes les séquences ont reçu un soin intense en matière de mise en scène, le cadrage est soignée, l'utilité des personnages n'est ni exagéré, ni peu inspiré et les décors sont une franche réussite.

     Mais le plus impressionnant est clairement les effets spéciaux, qui, 32 ans après la sortie du film, n'ont absolument pas vieilli, les différentes formes de la créature furent réalisé par Rob Bottin, un des meilleurs maquilleurs du cinéma d'horreur, il n'a que 22 ans lorsque John Carpenter l'engage pour travailler sur son film, à partir de cet instant, Bottin Travaillera sur les maquillages de The Thing pendant 1 an, tous les jours, en allant même à dormir sur le plateau. Carpenter décida alors de le conduire à l’hôpital, en état d'épuisement total, on pourrait alors penser que ce projet fût trop ambitieux pour un jeune homme, et bien non, le résultat apporté est tout simplement irréprochable, toutes les apparences sont bluffantes, surtout la tête munie de grandes pattes semblable à une araignée, qui est effrayante, on y croit tout de suite tellement elle est magnifique. Sincèrement, nous devons un profond respect pour Rob Bottin, un respect du même niveau que Tom Savini.

    The Thing

     

    La plus célèbre mutation du film, classe pour accueillir les gens !  

     

    Parlons désormais des acteurs, il est difficile de trouver des reproches tant leurs jeux est maîtrisé. Ceux qui ont vu New York 1997 reconnaîtront Kurt Russell, qui avait joué Snake Plissken, il est en quelque sorte le "héros" de The Thing, pourquoi je mets des parenthèses sur le mot "héros"? rappelez-vous que la créature peut prendre l'apparence de n’importe quoi ou de n’importe qui, du coup ce n'est pas simple qualifié le personnage de Kurt Russell comme héros, il peut également être la créature, nous avons dans l'équipe Charles Hallahan, Peter Maloney, Andrew Wilford Brimley et bien d'autres, ils sont très bons dans leurs rôles, tous semble habité leurs rôles.

    The Thing

     

    Le personnage de Mc Ready fait partie des meilleurs rôles de Kurt Russell

     

     

    Pourquoi c'est bien :

    l'affiche du film est mythique

    Les effets spéciaux sont hallucinants

    Kurt Russell

    La réalisation 

    Son ambiance pesante

    La thématique du film : la paranoïa

     

    Pourquoi ce n'est pas bien :

    Aider moi à trouver des défauts !!

     

    Conclusion :

    Connaissez-vous la raison de l'échec du film lors de sa sortie ? à l'époque de la sortie de The Thing, un autre réalisateur avait montré au monde entier qu'il pouvait toucher beaucoup de public grâce à son film de 1982, il s’agissait d'un dénommé Steven Spielberg et de son film E.T l'extraterrestre, qui avait conquis le cœur du monde entier, laissant The Thing un peu dans l’inaperçu étant donné qu'il est sorti tout juste 2 semaines après le film de Spielberg.

     

    Le budget de 15 millions de dollars ne fut malheureusement pas dépassé ( 13 millions de dollars au box office ), les critiques furent assez durent également avec ce film, mais alors comment The Thing est parvenue à être sauvé ? lors de sa sortie en vidéo et via la télévision, il finit par trouvé son public et sera très vite considéré comme étant un classique du cinéma d'horreur.

    En 2011 sorti une préquelle également appelé The Thing, dans ce film, nous retraçons l'histoire originale sauf que cette fois-ci, on se concentre uniquement sur ce qui c'est passé dans la base norvégienne. Je ne peux pas donner mon avis pour la simple raison est que je ne l'ai pas vu.

    Sur ces mots, je vous dit à très bientôt, mater vous des films et à la prochaine !

     

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